[Mémo] Désactiver la mise en veille sur un ordinateur portable

Portable ferméJ’ai eu besoin d’utiliser un ordinateur en tant que serveur (DHCP et fichiers) sur un réseau et, pour diverses raisons, j’ai préféré utiliser un ordinateur portable pour rendre ces services.

Cependant, la fermeture de l’écran mettait l’ordinateur en veille, et les services n’étaient plus rendus. Normal.

Pour désactiver ce fonctionnement qui est normalement désiré lors de l’utilisation en tant que poste de travail, il suffit d’aller modifier une variable dans un fichier.

Sur Ubuntu et Debian, éditez le fichier /etc/systemd/logind.conf , dé-commentez et modifiez la valeur de la ligne HandleLidSwitch.

Il suffit ensuite de mettre la valeur voulue pour le comportement désiré, dans le cas présent, ignore pour ignorer la fermeture de l’écran.

HandleLidSwitch=ignore

source: http://ubuntuhandbook.org/index.php/2013/12/change-behavior-when-lid-is-closed/

SSHplus: le SSHmenu pour unity

S’il est un outil dont je ne pourrais me passer et qui freinait considérablement mon passage à unity, c’est bien sshmenu. Une fois paramétré, j’ai sous la main en quelques clics l’accès ssh aux machines que je gère.

Autant lorsqu’on n’en a que quelques unes ça peut rester gérable à la main, autant quand on en a plus d’une trentaine, c’est impensable de ne pas utiliser un outil dédié.

Malheureusement, sshmenu ne fonctionne pas avec unity. Heureusement, il existe un autre logiciel qui permet de faire la même chose et même plus, c’est SSHplus.

Le seul petit point négatif, c’est que le paramétrage se fait pour l’instant en éditant le fichier de configuration, pas avec une interface graphique. Gageons cependant que ce n’est qu’une question de temps avant que ce ne soit corrigé.

Les fonctionalités

  • Lance SSH, rdesktop, et presque n’importe quelle commande ou application
  • Compatible avec le menu de configuration de sshmenu
  • Supporte les dossiers imbriqués (mais pas encore ceux importés depuis sshmenu)

Je n’ai pas testé l’import depuis le fichier de configuration de sshmenu puisque j’en ai profité pour faire du rangement dans mes entrées, et j’ai réécrit le fichier de configuration, ce qui m’a permis de me faire la main sur son fonctionnement.

Installer SSHplus

  • Téléchargez la dernière version sur le repo github
  • Copiez le dans /usr/local/bin
  • Ajoutez lui les droits en exécution par un chmod +x /usr/local/bin/sshplus.py
  • Lancez sshplus.py ou mettez le dans vos applications au démarrage
  • Éditez le fichier de configuration ~/.sshplus comme indiqué ci dessous

La configuration

Quelques infos rapides avant de commencer:

  • Les lignes commençant par le caractère # sont ignorées (commentaires). Ne placez pas de commentaire à la suite de lignes indiquant des commandes
  • Les espaces en début de ligne sont ignorés. Vous pouvez indenter pour que le fichier soit plus clair
  • Les lignes vides sont ignorées (il n’y en a pas dans mon fichier d’exemple à cause de wordpress qui ne sais plus reconnaitre la fin du code)
  • L’instruction sep ajoute un séparateur dans le menu

Les instructions du fichier de configuration ~/.sshplus

C’est très simple, elles se présentent sous la forme NOM | COMMANDE | ARGUMENTS. Ainsi, pour ouvrir un terminal avec la commande « top », il suffit d’ajouter l’instruction suivante:

Afficher top|gnome-terminal|-x top

Pour lancer firefox sur le site des astuces d’absolacom:

Astuces d'Absolacom|firefox|http://astuces.absolacom.com

Accéder à un dossier local (la structure est la même utilisée dans le fichier ~/.gtk-bookmarks)

Dossier temporaire|nautilus|file:///tmp

ou distant

Dossier distant|nautilus|sftp://manu@192.168.10.214

A partir de là, vous voyez que c’est simple de faire ce qu’on veut. Ne reste plus qu’à savoir quoi y mettre, mais si on ne trie pas, c’est vite le bazar et il est impossible de s’y retrouver.

Menus et Sous menus

On peut heureusement créer des sous menus de façon aussi simple: il suffit d’utiliser l’instruction folder:label pour donner un nom à votre dossier, et l’instruction folder: pour remonter d’un niveau et « fermer votre dossier ».

Exemple de fichier de configuration

Je vous donne ci dessous un exemple de fichier de configuration ((fichier fourni par le développeur et adapté par mes soins)). Attention, rien n’est fonctionnel dans le sens ou les adresses et les identifiants sont fantaisistes. A vous d’adapter à votre besoin.

# Lanceurs d'application dans un dossier
folder:Applications
Show top|gnome-terminal|-x top
Dossier distant|nautilus|sftp://manu@192.168.10.214
# Un sous dossier
folder:Absolacom
Astuces d'Absolacom|firefox|http://astuces.absolacom.com
folder:
folder:
#sep ajoute un séparateur
sep
# label: Ajoute un label aux menus
label:Connexions SSH
SSH server1|gnome-terminal|-x ssh root@google.com
SSH server2|gnome-terminal|-x ssh -p 456 manu@192.168.10.23
sep
# Utilise rdesktop pour se connecter à des postes windows
label:Connexions RDesktop
Win-Server 1|rdesktop|-T “Win-Server 1″ 1.2.3.4
Win-Server 3 (with many arguments)|rdesktop|-g 1320×680 -T “Win-Server 3″ -x l -P -r sound:local 1.2.3.6
sep
label:Connexions Putty
# PuTTY
PuTTY-Session 1|putty|-load SavedSession1
PuTTY-Session 2|putty|-load SavedSession2
#Si un fichier de connexion sshmenu est présent, il sera ajouté automatiquement

Comme vous le voyez, c’est simple d’usage et tellement pratique.

Edit du 24/08/12

Je modifie cet article pour apporter deux petites informations.

Tout d’abord, si vous mettez un underscore dans le nom de votre raccourci, vous pourrez avoir un accès rapide en appuyant sur la lettre correspondante. Par exemple, prenons la ligne PuTTY-Session 2|putty|-load SavedSession2 du fichier ci dessus, si je la note Pu_TTY-Session 2|putty|-load SavedSession2 dans mon fichier de configuration, je pourrais lancer ce raccourci en appuyant sur la touche « T ». Pas primordial, mais pratique, d’autant que je n’ai trouvé cette info nulle part, mais en bidouillant.

Ensuite, j’ai eu besoin de transformer un fichier de conf de sshmenu vers sshplus avec des dizaines d’entrées. Impossible d’utiliser le fichier d’origine dans sshplus, il ne me le prenait pas. Étant donné qu’il n’était pas question que je refasse tout à la main dans le cas présent, j’ai écrit un petit programme python pour le convertir. Il fonctionne comme suit en ligne de commande:

  • Sans argument, il va chercher le fichier ~/.sshmenu. S’il ne le trouve pas, le programme s’arrête.
  • En précisant sur la ligne de commande le chemin vers le fichier à transformer on peut préciser le fichier à utiliser. S’il ne le trouve pas, le programme s’arrête.
  • Le résultat converti est affiché dans le terminal. Une fois validé, on peut le rediriger vers un fichier (en général ~/.sshplus)
  • Le programme essaye de récupérer l’organisation des sous dossiers de sshmenu, mais il a des soucis avec les sous-sous-sous-…dossiers. Au pire, il ne vous restera plus qu’à placer les « folder: » au bon endroit. C’est plus rapide que de le faire manuellement quand on a beaucoup d’entrées.

Téléchargez le fichier sshmenu2sshplus , renommez le en « .py » ((wordpress ne me laisse pas les monter en py)), rendez le exécutable et lancez le en lui précisant l’emplacement vers votre fichier .sshmenu, et redirigez la sortie vers votre fichier sshplus. Par exemple:

./sshmenu2sshplus.py /tmp/.sshmenu >> ~/.sshplus

Unity et le dual screen

C’est rien, mais j’ai cherché quelques minutes avant de trouver ce qui était sous mon nez…

Quand on active le dual-screen, il faut désormais se poser la question de savoir sur quel écran on désire le lanceur. Sur les deux? Celui de gauche? Celui de droite?

Ceci dit, si vous ne vous posez pas la question, un petit détail va vous faire rager rapidement: le passage d’un écran à l’autre est gêné par un ralentissement de la souris dû aux bords collants. Grrr!

Bon, c’est tout simple et il faut lire les fenêtres, même quand on croit les connaitre.

Dans le réglage d’affichage, sélectionnez l’écran sur lequel vous voulez le menu et si vous désirez les bords collants.

Changer la couleur de fenêtre de Pidgin

J’ai eu besoin de communiquer par IRC sur un chan particulier, mais j’ai été confronté à un problème auquel je ne m’attendais pas: les administrateurs utilisant mirc (qui utilise par défaut un fond noir), ou irssi (qui fonctionne en console…noire de base) avaient choisi d’avoir des couleurs de polices blanches et jaunes pour certains éléments.

Or, Pidgin utilise un fond blanc, ce qui fait que beaucoup de choses étaient illisibles ((et effectuer des sélections du texte pour arriver à le lire est fatiguant à la longue.)).

Empathy permet de changer les thèmes, et de voir les messages écrits en noir sans tenir compte de la couleur d’origine, mais ne m’affichait pas les personnes présentes dans le salon. Donc, il n’a pas été retenu comme solution.

Mais comme avec le libre, tout est faisable, et un simple changement de couleur devant être à ma portée, j’ai cherché comment modifier Pidgin, et j’ai fini par trouver.

Simple quand on le sait, mais quand on ne sait pas, c’est autre chose…

  • Tout d’abord, ne cherchez pas le dossier pidgin, mais bien purple, qui se trouve dans votre home (~/.purple)
  • Par défaut, pidgin utilise le thème GTK de votre environnement. Sinon, et seulement sinon, il crée un fichier gtkrc-2.0 dans le dossier ~/.purple.
  • Si vous utilisez un gestionnaire de fenêtre basé sur GTK et que vous ne voulez pas changer votre thème général, il faudra créer un fichier nommé gtkrc-2.0 dans le dossier ~/.purple qui apportera des modification à pidgin par rapport à votre thème général.
  • Vous mettrez dans ce fichier texte les informations que vous voulez selon la syntaxe que vous donne la FAQ de Pidgin.((si vous connaissez un peu le CSS, vous devriez comprendre comment fonctionne le fichier))

Dans mon cas, cherchant juste à modifier l’aspect des fenêtres, j’ai utilisé le code fourni:

# Create a style called "inverted" where the text and base (the base color behind the widget) are the reverse of typical.
style "inverted"
{
text[NORMAL] = "#FFFFFF"
base[NORMAL] = "#000000"
}
 
# Apply "inverted" to conversation entry box--where you type.
widget "*pidgin_conv_entry" style "inverted"
 
# Apply "inverted" to conversation history pane--where you read the conversation.
widget "*pidgin_conv_imhtml" style "inverted"

Après avoir relancé Pidgin, c’est tout de suite beaucoup plus lisible ((Il ne s’agit pas du chan qui m’intéressait, mais celui ci présente les mêmes caractéristiques et me sert d’exemple)).

Du texte en couleur, mais lisibleSources: http://developer.pidgin.im/wiki/Using%20Pidgin

Entête Crontab

Pour mémo, voici les lignes devant être présentes en entête de crontab pour éviter les soucis. En effet, le cron utilise son propre processus/shell au lancement, et on a parfois des erreurs difficiles à cerner de chemin non trouvé ou de langage.

A adapter à votre situation

# m h  dom mon dow   command
MAILTO= »monadressel@monfai.fr »
PATH=/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games
SHELL=/bin/bash
LC_ALL=fr_FR.UTF-8

Netspeed: monitorer l’activité réseau sur Gnu/Linux

Voici Netspeed, une applet permettant de monitorer l’activité de votre (ou vos) carte réseau d’un seul coup d’oeuil.

Pour l’installer:

sudo apt-get install netspeed

Ensuite, un clic droit sur l’une de vos barres d’outils et Ajouter au tableau de bord

Ce qui vous donnera ceci:

Enfin, clic droit sur l’applet sur le tableau de bord pour sélectionner les préférences (en particulier la carte réseau) et pour voir les détails sous forme de graphique du périphérique

Mine de rien, c’est un programme pratique pour vérifier que les échanges sur le réseau se font bien à la vitesse attendue et aider à déterminer si un ralentissement provient du réseau ou de la machine. Je sais qu’il existe des outils plus puissants en ligne de commande, mais il est parfois nécessaire que des néophytes sachent constater par eux même certains éléments, et Netspeed est simple et rapide à utiliser pour eux.

Supprimer la demande de confirmation à la sortie de gnome

Ubuntu 10.04 mais devrait être compatible toutes versions

Lorsque vous voulez fermer votre session, que ce soit pour changer d’utilisateur, éteindre ou redémarrer, vous avez une demande de confirmation.
Or, parfois, surtout pour des questions de rapidité, cette confirmation peut être gênante. Il m’est arrivé de partir en laissant le poste sur la confirmation alors que dans mon esprit ma session était fermée, puisque je demandais explicitement la fermeture. Mais j’étais parti avant de voir la demande de confirmation.

Sur mon portable, comme je ne veux pas attendre son redémarrage si j’ai demandé l’arrêt et que je me rends compte ensuite (c’est courant) que j’aurais dû regarder les mails ou un tarif avant de le fermer, je laisse cette confirmation qui me donne une seconde chance d’éviter un redémarrage inutile.
Par contre, sur mon poste de travail où je suis seul à avoir accès, cette confirmation est inutile. D’autant qu’il est allumé quasiment en 24/7.

Pour supprimer la demande de confirmation, il faut lancer l’éditeur de configuration de gnome en appuyant sur ALT+F2 et en entrant la commande gconf-editor.
Ensuite, rendez vous sur apps > indicator-session et cochez la case suppress_logout_restart_shutdown. Fermez ensuite la fenêtre de gconf-editor

Jusqu’à la Hardy, on pouvait régler ce fonctionnement dans les options obtenus avec un clic droit sur l’applet de déconnexion, mais je me rends compte que depuis la 10.04 (je n’ai pas utilisé les versions intermédiaires) cette possibilité n’existe plus.

Installer Gimp 2.7.2 mono-fenêtré sur Ubuntu Lucid

Gimp est un outil fantastique que j’utilise quasiment tous les jours. Il est vrai qu’il nécessite un certain temps de prise en main pour arriver à le contrôler parfaitement, mais comme tous les logiciels, cela vient avec l’usage. Plus on l’utilise, mieux on le connait.

Cependant, pour les débutants ou pour les nouveaux utilisateurs de GNU/Linux, l’une des particularités les plus perturbantes est son mode multi-fenêtré qui fait que les outils se trouvent parfois cachés par l’image, surtout quand on cherche à mettre celle ci en plein écran.

Quand on possède 2 écran sur son ordinateur, avoir les outils sur l’un et l’image sur l’autre est incomparable d’ergonomie. Mais peut de gens sont dans cette configuration matérielle et avoir Gimp dans une seule fenêtre est une demande récurrente de presque tous mes utilisateurs qui font l’effort d’essayer de s’y mettre. C’est le fameux Single-window Mode.

Je ne parle pas ici des personnes qui savent utiliser d’autres logiciels comme Photoshop ou Paint Shop Pro (par exemple) et qui ont du mal à quitter leurs habitudes ¹, mais bien de ceux qui s’intéressent pour la première fois à la retouche photo avec un logiciel gratuit.

Jusqu’à présent, je me rabattais sur d’autres logiciels plus simples pour ceux dont les besoins étaient limités (MyPaint, Picasa, Krita, …) mais immanquablement, un jour, ils demandaient LA fonction supplémentaire non incluse dans le logiciel qui les obligeait à en utiliser un autre pour faire ce qui leur semblait à présent une évidence ².

Heureusement, grâce à la pression des utilisateurs, l’équipe de développement de Gimp, qui a longtemps refusé cette fonctionnalité, a intégré dans les plus récentes versions la possibilité d’afficher Gimp dans une seule fenêtre et vous trouverez sur le dépôt ppa de matthaeus123 les paquet pour installer une version svn récente autorisant cet affichage tant demandé. Notez que cette fonction n’est disponible que sur la version de développement (2.7) et est considérée comme non finalisée, mais je peux vous affirmer que c’est fonctionnel pour tous les tests et toutes les installations que j’ai effectués.

Attention: comme toujours, l’ajout d’un dépôt autre que les dépôts officiels d’ubuntu présente un risque de sécurité pour votre ordinateur et vous effectuez cette manipulation à vos risques et périls sans que ma responsabilité ne puisse être mise en cause.

Au lieu d’utiliser ce dépôt, vous pouvez aussi télécharger les sources du programme et le compiler pour obtenir le même résultat.

Installation de Gimp 2.7.2

dans un terminal, entrez les commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:matthaeus123/mrw-gimp-svn
sudo apt-get update; sudo apt-get install gimp

Ensuite, il vous faudra lancer Gimp et vous rendre dans le menu Fenêtres et cocher la case Single-window Mode pour obtenir Gimp en mono-fenêtre.

Il est possible que vous ayez à installer un paquet supplémentaire (libgegl-0.0-0) si vous n’arrivez pas à relancer Gimp après l’installation de cette version.

gimp_mono_fenetre

Notez les onglets en haut des images, pour passer de l’une à l’autre.

Quelques petits soucis à signaler quand même:

  • à l’ouverture/fermeture d’images, la fenêtre de Gimp, quand on l’a maximisée, revient sur sa taille fenêtrée précédente. C’est un peu agaçant de toujours devoir la maximiser à chaque manipulation. L’astuce consiste à étirer la fenêtre pour occuper la taille de l’écran. Ainsi, les changements de taille seront invisibles.
  • Certains textes/label ont changé de nom. C’est rien, et sans doute destiné à plus de clarté dans l’utilisation du logiciel, mais certains tutos seront difficiles à suivre (par exemple, passage de Découper la sélection à Rogner la sélection).
  • L’enregistrement se fait par défaut au format de Gimp, soit xcf. Pour enregistrer dans un autre format, il faut exporter l’image. Mais c’est juste une habitude à prendre.
  • Pour être bien à l’aise, il vous faudra un grand écran. Ne pensez pas utiliser ceci sur un netbook³ , vous passeriez votre temps à cacher/afficher les barres d’outil pour voir l’image autrement que par une lucarne de la taille d’un timbre poste.
  • L’ajout de texte sur une image n’ouvre plus de fenêtre supplémentaire, vous éditez directement le texte sur l’image (c’est bien!), mais c’est pas encore complètement au point.

Conclusion

Cette version apporte des changements de fonctionnement qui vont, à mon avis, dans le bon sens pour permettre à tous les types d’utilisateurs de travailler efficacement. Il reste, c’est vrai, du travail à accomplir pour attendre les challengers du marché, mais le but de Gimp n’est pas de faire concurrence à d’autres, mais bien d’offrir un logiciel fonctionnel gratuit à ceux qui en ont besoin.

La prochaine version stable est prévue pour décembre 2010 (Gimp 2.8.0, les versions impaires étant des versions de développement) mais vous pouvez déjà tester certaines nouveautés et vous faire la main en attendant celle ci, n’ayant constaté aucun problème majeur/bloquant pendant mes essais.

Notes

  1. Quand on a payé un logiciel plus de 1000 euros, on essaye de le rentabiliser en l’utilisant, quelle que soit la difficulté d’utilisation de celui ci…
  2. Au fur et à mesure de l’utilisation, et donc de l’apprentissage, les envies et les besoins augmentent, et les difficultés du début s’oublient.
  3. De toute façon, qui à part moi chercherait à utiliser Gimp sur un netbook de 9″?

Personnaliser le thème d’icones d’openoffice.org

De retour après quelques petits soucis d’hégerbement hébergement…

Comme vous n’êtes pas sans le savoir, Openoffice.org est une suite bureautique complète, souvent utilisée pour remplacer l’Office de Microsoft. Et il faut reconnaitre que, pour le commun des mortels, les fonctionnalités sont équivalentes.

Cependant, l’aspect par défaut de Openoffice.org est assez austère… Surtout quand on passe du dernier Office ultra coloré à Openoffice.org du jour au lendemain.
Heureusement, il est possible de changer de thème d’icones pour trouver des choses plus agréables à l’œil, et ce assez simplement.

Tout d’abord, il vous faudra installer les thèmes, qui ne le sont pas par défaut.

sudo apt-get install openoffice.org-style-*

Cela vous installera les styles suivants:

openoffice.org-style-andromeda
openoffice.org-style-galaxy
openoffice.org-style-human
openoffice.org-style-industrial
openoffice.org-style-oxygen
openoffice.org-style-tango
openoffice.org-style-crystal
openoffice.org-style-hicontrast

Ensuite, il vous faudra aller choisir le thème dans les options d’Openoffice.org en allant dans le menu Outils > options.
Dans la section Openoffice.org, allez sur Afficher puis sélectionnez votre thème d’icones.

Choix des thèmes dans Openoffice.org

Les thèmes d’icones disponibles

Vous trouverez ci dessous une capture de chaque thème, à vous de choisir celui qui vous plait le plus.

Classique

thème classique pour Openoffice.org

Contraste élevé

thème contraste élevé pour Openoffice.org

crystal

thème crystal pour Openoffice.org

Galaxy

thème galaxy pour Openoffice.org

Human

Notez qu’il s’agit du thème d’icones par défaut.

thème human pour Openoffice.org

Industriel

thème industriel pour Openoffice.org

Oxygene

thème oxygène pour Openoffice.org

Tango

thème tango pour Openoffice.org

Et avec Windows ?

La méthode a été donnée sur le site d’Openoffice.org, dans la documentation. Je ne retrouve plus l’emplacement de la page ou du fichier, mais je l’ai sauvegardé, donc je vous le met à disposition avec la méthode pour installer les icones de linux sous windows.

Des skins, des skins!

À l’heure actuelle, il n’est pas possible de skinner complètement la suite bureautique, bien que cette option ait pu exister pour la version 1.1.5 de façon fugace. Cependant, une demande est ouverte (http://fr.openoffice.org/issues/show_bug.cgi?id=18829) pour demander que cette possibilité soit intégrée dans les versions à venir. N’hésitez pas à voter.

Ce n’est certes pas une fonction fondamentale d’une suite bureautique, mais j’ai, hélas, souvent pu constater que le succès d’un logiciel se faisait sur ce genre de gadget. Et que moins le logiciel changeait d’aspect, moins l’utilisateur était dérouté, même s’il savait que rien n’était pareil. Il y en a bien qui pensent aller plus vite en peignant leur voiture en rouge….

Mettre en avant l’onglet actif de firefox

Avec les couleurs par défaut de firefox, en particulier si vous souffrez de déficience visuelle, il n’est pas toujours facile de savoir sur quel onglet vous êtes, et vous fermez parfois un mauvais onglet.

Même s’il est possible d’annuler la fermeture de l’onglet lorsqu’on se rend compte de son erreur, il est aussi très facile de modifier les couleurs affichées et de mettre visuellement l’onglet actif en avant.Pour vous permettre de voir le résultat obtenu, voici un avant/après:

onglets_firefox_default

onglets_firefox_default

onglets_firefox_apres

onglets_firefox_apres

Bien sûr, les couleurs sont personnalisables, tout dépend du résultat que vous désirez obtenir.

    1. Ouvrez nautilus par Raccourcis/Dossier personnel (pour KDE, lancez votre navigateur de fichier)
    2. Affichez les fichiers cachés (cochez Affichage/Afficher les fichiers cachés)
    3. Ouvrez le dossier .mozilla
    4. Ouvrez le dossier firefox
    5. Ouvrez le dossier xxxxx.default (où xxxxx est différent d’un compte à l’autre)
    6. Ouvrez le dossier chrome
    7. Renommez le fichier userChrome-sample.css (ou userChrome-example.css) en userChrome.css (cette opération permet de le faire prendre en compte par Firefox)
    8. Cliquez avec le bouton droit et choisissez Ouvrir avec éditeur de textes
    9. Insérez le contenu suivant à la fin du fichier:
tab {
-moz-appearance: none !important;
}
tab[selected="true"] {
background-color: #F2F547 !important;
color: black !important;
}
tab:not([selected="true"]) {
background-color: #DEDED7 !important;
color: gray !important;
}
  1. Sauvez le fichier
  2. Fermez les fenêtres du navigateur de fichier (vous n’en avez plus besoin)
  3. Fermez et relancez Firefox

Pour aller plus loin

  • Vous pouvez spécifier les couleurs par leur nom normalisé (grey, black, white, …), par leur code couleur (#FFC2D1) ou par leur valeur RGB (en utilisant rgb(200,150,82) )
  • L’onglet actif est défini dans le paragraphe tab[selected= »true »], les onglets non actifs sont définis dans le paragraphe tab:not([selected= »true »]).
  • Vous trouverez des exemples de personalisation à l’adresse http://www.mozilla.org/unix/customizing.html
  • Le fichier est lu au chargement de firefox, mais si vous ne relancez pas le navigateur après avoir sauvegardé des modifications dans le fichier (donc, si vous laissez firefox ouvert pour continuer votre navigation), il peut arriver que firefox se fige. Redémarrez votre session.