Firefox ouvre mes pièces jointes avec Gedit

Lorsque vous téléchargez un document, souvent depuis le webmail d’Orange, firefox vous propose simplement d’ouvrir celui ci avec gedit ou d’enregistrer le fichier.

Si vous le téléchargez et que vous double-cliquez sur celui ci, il s’ouvre bien avec le logiciel adéquat. Mais il serait plus simple de l’ouvrir directement depuis Firefox (pas dans Firefox) avec le logiciel adapté.

L’exemple que je vais vous donner concerne les fichiers pps, mais c’est adaptable à d’autres types de fichiers.

Ouvrez le fichier ~/.local/share/applications/mimeapps.list (qui associe les types de fichiers avec le logiciel adapté) avec votre éditeur de textes préféré.

Recherchez la ligne application/octet-stream=geany.desktop; et commentez la en mettant un dièse devant( #application/octet-stream=geany.desktop;)

Rajoutez la ligne suivante juste en dessous: application/octet-stream=libreoffice-calc.desktop;gedit.desktop;

Ainsi, Firefox vous proposera libreoffice en premier choix. Peu importe qu’on dise au pps de s’ouvrir avec calc, libreoffice s’adaptera automatiquement et l’ouvrira bien avec impress.

Enregistrez votre fichier, ça devrait fonctionner immédiatement pour le prochain téléchargement sans avoir à relancer quoi que ce soit.

En bonus, je vous met mon fichier mimeapps.list, ce qui peut vous être utile.

[Default Applications]
x-scheme-handler/mailto=thunderbird.desktop
message/rfc822=thunderbird.desktop
application/x-extension-eml=thunderbird.desktop
text/x-python=geany.desktop
application/x-php=geany.desktop
x-content/blank-cd=brasero-nautilus.desktop
application/x-designer=designer-qt4.desktop
text/x-gettext-translation=poedit.desktop
audio/mpeg=totem.desktop
text/html=firefox.desktop
x-scheme-handler/http=firefox.desktop
x-scheme-handler/https=firefox.desktop
x-scheme-handler/about=chromium-browser.desktop
x-scheme-handler/unknown=chromium-browser.desktop
application/pdf=evince.desktop
x-scheme-handler/ftp=firefox.desktop
x-scheme-handler/chrome=firefox.desktop
application/x-extension-htm=firefox.desktop
application/x-extension-html=firefox.desktop
application/x-extension-shtml=firefox.desktop
application/xhtml+xml=firefox.desktop
application/x-extension-xhtml=firefox.desktop
application/x-extension-xht=firefox.desktop
application/msword=libreoffice-writer.desktop
application/vnd.ms-excel=libreoffice-calc.desktop
application/vnd.openxmlformats-officedocument.spreadsheetml.sheet=libreoffice-calc.desktop
audio/x-vorbis+ogg=vlc.desktop
application/vnd.openxmlformats-officedocument.wordprocessingml.document=libreoffice-writer.desktop
application/x-ms-dos-executable=wine.desktop
application/xml=geany.desktop
[Added Associations]
x-scheme-handler/mailto=thunderbird.desktop;
message/rfc822=thunderbird.desktop;
application/x-extension-eml=thunderbird.desktop;
text/x-python=geany.desktop;
application/dicom=gedit.desktop;
application/octet-stream=geany.desktop;libreoffice-calc.desktop;gedit.desktop;
application/x-php=geany.desktop;firefox.desktop;
audio/x-mod=gedit.desktop;
application/x-ms-dos-executable=wine.desktop;
text/plain=gerbv.desktop;libreoffice-writer.desktop;
application/vnd.oasis.opendocument.presentation=libreoffice-writer.desktop;
x-content/blank-cd=brasero-nautilus.desktop;
application/x-designer=designer-qt4.desktop;
text/x-gettext-translation=poedit.desktop;
audio/mpeg=totem.desktop;
text/css=geany.desktop;
application/x-netcdf=gedit.desktop;geany.desktop;
application/x-trash=gedit.desktop;
application/pdf=evince.desktop;
application/vnd.ms-powerpoint=file-roller.desktop;
x-scheme-handler/http=firefox.desktop;
x-scheme-handler/https=firefox.desktop;
x-scheme-handler/ftp=firefox.desktop;
x-scheme-handler/chrome=firefox.desktop;
text/html=firefox.desktop;
application/x-extension-htm=firefox.desktop;
application/x-extension-html=geany.desktop;firefox.desktop;
application/x-extension-shtml=firefox.desktop;
application/xhtml+xml=firefox.desktop;
application/x-extension-xhtml=firefox.desktop;
application/x-extension-xht=firefox.desktop;
application/msword=libreoffice-writer.desktop;
application/vnd.ms-excel=file-roller.desktop;libreoffice-calc.desktop;
application/vnd.openxmlformats-officedocument.spreadsheetml.sheet=libreoffice-calc.desktop;
audio/x-vorbis+ogg=vlc.desktop;
application/xml=wine-extension-msp.desktop;wine-extension-vbs.desktop;geany.desktop;
application/vnd.openxmlformats-officedocument.wordprocessingml.document=libreoffice-writer.desktop;
image/jpeg=inkscape.desktop;
application/x-mono-extension-cb=cambam.desktop;
application/x-crossover-msg=geany.desktop;
application/x-wine-extension-vbs=gedit.desktop;
application/x-config=gedit.desktop;
text/x-vb=gedit.desktop;
image/vnd.dxf=inkscape.desktop;
image/png=inkscape.desktop;

Une extension Chrome pour les daltoniens

Selon l’American Academy of Ophthamology, environ 7 % de la population mondiale, soit des centaines de millions de personnes, ne distinguent pas le rouge et le vert car elles sont daltoniennes.

Ce léger handicap peut être contourné en appliquant un algorithme spécifique pour remplacer dynamiquement le vert et le rouge par d’autres couleurs plus adaptées. Il existe même un outil, Color Oracle, qui permet de simuler la vision d’un daltonien pour adapter au mieux le design d’un site web. Mais trop peu d’éditeur s’attache à ce « détail ».20140213160110-Screen_Shot_2014-02-14_at_5.30.31_AM-small.fullPragmatique, Animesh propose donc d’adresser le problème directement dans le navigateur, sans tenir compte de la capacité des entreprises à améliorer le niveau d’accessibilité de leur site. Il développe donc actuellement une extension pour Chrome, le navigateur de Google. Cette dernière permettra à l’internaute de choisir et régler les paramètres en fonction de sa vision.

Lire la suite sur http://www.greenit.fr: http://www.greenit.fr/article/logiciels/une-extension-chrome-pour-les-daltoniens-5171

Editer les pages web avant de les imprimer

Ne vous est il jamais arrivé de vouloir imprimer une recette, un article ou n’importe quelle information d’une page sans vouloir imprimer l’ensemble des commentaires, des pubs, des menus, des bannières, des boutons, … ?

Moi, c’est souvent.

Alors que j’imprime peu et que ça m’horripile d’imprimer des pages inutiles (sauvons les arbres, mangeons des castors), la partie qui m’intéresse est toujours coupée entre deux pages ou mise en page sur une largeur de 3 cm…

Au moment où je me décide enfin à chercher une solution pratique, korben fait un article sur le sujet, le jour même ((et c’est pas la première fois, il doit lire dans mes pensées)).

Ça s’appelle Print Edit et c’est une extension Firefox qui rajoute une option au menu d’impression et dans la barre de boutons permettant de sélectionner les cadres de la page pour les supprimer ou les masquer. Ça fonctionne très bien, il faut juste faire attention à ses sélections (elles se cumulent quand vous cliquez n’importe où) avant de supprimer, mais un bouton « undo » existe permettant le retour en arrière.

Filtrer les résultats de recherche avec une liste noire sur Google

Les commentaires et l’article que j’ai publié hier m’ont amené à réfléchir et chercher une solution pour nettoyer les résultats de recherche.

En effet, il y a certains sites qui reprennent toutes les recherches effectuées et vous tombez sur des pages contenant les termes que vous recherchez mais sans aucune information pertinente. Ou des sites qui ne font que reprendre le flux d’autres sites sans rien apporter. Tout ça pour afficher leur pub ou augmenter le nombre de visites.

Si on pouvait débarrasser les résultats définitivement de ces sites, la recherche en serait améliorée et plus agréable.

Et je suis tombé sur un article de Korben qui parle exactement de ça et dont la source est ici. Le plus marrant, c’est que son article a été publié à la date où j’ai rédigé la première version du mien. Comme quoi, il y a des coïncidences, parfois… Même le site qui m’insupporte est cité dans les commentaires.

En quoi ça consiste

C’est une extention nommée Personal Block List ((Liste noire personnelle)) fournie par Google pour son moteur de recherche ((donc ça ne fonctionnera pas avec les autres)) pour Chrome et Chromium que vous installez en quelques secondes ((C’est vraiment rapide! )) qui ajoute un lien sous les résultats de recherche. Vous pouvez alors faire disparaitre le domaine concerné de l’ensemble des résultats de recherche dès que vous cliquez sur le lien.

La liste des domaines bloqués est permanentes tant que vous n’éditez pas votre liste noire. Bien sûr, en cliquant sur le bouton de la barre d’outils, vous pouvez débloquer et modifier les domaines voulus.

Notez qu’il est bien précisé que votre liste sera envoyée à Google pour leur permettre d’améliorer leurs résultats de recherche. Il est vrai que si tout le monde bloque un site, il est inutile de le faire apparaitre, ce qui ne peut qu’améliorer le confort de recherche.

Simple et rapide d’usage, agréable à utiliser.

La liste des domaines est conservée dans une base sqlite à l’emplacement ~/.config/chromium/Default/Local Storage/chrome-extension_nolijncfnkxxxxxxxxxxxxxxxxx_0.localstorage.

Rien n’empêche de déployer cette base sur d’autres ordinateurs dont Chromium est équipé de l’extention. Par exemple, pour faire disparaitre des sites que mes enfants ne devraient pas voir ((dans mon cas, le squid de mon réseau est déjà efficace, mais les résultats de Google sont parfois explicites. Bien qu’ils soit impossible de tout bloquer, on peut épurer un peu.))

Et pour firefox ?

Non, ça ne fonctionne pas, il faut utiliser Chromium.

Mais une extension intéressante peut effectuer la même chose, et bien plus encore: OptimizeGoogle. Celle ci permet principalement de supprimer les publicités et les cookies de tracking, mais elle vous permet de gérer une liste de filtres à la façon de AdBlock Plus.

Sauf que je n’ai pas réussi à la faire fonctionner. Avec les réglages par défaut, Firefox se fige… Dommage. Mais vous trouverez plein de sites qui en parlent sur … fefoo, y compris l’article de Cyrille BORNE.

Utiliser (tidy) HTML Validator sur Ubuntu Lucid 10.04


J’utilisais l’extension de Firefox Tidy HTML Validator jusqu’à ce qu’elle ne fonctionne plus avec les versions packagées par Ubuntu.

HTML Validator est une extension Mozilla qui ajoute une validation HTML dans Firefox et Mozilla. Le nombre d’erreurs d’une page HTML est visible sur la forme d’ une icône dans la barre d’état lorsque vous naviguez. Les détails des erreurs sont vu quand on regarde la source HTML de la page.

L’extension est basée sur Tidy et OpenSP . Les deux algorithmes ont été élaborés par le Web Consortium W3C . Et maintenant étendus et améliorés par un grand nombre de personnes. Les deux algorithmes sont intégrés à l’intérieur de Mozilla / Firefox et permettent la validation en local sur votre machine, sans envoyer de HTML à un serveur tiers.

Mais depuis quelques temps, je dois de nouveau me plonger dans la création de sites, et elle me manquait. Donc je me suis penché sur les solutions nécessaires pour l’utiliser.

Puis finalement, sans trop savoir le pourquoi du comment, j’ai réussi à la faire fonctionner. J’ai reproduit avec succès l’installation sur deux autres ordinateurs et je vous livre ici la méthode pour la Lucid Lynx en 32 bits.

HTML validator est compilé pour utiliser la librairie libstdc++5. Or, sur Ubuntu, ce n’est pas la dernière version existante (c’est la libstdc++6).Si vous essayez d’installer directement l’extension, vous aurez le message d’erreur suivant:

error while loading shared libraries: libstdc++.so.5: cannot open shared object file: No such file or directory

Installation de la librairie libstdc++5 sur Ubuntu

La première chose à faire est de trouver cette librairie et de l’installer. Pas de chance, les liens vers les sites Ubuntu des anciennes versions proposant cette librairie sont morts, mais heureusement, on peut la trouver chez Debian et l’installer sans problème. J’ai utilisé la version Lenny (stable)/ i386 sur le miroir ftp.de.debian.org/debian

Installation des paquets supplémentaires

Certains paquets seront nécessaire par la suite, ajoutons les directement, cela évitera les problèmes de dépendances:

apt-get install libosp5 libnspr4-dev

Il faudra aussi modifier le fichier /etc/profile pour ajouter la ligne suivante en toute fin de fichier:

export LD_LIBRARY_PATH=$LD_LIBRARY_PATH/usr/lib/xulrunner/

Ensuite, fermez votre session et reconnectez vous pour que cela soit pris en compte.

Installation des éléments nécessaires au module HTML Validator

Quelqu’un a eu la bonne idée de packager les différents éléments nécessaires au fonctionnement du module, et de les mettre sur un PPA. Par contre, impossible d’utiliser le ppa, il ne liste pas les paquets qui nous intéressent… Mais on peut y accéder directement en suivant cette adresse.

Installez les paquets « data » et html-validator pour votre version. Dans mon cas: htmlvalidator-data_0.8.5.8+svn65-0ubuntu1~ppa1_all.deb et htmlvalidator_0.8.5.8+svn65-0ubuntu1~ppa1_i386.deb. Vous pouvez les télécharger et les installer en ligne de commande, ou le faire graphiquement, tant que vous commencez par le paquet « data ».

Installation du module

Si tout est présent, en redémarrant Firefox, vous verrez le module présent dans la liste des modules. Mais il vous dira que ce module n’est pas compatible avec la version de Firefox. Dommage…

Rassurez vous, les éléments nécessaires au fonctionnement sont installés. Il suffit maintenant d’aller sur le site de l’extension et de télécharger le module pour Firefox, et de l’installer normalement.

Redémarrez Firefox, et le module sera opérationnel.

Les idées sur lesquelles je ne me suis pas penché

Tout simplement parce que la méthode ci dessus fonctionne. Ce n’est peut être pas le plus propre, mais je manque de temps pour tout défricher.

  • Si on faisait croire à Firefox que la libstdc++6 est la libstdc++5 en créant un lien adéquat? Je ne connais pas les différences entre les deux versions.
  • Peut on utiliser wine pour faire tourner Firefox win32 et l’extention Tidy HTML Validator ?
  • Contacter le mainteneur du PPA pour savoir pourquoi il ne liste pas les paquets html-validator et s’il peut corriger ceux ci pour qu’il ne soit plus nécessaire d’installer l’extention par la suite (et suivre les mises à jour avec le gestionnaire des paquets)
  • Contacter le mainteneur de l’extention Tidy HTML Validator pour lui soumettre la méthode, et voir s’il peut proposer une extension directement compatible avec Ubuntu.

Si vous avez du temps…

Communiquer par un tunnel crypté SSH avec votre serveur comme relai (depuis Linux)

tunnelierLorsque vous êtes en déplacement, connecté en wifi à une borne gérée par on ne sait qui, il est délicat d’accéder à vos comptes bancaires ou votre messagerie en ayant l’esprit tranquille.

En effet, rien n’empêche le propriétaire du point d’accès de surveiller tous les échanges sur cette borne, ou un pirate de sniffer les communications.

Il est possible d’utiliser votre serveur qui tourne à la maison, (voire même un serveur kimsufi, dédibox, ou autre), comme relai pour vos communication, à la fois pour la navigation web et pour les mails. L’important étant que vous ayez confiance dans la machine qui va vous servir d’intermédiaire et du réseau sur lequel elle est connectée.

L’avantage, c’est que c’est rapide et simple à mettre en place, même au dernier moment.

Précisions

Un tunnel ssh ne permet de passer que des protocoles basés sur TCP, au contraire d’un VPN qui permet de transporter tout type de trame IP et non IP en plus d’apporter un routage complet. Ce n’est donc pas un VPN au sens réel du terme, mais cela va vous permettre d’utiliser la sécurité du SSH sur la partie du réseau qui n’est pas fiable.

Creusons le tunnel

Votre ordinateur relai devra, bien évidemment, avoir un serveur SSH accessible depuis l’extérieur. L’idéal étant de pouvoir s’y connecter par clef plutôt que par mot de passe, ce qui vous permettra de fermer l’authentification par clef et de limiter les attaques. Mais les deux fonctionnent.

Je vous laisser lire la documentation pour mettre en place un serveur ssh si vous ne savez pas encore le faire.

Nous allons donc lancer une connexion vers notre serveur, et « binder » (lier) cette connexion à un port local afin que tout ce qui arrive sur le port local soit transféré sur la connexion SSH (et vice versa). Dans un terminal, qu’il faudra laisser ouvert tout le temps de la session, entrez ceci:

ssh -D 1234 utilisateur@serveur_relai

Un man ssh vous donnera plus de détails sur le fait que l’option -D fait que SSH se comporte comme un serveur SOCKS et vous rappellera que seul root peut utiliser les ports privilégiés. Nous utilisons arbitrairement le port 1234, mais vous pouvez utiliser n’importe quel port local supérieur à 1024 (lancé par un utilisateur non root) à condition qu’un service ne tourne pas déjà sur ce port.

Si votre serveur ssh ne tournait pas sur le port par défaut, vous pourrez alors utiliser cette commande en précisant le port de votre serveur:

ssh -D 1234:port_ssh utilisateur@serveur_relai

par exemple

ssh -D 1234:443 utilisateur@serveur_relai

ou

ssh -D 1234 -p 443 utilisateur@serveur_relai

Si vous fermez le terminal dans lequel vous avez ouvert le tunnel, la communication serait fermée et vos logiciels ne pourraient plus sortir. Il faudra donc ne pas le fermer tout le temps de la session.

Hey Ho, Hey Ho, on rentre … dans le tunnel

Maintenant que nous avons créé notre tunnel, il faut indiquer aux logiciels de l’utiliser.

Par exemple, pour firefox:

menu Édition > Préférences > Avancé > Réseau > Paramètres

Utilisez un proxy SOCKS qui est donc votre ordinateur (point de départ de la connexion SSH) sur le port indiqué (1234 dans ce cas) tel que ci dessous

Paramétrage pour Firefox

Pour vous convaincre que vous passez par votre serveur et non par la connexion wifi en cours, allez visiter un site comme http://www.monip.org/ qui vous montrera votre adresse IP externe. Si votre serveur a une IP fixe, vous reconnaitrez facilement votre IP. Sinon, visitez le site, un coup sans proxy, un coup avec, et vous verrez que l’ip n’est pas la même.

Par exemple, pour thunderbird:

Les avantages de cette solution, pour envoyer du mail, sont:

  • vous n’aurez pas à modifier le serveur SMTP d’envoi à chaque fois, même si des extentions existent pour compenser ce problème.
  • pas d’interception de vos mails par un éventuel proxy ou sniffer sur le réseau
  • l’adresse IP d’expédition est celle de votre serveur, pas celle de votre emplacement actuel (vie privée respectée)

Rendez vous à menu Édition > Préférences > Avancé > Réseau et espace disque > Paramètres et paramétrez tel que sur l’image suivante:

Paramétrages de mozilla thunderbird

Lorsque vous enverrez un mail, il passera par le tunnel et sera donc réellement envoyé par votre serveur relai vers votre propre fournisseur d’accès, indépendamment du FAI depuis lequel vous êtes actuellement connecté.

Pour les autres logiciels:

Le principe du paramétrage est identique aux exemples ci dessus. Cherchez dans leur configuration comment utiliser un proxy socks.

Ça peut aussi ne pas fonctionner!

En effet, si un proxy est paramétré sur votre réseau (pas chez vous, là où vous êtes connecté) et qu’il ne laisse pas passer le ssh, vous êtes bloqué. Mais il existe parfois des solutions:

  • Si le blocage du ssh est dû aux ports qui sont autorisés, il vous faudra mettre votre serveur ssh (chez vous) en écoute sur un de ceux ci. Il y a de fortes chances pour que le http et le https soient autorisés (sinon le proxy ne servirait à rien, autant débrancher le câble…).
  • Si le blocage est dû à l’analyse des flux par le proxy et que le ssh est refusé, il faudra passer par un tunnel http dans lequel vous ferez passer un tunnel ssh (ou ce que vous voudrez). Vous pouvez utiliser l’excellent http-tunnel qui vous sortira de l’impasse.
  • Si le proxy utilise un filtrage applicatif en plus du reste… c’est que l’admin est un acharné et que vous n’arriverez pas à sortir par cette voie.

Notez qu’il est possible de faire la même chose avec putty et Windows mais je vous laisser faire ça seuls, n’ayant plus de licence depuis longtemps, et encore moins l’envie de me salir les mains avec ça.

A lire aussi:

Linux goes on!

Quelques petits détails permettent de voir que l’avancée de linux continue. En particulier lorsque de grands groupes font l’effort de se rendre compatible avec les linuxiens (ou GNUciens si on veut être rigoureux).

Ce doit être salué et encouragé, si on veut que cela continue.

Ça ne date peut être pas d’aujourd’hui, mais je viens juste de le découvrir: toutes les radios du groupe NRJ (NRJ, nostalgie, chérie FM, rire et chansons,…) détectent que vous êtes sous linux et vous proposent de télécharger un fichier .m3u vous permettant d’écouter les radios dans votre lecteur préféré au lieu d’utiliser le player flash intégré à la page.

Et ça fonctionne! Alors que RTL ou France Info ne passent pas  (ou si peu) avec ce $*µ%§£* de player flash… Vivement que HTML5 soit utilisé.

Capture du site de la radio Nostalgie

Capture du site de la radio NRJ

Capture du site de la radio NRJ

Notez quand même la différence de ton employé sur NRJ. On voit tout de suite qu’on n’est pas sur la même tranche d’âge… 😉

Le fait de fournir un fichier m3u va beaucoup plus loin que simplement éviter flash: l’adresse du flux étant présent dans le fichier, il est possible simplement d’ajouter simplement la radio à des programmes existants ou personnels sans faire de rétro-ingenierie compliquée.

Volonté d’ouverture au libre ? A voir le site avec du flash partout, ce n’est pas certain. Volonté de faciliter l’écoute au plus de public possible pour augmenter les parts de marché ? Peut être. Malheureusement, je n’ai réussi à joindre personne chez eux qui soit à même de répondre à la question (voire même, pas au courant du tout ).

Peu importe. NRJ n’est pas une radio que j’écoute véritablement (problème de génération, sans doute), Nostalgie un peu plus. Mais j’ai eu des demandes parmi mes clients équipés avec linux d’écouter des webradios. Je sais désormais lesquelles conseiller.

En tous cas, ça prouve au moins plusieurs choses: chez NRJ, ils savent ce qu’est linux, ils ne considèrent pas leurs visiteurs linuxiens comme une minorité négligeable et ils ne considèrent pas que leur modèle web économique oblige a être sur le site pour écouter la radio afin d’être obligé de voir plusieurs publicités avant d’obtenir le moindre son.

Run, Tux, run!

Délai d’installation des extensions de Firefox

Vous avez remarqué que lorsque vous voulez installer une extension dans Firefox, vous devez attendre un certain délai avant de pouvoir cliquer sur le bouton qui vous permet de lancer l’installation.
Il est possible de modifier ce délai pour ne plus avoir à attendre, ou pour fixer un délai trèèèès long pour empêcher l’installation d’extensions sur un poste en libre service (bien sûr, si l’utilisateur connait l’astuce, cela ne l’empêchera nullement, mais cela est suffisant pour des postes dans des écoles, par exemple).

  • Ouvrez firefox
  • dans la barre d’adresses, tapez about:config
  • validez le message d’avertissement en cliquant sur le bouton je ferais attention, promis
  • Dans la barre de filtre, entrez security.dialog_enable_delay
  • Double cliquez sur la ligne affichée
  • Modifiez la valeur selon ce que vous désirez faire:
    • 0 pour pouvoir installer les extensions sans attendre
    • 2000 (valeur par défaut à l’installation) pour attendre environs 3 secondes
    • 999999999 pour devoir attendre 11 jours 27 minutes et une poignée de secondes avant de pouvoir cliquer sur le bouton (calcul validé par des scientifiques grâce à un pifomètre laser de dernière génération)(en fait, la valeur entrée est en millisecondes, à vos calculettes)
  • Validez votre choix

Inutile de redémarrer firefox, le changement est immédiat.

Vous pouvez tenter d’installer une extension par le site http://extensions.geckozone.org/Firefox et vérifier vos réglages

delai_installation_extension

delai_installation_extension

Mettre en avant l’onglet actif de firefox

Avec les couleurs par défaut de firefox, en particulier si vous souffrez de déficience visuelle, il n’est pas toujours facile de savoir sur quel onglet vous êtes, et vous fermez parfois un mauvais onglet.

Même s’il est possible d’annuler la fermeture de l’onglet lorsqu’on se rend compte de son erreur, il est aussi très facile de modifier les couleurs affichées et de mettre visuellement l’onglet actif en avant.Pour vous permettre de voir le résultat obtenu, voici un avant/après:

onglets_firefox_default

onglets_firefox_default

onglets_firefox_apres

onglets_firefox_apres

Bien sûr, les couleurs sont personnalisables, tout dépend du résultat que vous désirez obtenir.

    1. Ouvrez nautilus par Raccourcis/Dossier personnel (pour KDE, lancez votre navigateur de fichier)
    2. Affichez les fichiers cachés (cochez Affichage/Afficher les fichiers cachés)
    3. Ouvrez le dossier .mozilla
    4. Ouvrez le dossier firefox
    5. Ouvrez le dossier xxxxx.default (où xxxxx est différent d’un compte à l’autre)
    6. Ouvrez le dossier chrome
    7. Renommez le fichier userChrome-sample.css (ou userChrome-example.css) en userChrome.css (cette opération permet de le faire prendre en compte par Firefox)
    8. Cliquez avec le bouton droit et choisissez Ouvrir avec éditeur de textes
    9. Insérez le contenu suivant à la fin du fichier:
tab {
-moz-appearance: none !important;
}
tab[selected="true"] {
background-color: #F2F547 !important;
color: black !important;
}
tab:not([selected="true"]) {
background-color: #DEDED7 !important;
color: gray !important;
}
  1. Sauvez le fichier
  2. Fermez les fenêtres du navigateur de fichier (vous n’en avez plus besoin)
  3. Fermez et relancez Firefox

Pour aller plus loin

  • Vous pouvez spécifier les couleurs par leur nom normalisé (grey, black, white, …), par leur code couleur (#FFC2D1) ou par leur valeur RGB (en utilisant rgb(200,150,82) )
  • L’onglet actif est défini dans le paragraphe tab[selected= »true »], les onglets non actifs sont définis dans le paragraphe tab:not([selected= »true »]).
  • Vous trouverez des exemples de personalisation à l’adresse http://www.mozilla.org/unix/customizing.html
  • Le fichier est lu au chargement de firefox, mais si vous ne relancez pas le navigateur après avoir sauvegardé des modifications dans le fichier (donc, si vous laissez firefox ouvert pour continuer votre navigation), il peut arriver que firefox se fige. Redémarrez votre session.

Installer firefox 3 sur Acer Aspire One (linpus)

Limpus pose quelques problèmes pour installer Firefox3 à la place de Firefox2, mais on peut y arriver.

D’autres méthodes (qui n’ont pas fonctionné pour moi) se trouvent sur le net, mais ma connaissance limitée du système de Yum m’a fait chercher une autre solution.

Téléchargez le paquet suivant: firefox-3.0.1

Par défaut, il va aller se mettre dans votre répertoire Downloads.

Ouvrez un terminal (Alt+F2, terminal, validez), puis tapez le code suivant:

  • cd Downloads
  • sudo tar jvfx firefox-3.0.1.tar.bz2 –directory /opt ( /!\ ce sont 2 tirets devant le mot directory)
  • sudo chown -R user /opt/firefox (on donne les droits à l’utilisateur sur ce dossier)
  • sudo ln -s /usr/lib/mozilla/plugins/* /opt/firefox/plugins (on lie les plugins installés de FF2 pour FF3)
  • cd /usr/bin
  • sudo mv firefox xfirefox (on renomme l’ancien lanceur de firefox en autre chose)
  • sudo ln -s /opt/firefox/firefox firefox (on recrée un lanceur vers la version 3 de firefox, ce qui permet de ne pas avoir à toucher les menus)

Fermez toutes les fenêtres de firefox, puis lancez le de manière habituelle.

Allez ensuite dans « Aide », « Rechercher des mises à jour » et mettez firefox à jour. Vous avez ainsi la dernière version.

MAJ du 17/08/2009:

Certaines personnes ont eu des problèmes pour lancer firefox après installation mais n’ont pas répondu à mes questions pour me permettre de trouver le problème.
Mais si vous n’arrivez plus à lancer firefox, rien n’est perdu:
Vous pouvez lancer l’ancien firefox: après ALT + F2, entrez xfirefox pour lancer l’ancien firefox.

Vous pouvez aussi remettre l’ancien firefox en place pour y accéder depuis les lanceurs:

dans un terminal:

  • sudo rm -f /usr/bin/firefox
  • sudo mv /usr/bin/xfirefox /usr/bin/firefox (on remet l’ancien firefox à sa place)
  • Ensuite, rien n’empêche de recommencer les opérations quand vous saurez pourquoi ça n’a pas marché du premier coup.