Ayant eu besoin de tester le clavier d’un ordinateur, j’ai découvert le site https://www.keyboardtester.com/ qui a fait le taff.
Malheureusement, comme l’internet est anglais, pour ne pas dire américain, le clavier ne correspondait pas à la disposition de mon clavier français.
J’ai donc récupéré les sources et adapté pour le clavier français et modifié quelques bricoles. Vous pouvez y accéder et tester votre clavier par l’intermédiaire de votre navigateur en vous rendant sur http://keyboard.absolacom.com.
L’avantage, par rapport à un fichier texte où vous tapez pour tester les touches est que celles ci se colorent et vous confirment qu’elles fonctionnent (y compris les touches mortes). De plus, vous pouvez produire un son (si vous activez l’option dans votre navigateur) à chaque appui de touche, et cela est pratique quand on dépanne un clavier et qu’on ne peut pas surveiller l’écran.
Bref, ça m’est utile, en espérant qu’à vous aussi.
Parfois, avec LibreOffice, vous obtenez le message d’erreur suivant:
Le document ‘xxx.ods’ est verrouillé pour édition par :
Utilisateur inconnu
Ouvrez le document en lecture seule ou ouvrez une copie du document pour l’édition.
Lorsqu’il y a plusieurs utilisateurs susceptibles d’accéder au document, c’est peut être un poste dont les données d’identité n’ont pas été renseignées dans les options de LibreOffice. Il faut donc s’assurer que tous les postes ont ces informations de renseignées pour pouvoir trouver quel utilisateur accède actuellement au document.
Par contre, si vous êtes le seul à accéder à ce document, le problème vient du fait que votre document est sur un partage réseau (SMB, NFS, …), même si vous l’avez monté en local et que LibreOffice active par défaut le verrouillage du fichier. Sauf que, quand vous fermez celui ci, il ne relâche pas le fichier…
Une solution de contournement, mais seulement si vous êtes le seul utilisateur à accéder à ces documents, consiste à modifier le lanceur de LibreOffice afin qu’il n’active plus cette fonction par défaut.
Éditez le fichier (en root ou avec sudo) /usr/bin/soffice et modifiez:
SAL_ENABLE_FILE_LOCKING=1
export SAL_ENABLE_FILE_LOCKING
en
#SAL_ENABLE_FILE_LOCKING=1
#export SAL_ENABLE_FILE_LOCKING
Enregistrez, fermez. Vous pouvez désormais immédiatement ouvrir et enregistrer vos fichiers.
Ce n’est pas une solution officielle, et il y a un risque important de perte de données si plusieurs utilisateurs accèdent simultanément au même fichier, mais elle a le mérite de fonctionner et de débloquer les utilisateurs uniques qui travaillent sur un NAS.
Gardez cette page dans vos favoris, la mise à jour de LibreOffice risque bien de remplacer le fichier modifié et de faire ré-apparaitre le problème.
Ou « [SOLVED] Ubiquity crashes with non english setup »
Le problème
Lors de l’installation d’Ubuntu (16.04 dans mon cas mais le bug existe avec d’autres versions), ubiquity plante et le message « Nous sommes désolés, l’installateur a planté » apparait. Si vous allez regarder dans le fichier /var/log/syslog vous verrez les lignes suivantes:
…
Jan 5 11:10:46 ubuntu ubiquity: Setting capabilities for gnome-keyring-daemon using Linux Capabilities failed.
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity chroot /target mount -t proc proc /proc
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity chroot /target mount -t sysfs sysfs /sys
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity mount –bind /dev /target/dev
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity mount –bind /run /target/run
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: Verifying downloads …
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: Downloads verified successfully
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: Traceback (most recent call last):
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/ubiquity/ubiquity/install_misc.py », line 362, in run
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: self.update_interface() Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/python3/dist-packages/apt/progress/base.py », line 255, in update_interface
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: if float(percent) != self.percent or status_str != self.status:
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py: ValueError: could not convert string to float: ‘0,0000’
Jan 5 11:10:47 ubuntu /plugininstall.py:
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: Traceback (most recent call last):
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/ubiquity/ubiquity/install_misc.py », line 954, in do_install
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: cache, fetchprogress, installprogress):
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/ubiquity/ubiquity/install_misc.py », line 889, in commit_with_verify
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: res = cache.install_archives(pm, install_progress)
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/python3/dist-packages/apt/cache.py », line 479, in install_archives
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: res = install_progress.run(pm)
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/ubiquity/ubiquity/install_misc.py », line 409, in run
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: os.write(control_write, b’\1′)
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: BrokenPipeError: [Errno 32] Relais brisé (pipe)
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py:
Jan 5 11:10:49 ubuntu ubiquity: PROGRESS STOP
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity chroot /target umount /sys
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity chroot /target umount /proc
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity umount /target/run
Jan 5 11:10:49 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity umount /target/dev
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: log-output -t ubiquity umount /target/cdrom
Jan 5 11:10:50 ubuntu ubiquity: debconf: DbDriver « config »: /var/cache/debconf/config.dat is locked by another process: Resource temporarily unavailable
Jan 5 11:10:50 ubuntu ubiquity: PROGRESS STOP
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: Exception during installation:
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: During handling of the above exception, another exception occurred:
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: Traceback (most recent call last):
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/share/ubiquity/plugininstall.py », line 1778, in <module>
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: install.run()
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/share/ubiquity/plugininstall.py », line 78, in wrapper
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: func(self)
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/share/ubiquity/plugininstall.py », line 212, in run
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: self.install_language_packs()
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/share/ubiquity/plugininstall.py », line 690, in install_language_packs
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: self.do_install(self.langpacks, langpacks=True)
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/ubiquity/ubiquity/install_misc.py », line 964, in do_install
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: installprogress.finish_update()
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/ubiquity/ubiquity/install_misc.py », line 439, in finish_update
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: self.db.progress(‘STOP’)
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/python3/dist-packages/debconf.py », line 62, in <lambda>
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: lambda *args, **kw: self.command(command, *args, **kw))
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: File « /usr/lib/python3/dist-packages/debconf.py », line 83, in command
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: status = int(status)
Jan 5 11:10:50 ubuntu /plugininstall.py: ValueError: invalid literal for int() with base 10: »
Suivies ou non de plein d’autres lignes d’erreur.
Ce qui nous intéresse ici, ce sont les premières lignes d’erreurs (puisque les autres en découlent), a savoir celles en gras ci dessus.
On voit que le programme essaie de convertir en float la valeur 0,0000, ce qui est une valeur numérique pour nous, européens, mais pas pour des programmes informatiques où ce même nombre s’écrit « 0.0000 » (Notez le point à la place de la virgule). Du coup, le programme plante et plein d’autres erreurs arrivent.
La solution
La solution pour corriger ce problème, va être de rajouter une ligne dans le programme « /usr/lib/python3/dist-packages/apt/progress/base.py ».
Ouvrez ce fichier avec les droits root dans votre éditeur préféré. Aux alentours de la ligne 255, vous devriez voir ceci:
elif status == "pmstatus":
# FIXME: Float comparison
if float(percent) != self.percent or status_str != self.status:
self.status_change(pkgname, float(percent), status_str.strip())
self.percent = float(percent)
self.status = status_str.strip()
Modifiez ce bloc pour qu’il soit ainsi:
elif status == "pmstatus":
# FIXME: Float comparison
percent = str(percent).replace(',', '.') #<---------- Ajouter cette ligne
if float(percent) != self.percent or status_str != self.status:
self.status_change(pkgname, float(percent), status_str.strip())
self.percent = float(percent)
self.status = status_str.strip()
Dans le détail, on définit que percent est lui même mais en remplaçant la virgule par un point. Ainsi, la conversion en float du nombre ne plante plus.
Cela ne règle pas toutes les erreurs de l’installateur, mais les autres sont négligeables. Ces fonctions ne servent qu’à l’affichage de la barre de progression de l’installation et ne sont pas bloquantes, au contraire de celle que nous venons de corriger.
Maintenant, l’installation devrait se passer sans problème et aller jusqu’au bout.
PS: Vous noterez quand même que les développeurs sont conscinet du problème puisqu’il ont marqué « # FIXME: Float comparison » …
Si vous avez une vielle version d’ubuntu qui n’est plus soutenue, il vous est encore possible d’installer certains logiciels ou d’effectuer un upgrade vers une version plus récente.
Les dépôts des anciennes releases qui ne sont plus supportées (comme la 10.04, 11.04, 11.10 et 13.04) sont déplacés vers un serveur d’archives. Ces dépôts sont accessible à http://old-releases.ubuntu.com
La raison en est qu’elles sont désormais « hors support » et ne reçoivent plus ni mises à jour, ni correctifs de sécurité.
Si vous souhaitez continuer à utiliser une version périmée, alors éditez votre fichier /etc/apt/sources.list et modifiez archive.ubuntu.com en old-releases.ubuntu.com
Vous pouvez le faire avec sed en tapant la commande suivante dans un terminal:
sudo sed -i -re 's/([a-z]{2}\.)?archive.ubuntu.com|security.ubuntu.com/old-releases.ubuntu.com/g' /etc/apt/sources.list
puis upgradez avec:
sudo apt-get update && sudo apt-get dist-upgrade
Parfois, il est plus rapide de faire une sauvegarde des données importantes et d’installer une version récente que de faire la mise à jour ainsi.
Cependant, cela peut vous permettre d’installer des logiciel provisoirement ou de passer sur une LTS plus récente pour vous laisser le temps de planifier une réinstallation.
Internet est une mine d’information sur tous les domaines, on y trouve des infos, des tutoriels, des conseils, des forums où demander de l’aide, des documentations techniques, des catalogues, des vidéos explicatives, …
Tout ce qui peut se verbaliser ou se rédiger.
Mais si internet est si vaste, il est aussi rapide de s’y perdre (et finir par regarder des vidéos de chatons troooop mignons), de mal comprendre les informations rédigées souvent dans une autre langue, ou de trouver des informations périmées.
Et puis internet fonctionne à sens unique: de l’internet vers vous. Impossible de dire à la vidéo « hé! Attend, comment tu as fais ton truc, là? Moi j’y arrive pas. » et d’obtenir une réponse rapide.
Ensuite, internet ne vous apporte pas, malgré tous les amis que vous pourriez vous y faire, une chose importante qui est le contact humain.
C’est pour ça que les FabLab sont une chose importante. On peut y partager bien plus que des connaissances: un café, une relation privilégiée autour d’un objectif commun, un enrichissement personnel sur un domaine qu’on n’aurait pas abordé spontanément sans accompagnement. Et tout un tas d’autres choses.
Sans compter la mise à disposition (accompagnée) de matériel souvent hors de portée financière ou pour un besoin ponctuel.
Lorsqu’on est seul sur un projet, il est courant de perdre du temps sur un problème mineur qui peut être bloquant. Un œil extérieur, une écoute intéressée ou un conseil technique permettent souvent de débloquer la situation. Et dans une bonne ambiance!
Bref, si vous êtes convaincus, ou simplement curieux, et que les nouvelles technologies vous intéressent, je ne peux que vous encourager à faire un saut à Squaregolab. Ils sont situés dans la ZI Saint charles (derrière Méca Précis).
J’y suis passé hier (et je repasserai par là, comme dit la chanson) découvrir ce qu’ils avaient; j’ai été très bien accueilli et assez impressionné du matériel disponible: ploteur, imprimantes 3D, fraiseuses numériques, coin électronique, boutique de petit matériel, ordinateurs, … et plein d’autres choses que je vous laisse découvrir sur place!
Squaregolab, un endroit clair et spacieux dédié aux nouvelles technologies
Vous trouverez sur leur site toutes les informations (horaires, projets, …), mais aussi sur place avec des choses en plus.
Lorsque vous téléchargez un document, souvent depuis le webmail d’Orange, firefox vous propose simplement d’ouvrir celui ci avec gedit ou d’enregistrer le fichier.
Si vous le téléchargez et que vous double-cliquez sur celui ci, il s’ouvre bien avec le logiciel adéquat. Mais il serait plus simple de l’ouvrir directement depuis Firefox (pas dans Firefox) avec le logiciel adapté.
L’exemple que je vais vous donner concerne les fichiers pps, mais c’est adaptable à d’autres types de fichiers.
Ouvrez le fichier ~/.local/share/applications/mimeapps.list (qui associe les types de fichiers avec le logiciel adapté) avec votre éditeur de textes préféré.
Recherchez la ligne application/octet-stream=geany.desktop; et commentez la en mettant un dièse devant( #application/octet-stream=geany.desktop;)
Rajoutez la ligne suivante juste en dessous: application/octet-stream=libreoffice-calc.desktop;gedit.desktop;
Ainsi, Firefox vous proposera libreoffice en premier choix. Peu importe qu’on dise au pps de s’ouvrir avec calc, libreoffice s’adaptera automatiquement et l’ouvrira bien avec impress.
Enregistrez votre fichier, ça devrait fonctionner immédiatement pour le prochain téléchargement sans avoir à relancer quoi que ce soit.
Aujourd’hui un article ayant peu de rapports avec l’informatique, quoique.
Beaucoup d’informaticiens sont fumeurs. A vrai dire, tous ceux que je connais, ceux dont le métier est de travailler avec les ordinateurs, fument.
Les risques pour la santé sont connus, mais ceux pour les ordinateurs le sont peut être moins.
La fumée des cigarettes est grasse et collante. Ceux qui fument en voiture le constatent sur leurs vitres, ceux qui fument chez eux le constatent sur leurs rideaux. Les ordinateurs, qu’ils soient en tour ou portables, brassent de l’air pour refroidir le processeur, ce même air chargé de fumées et de poussières, ce qui favorise le colmatage des radiateurs. Provoquant un échauffement de l’ordinateur, un ralentissement des performances, du bruit de ventilation important et un risque de surchauffe pouvant amener à la panne.
Les quelques photos suivantes vous donneront l’aperçu de ce que l’on peut trouver en ouvrant un ordinateur… La couleur marron/orangé est caractéristique de la nicotine (même si ce n’est pas flagrant dans toutes les photos). Cliquez dessus pour les voir en grand. Ce sont les poumons des ordinateurs.
Mais la base de cet article n’est pas ici.
Je suis passé à la cigarette électronique depuis 2 ans et demi. Sans plus jamais retoucher une cigarette, et sans en avoir envie, sans manque aucun. Mais, systématiquement, lorsqu’on me voit vapoter, on me demande si je ne suis pas inquiet de ne pas connaître les effets sur ma santé d’un produit nouveau. Et ce sont les fumeurs qui insistent le plus.
Pour ne pas avoir à répéter encore et encore ce que j’en pense (et ce n’est que mon avis personnel qui n’engage que moi), voici mes références.
Les trois substances cancérogènes détectées dans l’étude de 60 millions de consommateurs sont le formaldéhyde, l’acroléine et l’acétaldéhyde.
Le formaldéhyde est en effet classé cancérogène avéré (Groupe 1) par le CIRC. Les résultats de l’étude de la revue montrent que dans 3 cas sur 10, « les teneurs relevées flirtent avec celles observées dans certains cigarettes conventionnelles ». Aucun chiffre n’est cependant communiqué ; il est donc difficile de quantifier de manière solide cette information, qui ne s’applique en outre pas à la majorité des produits testés. Dans son rapport, l’OFT rapporte des concentrations de formaldéhyde de 8 à 16 ppm de formaldéhyde dans les e-cigarettes, contre 86 dans une cigarette conventionnelle, soit au moins 5 fois moins de formaldéhyde dans l’e-cigarette que dans la cigarette classique.
L’acroléine est produite par déshydratation à haute température de la glycérine qui peut être contenue dans le liquide de l’e-cigarette. C’est une molécule très irritante. Selon le CIRC, l’acroléine est inclassable quant à son pouvoir cancérogène (Groupe 3), ce qui signifie que les données actuellement disponibles ne permettent pas d’établir si cette substance est cancérogène chez l’Homme. D’après « 60 millions de consommateurs », elle n’a été détectée en quantité importante (chiffre non communiqué) que dans un des dix modèles testés. D’après le rapport de l’OFT, l’acroléine n’est pas détectable dans la vapeur des cigarettes électroniques ; la température de l’atomiseur est inférieure à la température nécessaire à la formation d’acroléine, bien que des contrôles sur ce point soient justifiés.
L’acétaldéhyde est classé cancérogène possible (Groupe 2B) par le CIRC, c’est-à-dire que les données de cancérogénicité disponibles actuellement sont limitées chez l’Homme et insuffisantes chez l’animal, ou insuffisantes chez l’Homme et suffisantes chez l’animal. 60 millions de consommateurs affirme qu’il est émis à « des teneurs parfois loin d’être négligeables, qui restent très inférieures à celles observées avec des cigarettes conventionnelles », sans donner de quantification chiffrée, ce qui limite l’interprétation possible de ce résultat. Le rapport de l’OFT indique quant à lui des concentrations de 2 à 3 ppm dans les cigarettes électroniques testées, contre 119 ppm dans la cigarette conventionnelle.
La cigarette électronique semble donc en effet contenir des substances cancérogènes ou potentiellement cancérogènes, mais toujours en quantités très inférieures à celles des cigarettes conventionnelles. D’après l’INCa, les concentrations de produits cancérogènes retrouvés dans les e-liquides sont « très faibles » et « sans signification clinique », impliquant que la « vapeur des e-cigarettes n’est pas directement cancérogène ». Les produits présents dans le tabac et responsables de sa cancérogénicité (benzène, arsenic, chrome, etc.) ne sont pas présents à des concentrations significatives dans la vapeur des e-cigarettes. Le propylène glycol et le glycérol, contenus en quantité importante dans le liquide des e-cigarettes, ne sont pas cancérogènes.
En résumé, si certains atomiseurs de mauvaise qualité (ou à bas prix) peuvent s’avérer dangereux, les produits à risque présents dans la vapeur des cigarettes électroniques sont de toute façon en quantité moindre que dans une vraie cigarette.
Personne ne dit que vapoter est sans danger, moi y compris puisque je ne suis ni médecin ni expert dans un quelconque domaine médical.
Mais en tant qu’humain je sais que rester dans les bouchons derrière un bus est néfaste pour ma santé, faire un basket sur le terrain de sport à côté du périph est néfaste pour ma santé, utiliser des savons ou shampoings dont tous les composants sont dérivés du pétrole (sauf la graisse d’origine animale!) est néfaste pour ma santé, que manger un hamburger avec un clown est néfaste pour ma santé, que …
Et ça ne fait pas scandale.
Bref, de deux maux, il faut choisir le moindre. Faites votre choix, j’ai fait le mien.
PS: pour vos produits d’hygienes, soyez curieux, faites une recherche internet sur tous les composants écrits en petit dans la composition, en particulier sur le Methylchloroisothiazolinone… Et apprenez à fabriquer vos savons.