Une extension Chrome pour les daltoniens

Selon l’American Academy of Ophthamology, environ 7 % de la population mondiale, soit des centaines de millions de personnes, ne distinguent pas le rouge et le vert car elles sont daltoniennes.

Ce léger handicap peut être contourné en appliquant un algorithme spécifique pour remplacer dynamiquement le vert et le rouge par d’autres couleurs plus adaptées. Il existe même un outil, Color Oracle, qui permet de simuler la vision d’un daltonien pour adapter au mieux le design d’un site web. Mais trop peu d’éditeur s’attache à ce « détail ».20140213160110-Screen_Shot_2014-02-14_at_5.30.31_AM-small.fullPragmatique, Animesh propose donc d’adresser le problème directement dans le navigateur, sans tenir compte de la capacité des entreprises à améliorer le niveau d’accessibilité de leur site. Il développe donc actuellement une extension pour Chrome, le navigateur de Google. Cette dernière permettra à l’internaute de choisir et régler les paramètres en fonction de sa vision.

Lire la suite sur http://www.greenit.fr: http://www.greenit.fr/article/logiciels/une-extension-chrome-pour-les-daltoniens-5171

TOX, une alternative libre à Skype?

TOX est un logiciel prometteur de messagerie, téléphonie IP et vidéoconférence multi-plateforme libre et ouvert qui offre à ses utilisateurs les mêmes fonctionnalités que Skype sans que leur vie privée ne soit révélée.

En plus d’être un client libre et gratuit, TOX propose des fonctions intéressantes telles que:

  • Fonctions de messagerie instantanée facile et sûre
  • Il existe un client en console (et même deux!)
  • Appels vidéos totalement cryptés
  • Une interface utilisateur facile d’utilisation
  • Pas de messages publicitaires ou de paiement à effectuer pour débloquer des fonctionnalités
  • Le code de l’application est disponible par l’intermédiaire d’un dépôt Git

tox

Vu que j’ai eu des demandes répétées pour remplacer Skype depuis la révélation de PRISM, je vais m’y pencher sérieusement. Attention: ce n’est pas compatible avec Skype! Il faut un client TOX à chaque extrémité de la communication. Ce n’est pas un problème pour mes clients qui sont plus attachés à la confidentialité de leurs communications qu’à l’utilisation d’un logiciel particulier.

Pour plus d’infos, vous pouvez consulter le site web (fr), le wiki (en) ou le dépôt Git.

Utilisation de Venom sur Ubuntu

J’ai installé le client officiel Venom depuis la page de téléchargements sur Ubuntu 12.04 64bits sans problème (dépendances nécessaires: libgtk-3-0 (>= 3.4.1), libjson-glib-1.0-0 (>= 0.14.2), libsqlite3-0 (>= 3.7.9)) sans difficulté.

Après lancement de Venom, je me suis demandé comment trouver l’identifiant unique généré à l’installation… C’est en effet cet identifiant que vous devrez transmettre à votre correspondant pour lui permettre de vous contacter.

En fait c’est simple, il suffit de cliquer sur la petite flèche blanche à droite du nom d’utilisateur et choisir Edit user pour modifier votre pseudo et obtenir l’ID que vous copierez facilement dans le presse papier grâce que bouton dédié. Mauvais point, le logiciel est en anglais…

Il ne vous reste plus, ensuite, qu’à transmettre cet ID à votre correspondant par mail ou autre moyen pour qu’il puisse vous ajouter à sa liste.

Même en l’absence de serveur centralisé gérant les pseudos, personne ne peut prendre votre identité auprès de vos correspondants puisque c’est l’ID qui est utilisé, et nom le pseudo. Mais comme les humains interprètent mieux les lettres que les chiffres, c’est le pseudo qui sera affiché dans la liste des utilisateurs.

tox_param

Utilisation de Venom sur Windows 7

Le client est fourni sous forme d’un zip, autant pour Venom que pour l’autre client QT Gui. Un installateur aurait été plus simple pour les néophytes, mais tout est inclu dans le zip, donc pas besoin d’installation.

Il suffit d’extraire les fichiers de l’archive pour lancer venom.exe.

Une fois lancé, message du pare-feu de Windows sur lequel il suffit de cliquer sur Autoriser l’accès.

Le client est identique à celui de linux, donc les réglages sont au même endroit. Mauvais point, il est en anglais.

J’ai envoyé une demande de contact depuis windows vers linux, et linux m’a affiché le message suivant au bout de 15 secondes

venom_add_contact

Il suffit ensuite de cliquer sur le correspondant dans la liste pour ouvrir une fenêtre de chat classique.

Attention, il y a un délai d’environs 45 secondes avant lequel vous pouvez envoyer les messages. Passé ce délai, c’est vraiment instantané tant que l’échange continue, mais dès que vous arrêtez de communiquer quelques secondes, le délai reprend. Je pense qu’il s’agit du délai de création du canal de communication.

Juste après l’acceptation d’un utilisateur, vous voyez son ID dans la liste des contacts, mais après quelques secondes, c’est son pseudo qui apparaît.

Echange de fichiers

  • J’ai fait plusieurs tests, parce que j’avais des résultats étranges:
  • de linux à linux, pas de soucis, ça fonctionne
  • de linux à windows, comme disait Garcimore, « des fois ça marche, des fois ça marche pas« . De Windows à linux, pas de soucis.
  • Je n’ai pas pu tester de windows à windows, je n’en ai qu’un en machine virtuelle ((et j’ai un peu la flemme d’installer windows dans une autre machine, vu le peu que je m’en sert))

De plus, on voit clairement que Venom est plutot un client linux, l’arborescence affichée dans la fenêtre d’enregistrement des fichiers est celle de gnome. Il faut vraiment tout dérouler pour accéder au bureau windows.

Conclusion et remarques en vrac

  • Pour le chat, pas de problème, ça fonctionne assez bien de linux à linux. De windows à linux, j’ai eu des soucis de pertes de messages après inactivité.
  • Pour l’échange de fichiers, linux à linux, pas de problème. De windows à linux non plus. Par contre, de linux à windows, c’est pas top.
  • Pour la visio, ce n’est pas encore implémenté dans les clients, seulement dans le coeur
  • Les clients sont en anglais, et il n’existe pas de fichier d’internationalisation.
  • Le client windows Qt-Gui consiste en un seul fichier exécutable, plus simple à utiliser, mais c’est dommage de l’avoir fourni dans un zip, d’autant qu’il ne fait que 14Mo. Mais bon, il ne fonctionne pas (messages perdus) et n’est qu’une version développeurs non aboutie.
  • Les problèmes que j’ai eu sous windows proviennent peut être du fait que mon W7 tourne sous virtualbox, et que vu qu’il me sert à faire toutes sortes de tests bizarres et risqués, il est peut être en vrac, mais comme peuvent l’être tous les windows que je dois remettre d’aplomb régulièrement.
  • Lors d’un échange de fichiers, les boutons pour enregistrer/annuler sont en blanc sur fond gris clais. Pas top, mais sur venom, tout peut se régler dans le css (/usr/share/venom/theme/default.css), à voir pour les autres.

tox_fichier

Bref, c’est un logiciel prometteur dont le développement est actif. Cependant, actuellement, seul le chat fonctionne et il est encore loin de pouvoir remplacer skype. A suivre et restester dans quelques mois.

Utiliser wget pour télécharger un site entier

C’est plus un pense bête qu’une astuce, et ça m’évitera de chercher encore une fois.

Pour l’anecdote, j’ai scripté cet usage afin de garder une copie de sauvegarde d’un site hébergé chez le prestataire d’un client qui a des « problèmes » avec celui ci. En cas de…je ne sais pas, mais au cas où, j’ai une copie de sauvegarde permettant une reprise sans avoir à tout recréer de zéro (images, mise en page, css,…). Et j’ai ainsi l’évolution des modifications sur les x derniers jours (une sorte de google cache en local)

Si vous voulez télécharger un site entier, peut être pour le visiter off-line, wget peut le faire . Par exemple:

$ wget \
     --recursive \
     --no-clobber \
     --page-requisites \
     --html-extension \
     --convert-links \
     --restrict-file-names=windows \
     --domains website.org \
     --no-parent \
         www.website.org/tutorials/html/

Cette commande va télécharger le site  www.website.org/tutorials/html/.

Les options sont:

  • –recursive: télécharge le site web entier.
  • –domains website.org: ne suit pas les liens pointant hors du domaine website.org.
  • –no-parent: ne suis pas les liens pointant hors du dossier tutorials/html/.
  • –page-requisites: récupère tous les éléments qui composent la page (images, CSS et cie).
  • –html-extension: enregistre les fichiers avec l’extention .html.
  • –convert-links: convertit les liens afin qu’ils fontionnent localement (off-line).
  • –restrict-file-names=windows: modifie les noms de fichiers afin qu’ils fonctionnent aussi sur Windows.
  • –no-clobber: n’écrase pas les fichiers déjà existants (utilisé en cas de téléchargement interrompu et repris).

Il peut aussi être important d’ajouter les options --wait=9 --limit-rate=10K qui éviteront de surcharger le serveur qui vous fournit les pages et d’éviter, éventuellement, de vous faire blacklister par un admin un peu pointilleux.

  • –wait=X : attend X secondes entre chaque téléchargement
  • –limit-rate=XK : limite la bande passante utilisée à X Ko/s

Utiliser ces options permet plus de souplesse que de simplement utiliser l’option -m (mirror).

Notez que wget existe aussi sous windows.

source: http://www.linuxjournal.com/content/downloading-entire-web-site-wget

Changer la couleur de fenêtre de Pidgin

J’ai eu besoin de communiquer par IRC sur un chan particulier, mais j’ai été confronté à un problème auquel je ne m’attendais pas: les administrateurs utilisant mirc (qui utilise par défaut un fond noir), ou irssi (qui fonctionne en console…noire de base) avaient choisi d’avoir des couleurs de polices blanches et jaunes pour certains éléments.

Or, Pidgin utilise un fond blanc, ce qui fait que beaucoup de choses étaient illisibles ((et effectuer des sélections du texte pour arriver à le lire est fatiguant à la longue.)).

Empathy permet de changer les thèmes, et de voir les messages écrits en noir sans tenir compte de la couleur d’origine, mais ne m’affichait pas les personnes présentes dans le salon. Donc, il n’a pas été retenu comme solution.

Mais comme avec le libre, tout est faisable, et un simple changement de couleur devant être à ma portée, j’ai cherché comment modifier Pidgin, et j’ai fini par trouver.

Simple quand on le sait, mais quand on ne sait pas, c’est autre chose…

  • Tout d’abord, ne cherchez pas le dossier pidgin, mais bien purple, qui se trouve dans votre home (~/.purple)
  • Par défaut, pidgin utilise le thème GTK de votre environnement. Sinon, et seulement sinon, il crée un fichier gtkrc-2.0 dans le dossier ~/.purple.
  • Si vous utilisez un gestionnaire de fenêtre basé sur GTK et que vous ne voulez pas changer votre thème général, il faudra créer un fichier nommé gtkrc-2.0 dans le dossier ~/.purple qui apportera des modification à pidgin par rapport à votre thème général.
  • Vous mettrez dans ce fichier texte les informations que vous voulez selon la syntaxe que vous donne la FAQ de Pidgin.((si vous connaissez un peu le CSS, vous devriez comprendre comment fonctionne le fichier))

Dans mon cas, cherchant juste à modifier l’aspect des fenêtres, j’ai utilisé le code fourni:

# Create a style called "inverted" where the text and base (the base color behind the widget) are the reverse of typical.
style "inverted"
{
text[NORMAL] = "#FFFFFF"
base[NORMAL] = "#000000"
}
 
# Apply "inverted" to conversation entry box--where you type.
widget "*pidgin_conv_entry" style "inverted"
 
# Apply "inverted" to conversation history pane--where you read the conversation.
widget "*pidgin_conv_imhtml" style "inverted"

Après avoir relancé Pidgin, c’est tout de suite beaucoup plus lisible ((Il ne s’agit pas du chan qui m’intéressait, mais celui ci présente les mêmes caractéristiques et me sert d’exemple)).

Du texte en couleur, mais lisibleSources: http://developer.pidgin.im/wiki/Using%20Pidgin

Editer les pages web avant de les imprimer

Ne vous est il jamais arrivé de vouloir imprimer une recette, un article ou n’importe quelle information d’une page sans vouloir imprimer l’ensemble des commentaires, des pubs, des menus, des bannières, des boutons, … ?

Moi, c’est souvent.

Alors que j’imprime peu et que ça m’horripile d’imprimer des pages inutiles (sauvons les arbres, mangeons des castors), la partie qui m’intéresse est toujours coupée entre deux pages ou mise en page sur une largeur de 3 cm…

Au moment où je me décide enfin à chercher une solution pratique, korben fait un article sur le sujet, le jour même ((et c’est pas la première fois, il doit lire dans mes pensées)).

Ça s’appelle Print Edit et c’est une extension Firefox qui rajoute une option au menu d’impression et dans la barre de boutons permettant de sélectionner les cadres de la page pour les supprimer ou les masquer. Ça fonctionne très bien, il faut juste faire attention à ses sélections (elles se cumulent quand vous cliquez n’importe où) avant de supprimer, mais un bouton « undo » existe permettant le retour en arrière.

Traduisez les sites en un clic avec google

Ne pas se froisser avec l'Europe...

Lost in translation (Je suis perdu dans ma traduction)

Auparavant , google permettait l’accès à un outil permettant la traduction d’une page en un clic, en mettant un marque page dans la barre personnelle. Bien pratique pour naviguer sur des forums en norvégien, russe ou tagalog que je pratique peu mais qui sont parfois les seuls à contenir les infos que l’on cherche.

J’ai essayé de remettre la main sur la page en question ((google, traductions, outils, liens de traduction)) ,  mais impossible. Si vous savez où le retrouver, indiquez le moi dans les commentaires.

Heureusement, il est possible de refaire la même chose, puisque j’ai gardé une version sur l’une de mes machine. Il m’a suffit de reprendre l’adresse du raccourci.

Back to the future (retrouver la fonction en avance sur son temps)

Pour recréer le bouton, sous firefox, faites un clic droit sur la barre personnelle, et choisissez nouveau marque page. Nommez le Français (ou ce que vous voulez), puis copiez le code ci dessous dans le champ d’adresse:

javascript:var%20t=((window.getSelection&&window.getSelection())||(document.getSelection&&document.getSelection())||(document.selection&&document.selection.createRange&&document.selection.createRange().text));var%20e=(document.charset||document.characterSet);if(t!=''){location.href='http://translate.google.fr/translate_t?text='+t+'&hl=fr&langpair=auto|fr&tbb=1&ie='+e;}else{location.href='http://translate.google.fr/translate?u='+escape(location.href)+'&hl=fr&langpair=auto|fr&tbb=1&ie='+e;};

Enregistrez et rendez vous ensuite sur un site « en étranger » (par exemple http://edition.cnn.com/ ou Ubuntu, c’est vraiment le cirque en Allemagne ) puis cliquez sur le bouton du marque page créé. Le site sera automatiquement traduit.

A simple plan (Faisons simple)

Il y a une méthode encore plus simple! Faites glisser le lien ci dessous (ne cliquez pas dessus, faites le glisser) dans votre barre personnelle puis lâchez le. Vous aurez le bouton souhaité.La méthode est identique avec Opera, sauf qu’il faut appuyer sur majuscule pour lâcher le bouton en barre d’outils.

Français

Plus loin (que le bleu du ciel)

Si vous voulez des boutons dans d’autres langues, il suffit de modifier les « fr » du code par l’abréviation de la langue désirée.

Cette méthode doit pouvoir fonctionner avec les autres navigateurs et les autres systèmes d’exploitation. Si ça marche pour vous, merci de l’indiquer dans les commentaires.

Hosts (reur et damnation), la ‘route’ sera longue…

J’ai découvert avec stupeur l’article de Génération Linux qui cite un article de TF1 expliquant comment et pourquoi  ((enfin, le pourquoi n’est pas très clair)) supprimer les fichier hosts d’un ordinateur sous linux (GNU/linux).

(Outre le fait que je suis en phase avec benjamin sur ce qu’il faut penser sur TF0) Je vais vous expliquer réellement à quoi il sert, et comment s’en servir un peu plus (vu que benjamin ne le fait pas). Et je vais le faire à un niveau d’explication qu’un lecteur de TF0 puisse comprendre. Mais je vous le dis tout de suite:

Ne supprimez pas votre fichier /etc/hosts!

Principe de fonctionnement

Lorsque vous voulez aller visiter le site de TF0 ((A publier des bêtises pareil, c’est eux qui vont me servir de cobaye, tant pis)) , vous allez taper l’adresse tf0.fr dans la barre d’adresse, pas leur adresse IP. Parce que c’est plus simple à se souvenir. Or, les ordinateurs communiquent entre eux avec l’adresse IP, parce qu’ils sont conçus comme ça ((et surtout parce que ça fonctionne, pas seulement pour enbêter les téléspectateurs de TF0)). Votre ordinateur va donc s’adresser à un service de DNS (domain name system (« système de nom de domaine ») qui va faire la correspondance entre l’adresse que vous connaissez, et l’adresse IP du site auquel s’adresser.

C’est un peu le GPS de l’informatique: vous connaissez l’adresse, il vous dit où ça se trouve. Et c’est comme ça pour TOUS les services réseau.

Mais, historiquement, (c’est à dire quand j’étais plus jeune non rien), les ordinateurs n’étaient pas connectés à internet. Ils n’étaient même parfois pas connectés du tout (( je sais, c’est l’horreur, la préhistoire…Incroyable mais vrai, ni wifi, ni 3G!)) mais les services réseau nécessitaient quand même d’avoir leur réponse même en l’absence de DNS.

Donc, les informaticiens ont décidé ((arbitrairement, je sais, mais les informaticiens sont comme ça)) d’utiliser un fichier qui ferait la correspondance entre un nom et une adresse IP. Et il faut bien admettre que ça marche! Et que c’est pratique! On le verra bientôt.

De plus, ce fichier étant local, la réponse est plus rapide que d’aller interroger un serveur chez votre FAI, même s’ils répondent assez vite.

Z’en ont de la chance, les linuxiens!

Ce système de fonctionnement n’est pas spécifique à linux, windows possède le même, inspiré de Unix lui aussi. C’est le fichier hosts que vous trouverez dans windows\system32\drivers\etc\hosts (pour XP)

Comparons un fichier hosts et un fichier hosts…:

hosts-linux

hosts-linux

hosts-windows

hosts-windows

Que remarque t-on?

  • Sous linux, on peut lire le fichier dans une console et c’est plus pratique,
  • Sous linux, on peut avoir de la couleur, et c’est beau,
  • Sous linux, on utilise le fichier hosts (en tout cas en ce qui me concerne) alors que sur windows il est là, mais atrophié et malheureux, sans pour autant être anémique vu qu’il a plus de commentaires que d’utilité.
  • Les deux sont identiques, au moins dans l’aspect. Une IP, un nom.

Comment se servir du fichier hosts?

Vu que le fichier est là, autant l’utiliser. Comme il est interrogé par défaut avant la résolution DNS, on peut le modifier et s’amuser.

Dans ce fichier, que vous devrez éditer avec les droits root, ajoutez la ligne suivante:

82.242.245.98          www.tf1.fr

Puis ouvrez votre navigateur pour aller sur www.tf1.fr. Vous constaterez que MON DIEU, MA SOCIÉTÉ VIENT DE PRENDRE POSSESSION DE TF1 ET NOUS SOMMES LES MAITRES DU MONDE!!!

Ah non, c’est juste que mon ordinateur croit que pour aller sur TF1, il faut se rendre à l’adresse Absolacom… ((/me retrouve un rythme cardiaque correct)).

Tiens, ça me donne une idée ((autre que pourrir les ordinateurs de mes collègues, c’est pour ça qu’il faut les droits root. Ah, on me souffle dans l’oreillette qu’avec windows on peut sans droits particuliers… A vérifier de votre côté.)): et si j’indiquais dans mon fichier hosts l’adresse de toutes ces vilaines publicités qui apparaissent sur mon ordinateur?

Eh bien, au lieu d’attendre des heures que google analytics veuille bien répondre avant de m’afficher la page, ou avoir des sites de casino, ou de jeunes filles slaves  voulant à tout prix chatter avec moi (( ce que je peux comprendre)) ou des sites voulant augmenter mon anatomie ((ce que j’ai du mal à comprendre)) , j’aurais une erreur, certes, mais je verrais le reste de ma page. Plus vite, mieux, plus agréable ((presque du Daf Punk)). Vous trouverez plein d’endroits qui vous donneront une liste à ajouter à votre fichier hosts en cherchant un peu sur le net.

Regardez dans mon hosts, la solution pour éviter le rickroll s’y est cachée: saurez vous la retrouver?

Comme je choisis le nom et l’IP à insérer, je peux aussi y indiquer mes machines locales. Ainsi, si je veux faire un ping ou un ssh sur mercure (un de mes postes), je peux le faire avec son IP ou le nom que je lui ai donné dans ce fichier. Pas besoin de DNS sur un petit réseau!

Cool! Je vais pouvoir mettre toutes les adresses de l’internet dans mon fichier hosts et je n’aurais plus besoin de DNS pour naviguer!

Oui, en principe. En pratique, quand ce fichier atteint une certaine taille, il génère l’effet inverse de celui recherché: c’est long à chaque requête.

Et puis c’est surtout la mise à jour qui est laborieuse. Imaginons que google change d’IP, vous ne pourriez plus atteindre leur site tant que vous n’aurez pas modifié le fichier hosts, ce qui est compliqué quand il y a beaucoup d’entrées.

Même pas peur! Et si je le supprime, mon fichier hosts, ça donne quoi?

Ça donne que TF0 pourra à nouveau afficher des pubs sur votre ordinateur. Mais ça va surtout mettre le b…l dans les services réseau qui vont vouloir s’adresser à localhost et qui n’auront plus l’IP correspondante ((je sais, mais c’est bête, un ordinateur)). Un certain programme ((que je ne citerais pas)) se rabat sur ‘localhost’ quand le site demandé ne répond pas (timeout) et repère l’adresse 127.0.0.1 pour passer le message disant qu’il y a un problème. Sauf que s’il n’y a plus le fichier hosts, il n’y a plus de 127.0.0.1 pour localhost, donc le programme est en timeout et se rabat sur localhost qui passe en timeout et le programme se rabat sur localhost qui…. ((comment ça, je l’ai déjà dit?))

Bref, que du bonheur grâce à TF0 ((et ses rédacteurs)).

Résumons un peu:

  1. Le fichier hosts n’a un rôle de filtrage du web que si on lui a demandé de le faire. Le supprimer n’apporterait qu’un comportement non désiré à ce niveau (sauf pour les publicitaires)
  2. Que l’adresse soit présente ou pas dans le fichier hosts, tant qu’un DNS est présent sur le réseau, et l’ordinateur paramétré pour l’interroger, on accèdera au site choisi.
  3. Le fichier hosts n’est pas inutile pour le fonctionnement même de l’ordinateur. Amusez vous à le supprimer sur windows, histoire de rigoler ((puis redémarrez en console, utilisez vi pour le recréer. Comment ça c’est pas possible?!?))
  4. Le fichier hosts n’est pas créé par votre FAI ou par les serveurs DNS. Il ne contient QUE ce que vous y mettez. Dans le cas contraire, ce serait inutile de le supprimer, puisqu’il serait recréé à chaque connexion. ((l’auteur confond sans doute avec le fichier /etc/resolv.conf))
  5. L’auteur ne sait pas lire un man, l’option -f de rm sert à ne pas avoir de demande de confirmation dans tous les cas, certainement pas à effacer un fichier protégé en écriture, qu’il soit protégé ou pas ((ça veut dire quoi, protégé? J’ai les droits ou pas de le supprimer?))

Conclusion

  1. TF0 fait une grande confiance à ses rédacteurs
  2. Le niveau linux chez eux  est le même que le niveau auquel je place leurs émissions
  3. Je vais me prendre un procès si je ne supprime pas leur nom dans mon article (checked)
  4. Faut pas toucher à mon linux quand je voulais dormir le dimanche matin mais que les moustiques m’agressent!

PS: supprimez la ligne que je vous ait fait ajouter au fichier hosts si vous voulez retourner sur TF1 et pas sur le site de ma société.

La faiblesse du libre, c’est aussi sa communauté.

SharkAvong 1.0 est enfin disponible!

Nous étions nombreux à attendre la sortie de la version 1 avec impatience. Les développeurs qui passaient sur le forum laissaient sous entendre que la sortie se ferait avant la fin du mois, et ils ont tenu parole! SharkAvong 1.0 est arrivé!

Au menu, beaucoup de nouveautés, dont certaines attendues depuis longtemps. Jugez plutôt:

  • support de l’internationalisation. L’anglais et le brésilien sont déjà disponibles, le français est en cours.
  • splash screen à l’ouverture du logiciel, avec indication du statut!
  • binaires disponibles pour les plus grandes distributions (Ubuntu)!
  • nouveau thème de couleurs, nouveau thème d’icones par défaut
  • application skinnable (même si les skins ne sont pas encore disponibles)
  • génération d’un fichier de log dès le lancement, facilitant la recherche de bugs
  • on peut à tout moment accéder à la fenêtre d’identification (enfin!)
  • les derniers éléments non GPL ont été supprimés!
  • Installable sur Windows XP!!! (même si ça reste en beta) Bientôt sur Seven(W7)!
  • et beaucoup d’autres bugs éliminés!

La mise à jour vous sera proposée au lancement du logiciel, et je vous invite à la suivre de façon automatique, tout s’est très bien déroulé pour moi.

De qui se moque t-on?

Là, toute de suite? De vous. Et c’est moi qui me moque.

SharkAvong n’existe pas. Enfin, pas sous ce nom. Inutile de le chercher sur google, vous ne le trouverez pas au détail. Je me suis bien assuré de n’égratigner personne.

Mais j’en ai eu marre!

Marre des nouvelles qui n’annoncent rien, des infos qui n’en sont pas, des pseudo-journalistes qui ne sont ni journalistes, ni même approchants d’un pseudo quelque chose.

Marre de lire des articles dont le seul but est d’employer des mots clefs destinés à faire augmenter le nombre de visiteurs (malheureusement, ça fonctionne…).

Marre des blogs sur lesquels il faut s’enregistrer pour un commentaire demandant des éclaircissements.

Marre des articles « d’actualité » non datés qui datent de plusieurs années en arrière.

Marre des fanatiques du libre qui font du bruit pensant faire de la publicité.

Parce qu’il est là, le problème.

Revenons au début (traveling arrière, camera zoom avant): le pseudo article que vous avez lu au dessus est une copie d’un article que j’ai lu sur le net. Copie à l’identique ((exception faite des fautes de grammaire et d’orthographe que je ne peux me résoudre à laisser dans un de mes textes)), aux liens près. Bien qu’il n’y en ait aucun…

Or, que dit cet article? Qu’avez vous appris à sa lecture?

Rien. Ni à quoi sert le logiciel, ni où le trouver, ni l’emplacement de la communauté… Rien.

Toujours est il que cet « article », et toutes les copies presque à l’identique repris sur tous les autres blog remplissent les moteurs de recherche de bruit, masquant plus ou moins fortement le site réel du logiciel qui se trouve relégué à la 38e page de google.

Et des articles comme ça, il en apparait tous les jours.

De l’éthique et des liens

Lorsqu’on écrit un article, il faut réfléchir un peu!

Voici 10 préceptes que j’applique avant de cliquer sur « publier »:

  1. Qui va me lire ? Seulement les gens qui connaissent mon blog ? Non! Les moteurs de recherche amènent autant, voire plus, de lecteurs.
  2. L’article s’adresse t-il aux initiés, ou aux néophites ? Dans tous les cas, un minimum d’explication est nécessaire, ne serait ce que pour savoir de quoi on parle. Inutile de faire un pédigrée complet à chaque fois, mais une phrase aide à centrer le sujet. L’article complet est il compréhensible?
  3. Pourquoi j’écris cet article? Si c’est pour ramener des gens à la communauté, il est nécessaire de leur permettre de rejoindre rapidement ladite communauté. Un lien vers le site du projet, ou vers une page qui en parle plus longuement est un minimum pour que l’article serve à quelque chose.
  4. Cet article est il important/nécessaire? Si l’information que vous diffusez est présente partout sur le net, pourquoi en faire un article? Si vous ne faites que reprendre ce qui existe ailleurs, liez l’article externe à votre blog, au lieu de dupliquer l’information.
  5. L’article est il juste/pertinent? Avez vous au moins vérifié vous même la véracité des informations? Vous n’imaginez pas le nombre de co***eries ((nn  ;o) )) recopiées d’un blog à l’autre dans une course à la primeur de diffusion…
  6. L’article est il suffisamment commenté/documenté? Un minimum de recherche et de liens dans votre article permet au visiteur de trouver ce qu’il cherche, les réponses à ses questions, et augmente votre crédibilité. Et par conséquent, le fait de rester ou revenir sur votre blog. Sinon, il suffit de regarder combien de visiteurs partent de votre site en moins d’une minute. Une centralisation dans votre article des liens nécessaires permet de faire revenir les visiteurs qui sauront qu’ils n’ont pas à chercher ailleurs ce qu’ils ont trouvé chez vous.
  7. Cet article est il nécessaire d’une manière ou d’une autre? ((Excepté pour le plaisir de publier sur son blog, bien sûr)) Si je ne le publie pas, va t-il manquer? Si je le publie, que va t-il apporter aux lecteurs? Si je me fais le porte parole d’une communauté, le fais-je bien?
  8. L’article est il mûr? Vais-je le modifier après publication? ((la réponse est toujours non, mais dans les faits…)) Souvent, après être passé à autre chose, l’esprit se détend et on voit qu’on aurait pu formuler les choses autrement, apporter plus de précisions ou d’indications. Ne publiez jamais après avoir fini la rédaction d’un article. Laissez passer un peu de temps. Pourquoi? Les agrégateurs ne prennent en compte que la première version publiée, et vos modifications ne seront jamais vues si on ne vient pas sur le site. Et si l’article est flou, imprécis, pas intéressant, comme mon exemple du début, on ne viendra jamais sur votre site.
  9. Me suis-je relu suffisamment? Les fautes de grammaire et d’orthographe sont pénibles à lire, changent le sens des phrases, et surtout, diminuent votre page rank dans les moteurs de recherche! Il existe plein d’outils (à commencer par les navigateurs eux même) qui signalent vos fautes et des sites vous permettant de conjuguer correctement, sans compter Verbiste disponible dans votre distribution. On peut pardonner quelques fautes, mais s’il faut déchiffrer votre écriture, on passe vite au site suivant de google. ((Chromium m’a même proposé la traduction en français d’un site entièrement écrit en français (et bien paramétré au niveau du serveur et des entêtes) mais dont tous les termes étaient mal écrits, en phonétique, cowboyz ou avec des fautes…))
  10. Ais-je été correct dans mes propos? L’article n’est il pas violent, agressif, malpoli ? L’ai-je écrit sous le coup de l’excitation, la colère ?Pourrais-je un jour le regretter devant mes parents, mes enfants, un employeur, une administration? Liberté d’expression, OK, mais respect des libertés, surtout.

Ce ne sont que les questions principales à se poser lorsqu’on écrit un article. Bien sûr que vous savez de quoi vous parlez, mais si vous êtes le seul, à quoi bon parler?

J’ai plein d’articles dans mes brouillons qui n’ont pas été publiés parce qu’ils ne répondaient pas aux questions ci dessus. un peu de temps suffirait à les rendre éligibles, mais le temps ou l’envie me manquent. Ce n’est pas grave, la qualité générale ne baisse ainsi pas.

Logiciels libres, expression libre

Libriste, c’est bien. Intégriste, même libriste, non.

Mais pour autant, doit on laisser dire n’importe quoi?

Il est vrai que l’assimilation Ubuntu <-> Linux est souvent désagréable, mais cela a ses raisons.

Ubuntu a réussi à fédérer une large part des utilisateurs de Linux ((Je rappelle qu’on doit dire GNU/Linux, mais que dans un soucis répondre à la question 2, je simplifierais en Linux)) pour une raison simple: la simplicité d’utilisation. Ce qui a amené un grande communauté, qui rameute largement à tous les niveaux et qui fait beaucoup de bruit.

Du coup, cela laisse penser que les autres distributions sont minoritaires et négligeables.

La faute à qui?

A tous ces blogs qui n’expliquent pas correctement la distribution dont ils parlent? A ces auteurs qui font savoir qu’ils savent mais ne transmettent pas ce savoir? Aux communautés qui n’assurent un soutien que lorsqu’on parle déjà leur langage? Au manque de documentation compensé par les forums des utilisateurs dont les propos sont 1kompéansib ? A l’assistance RTFM ?

J’ai lu un jour qu’ « une communauté à les utilisateur et le soutien qu’elle mérite« . J’ai été révolté sur le coup, ce qui fait que la phrase m’a marqué. Mais je ne suis pas loin de le penser aujourd’hui. Depuis que je consulte le planet-libre, et que j’y suis publié, je pense en effet qu’une diversité, si elle est rafraichissante et puissante, ne peut être utile que si elle est guidée et canalisée.

Les distributions les plus importantes aujourd’hui sont toutes dirigées/contrôlées/organisées par un comité directeur qui ne fait pas que du développement mais aussi de l’administration et de la modération de forum, ce qui permet d’indiquer la direction à suivre.

Et quand un de mes articles est refusé à la publication (sur le net ou en papier), c’est parce que j’ai raté le coche, pas parce que ces $*µ£% d’admins sont des intégristes bornés équipé d’œillères. Le bien de tous, et la survie de la communauté passe parfois par le désagrément de quelques uns.

Espoir, quand tu nous tiens

Internet commence a rassembler plus de fausses informations que de vraies, en particulier sur les logiciels libres. Les communautés devraient être plus attentives à ce qu’on dit d’elles, et pas attendre que ça vienne tout seul. Et contacter les auteurs pour leur faire corriger les fausses informations, rumeurs et manque de précision. La qualité perçue, la réputation passe par là.

C’est vrai que cela représente un gros travail, mais c’est un travail qui a été négligé depuis trop longtemps.

L’image a toujours été négligée, que ce soit dans le graphisme ou dans la communication. Ceux qui n’ont pas fait cette erreur ont réussi à percer (Mozilla, Google ((don’t be evil, quel formidable slogan, un logo travaillé, une page épurée. Ensuite seulement viennent les résultats.)), Ubuntu, Apple ((dont tous les produits sont basés sur l’image avant les aspects techniques)), même Microsoft accorde une importance primordiale sur ces points). Les campagnes publicitaires ou de mises en avant se retrouvent réduite à néant à cause des mauvais articles des utilisateurs. Pourquoi pensez vous que les plus grand xxxxx ((mettez ici ce que vous voulez)) censurent leurs forums et font des procès aux détracteurs? Sans aller jusque là, une attention particulière est nécessaire de la part du libre pour continuer d’exister la tête haute.

Pour l’histoire

Je teste beaucoup de distributions. Les bonnes idées sont à prendre où elles sont, et les logiciels libres sont un creuset où chacun peut faire sa cuisine. J’ai voulu tester une distribution non confidentielle dont je tairais le nom, dont on m’avait venté les outils d’administration. Même en parlant 3 langues, en en lisant deux autres et avec le traducteur de Google, j’ai passé un temps fou à trouver les informations minimales sur les logiciels intégrés.

Si j’avais vraiment voulu basculer sur cette distribution, j’aurais fait bien vite demi tour! Cette distribution n’était pas faite pour moi, selon certains. Peut être. Peut être aussi qu’elle n’est faite pour personne et que le problème se règlera de lui même, lorsque sa communauté aura fini de se saborder…

PS: cet article a été écrit il y a quelques jours et seulement publié aujourd’hui. Que les auteurs dont les billets me précèdent ne voient pas d’attaque envers leur article.

Tous les Windows touchés par une faille de sécurité

Voici ce qu’en dit directement microsoft:

Aujourd’hui, nous avons publié l’Avis de sécurité 2501696 pour alerter les clients à une vulnérabilité divulguée publiquement dans le gestionnaire de protocole MHTML. Cette vulnérabilité pourrait permettre à des attaquants de construire des liens malveillants pointant vers des documents HTML qui, lorsqu’on clique dessus, génèrerait le document ciblée et exécuterait le script dans le contexte de sécurité de l’utilisateur et l’emplacement cible. Le résultat final de ce type de vulnérabilité est un script codé dans le lien exécuté dans le contexte du document cible ou le site Web cible.

Par défaut, le gestionnaire de protocole MHTML est vulnérable sur Windows XP et les versions ultérieures Windows pris en charge. Internet Explorer est un vecteur d’attaque, mais parce que c’est une vulnérabilité de Windows, la version de IE n’est pas pertinente.

Je vous ai mis en gras la partie importante. Vous pouvez remplacer le conditionnel du texte par du présent, cette faille est déjà largement exploitée sur des sites de crack et de porno.

En clair, en cliquant sur un lien, vous ne ferez pas que télécharger un document, vous exécutez un script qui peut modifier le document que vous téléchargez et va faire des choses sur votre ordinateur. Par exemple, le lien à cliquer pointe vraiment vers un document officiel de Microsoft (patch de sécurité, logiciel, jeu, …) mais alors que vous le téléchargez, le script peut modifier le programme ou vous rediriger vers un autre document modifié. Sans que vous ne puissiez voir quoi que ce soit, même en vérifiant la cible avant le téléchargement. En clair, on ne peut plus faire confiance aux liens de téléchargement ((sauf à utiliser un autre système d’exploitation, comme Linux, MacOS, ou un autre navigateur internet . Firefox, par exemple.)).

Pour résumer, encore une fois, Internet Explorer + Windows, c’est non sécurisé! ((Microsoft a dépensé des milions pour des campagne publicitaires pour dire que IE8 était fun, rapide et sécurisé, ils ne vont donc pas dépenser un sou pour dire le contraire…)) Même avec le meilleur firewall et le meilleur anti-virus.

Pour vérifier votre système, rendez vous sur la page http://vulnerabilite.absolacom.com/2501696.mht. Si vous voyez le popup, vous êtes vulnérable et vous devriez installer le correctif fourni par Microsoft.

Dans le cas où vous verriez un bandeau comme sur l’image suivante, votre système est protégé contre l’utilisation à votre insu du protocole.

Message après correctif de microsoft

Par contre, faites attention: si vous autorisez tous les protocoles sur un site, celui ci peut alors faire n’importe quoi sur votre ordinateur! Ne vous laissez pas avoir par un message vous demandant d’activer ce protocole sous prétexte de vous autoriser à installer un jeu/ voir du porno/ communiquer avec vos amis/ accéder à un crack/ obtenir les 15975325 millions de dollars que vous auriez gagné….