Résoudre l’erreur de screen « Cannot open your terminal ‘/dev/pts/0’ – please check »

En utilisant screen, il est possible que vous ne puissiez démarrer une session en obtenant l’erreur suivante:
Cannot open your terminal '/dev/pts/0' - please check

C’est parce qu’un autre utilisateur (probablement vous) a lancé le terminal actuel. Vous avez sans doute effectué un sudo su vers l’utilisateur avec lequel vous essayez de lancer screen, n’est ce pas?
Il y a deux manières de corriger ceci:

  • Déconnectez vous et connectez vous proprement avec l’utilisateur que vous souhaitez utiliser
  • Lancez script /dev/null dans le shell de l’utilisateur et relancez screen, ce qui devrait fonctionner.

Important: n’effectuez pas de chmod sur le terminal virtuel comme suggéré sur beaucoup de sites du web. Cela fonctionnera mais donnera aux autres utilisateurs les droits de lecture et d’écriture dans la session du terminal!

[Memo] Thunar a les menus en anglais

Thunar-about-logoFaisant des tests avec XFCE, je me suis retrouvé avec Thunar (et d’autres applications) avec des menus en anglais, alors qu’à l’installation de Xubuntu tout était bien en français.

Comme la gestion de la langue est automatique et que chez tout le monde ça fonctionne, j’ai eu du mal à trouver la solution.

Je vous donne la mienne ici, si ça peut servir:

Le logiciel localepurge supprime trop de choses et vous vous retrouvez avec des menus en « franglais ». Il suffit de désinstaller ce logiciel et de réinstaller les logiciels de la liste suivante (avec un sudo apt-get install –reinstall paquet) pour que tout rentre dans l’ordre.

  • gtk2-engines-xfce (moteur de thème Xfce)
  • libxfce4menu-0.1-0 (gestion du menu)
  • libxfcegui4-4
  • xfce4-appfinder
  • xfce4-mixer
  • xfce4-panel (panneau Xfce)
  • xfce4-places-plugin
  • xfce4-screenshooter
  • xfce4-session (c’est celui là pour le dialogue de déconnexion)
  • xfce4-settings (gestionnaire de configuration)
  • xfce4-terminal (le terminal Xfce)
  • xfdesktop4 (gestionnaire du bureau)
  • xfwm4 (gestionnaire de fenêtres)
  • thunar (gestionnaire de fichiers)
  • mousepad (éditeur de texte)
  • xfconf (démon de configuration)
  • thunar-data (contient les fichiers de traduction de thunar)
  • orage (calendrier Xfce)
  • xfce4-clipman-plugin (Gestion du presse-papier)
  • exo-utils
  • xfdesktop4-data (contient les fichiers de traduction de xfdesktop)
  • thunar-media-tags-plugin
  • thunar-archive-plugin
  • thunar-volman
  • thunar-thumbnailers

source: http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=349559

Raspberry Pi première approche

Après avoir en main le raspberry, je me suis empressé de l’installer et cet article me servira de notes centralisées.

1- Support Quick and Dirty pour la carte

La carte livrée sans boîtier ne pourrait pas résister longtemps à mon environnement de travail extrèmement bien organisé sur mon bureau : vis qui trainent, tournevis posés n’importe où, caches métalliques des boitiers pour les cartes filles, fils qui sont reliés à des choses inconnues jusqu’à ce que ce produisent de magnifiques petits arcs électriques fort agréables en cette période de fêtes, … Bref un bureau de travail, même si j’exagère un peu.

Bon, c’est une carte de test, donc un vrai boîtier n’est pas nécessaire pour l’instant, mais la carte doit être protégée un minimum.

Voyant les deux trous, j’ai pensé à utiliser les entretoises de carte mère en plastique, celles dont on ne sert plus depuis longtemps. Sauf que les miennes ne sont pas autocollantes.

Bien sûr, comme les trous du Raspberry ne sont pas assez gros, un petit coup de foret de 3,5 plus tard, ça fonctionne. Et pour de la stabilité, parce que deux pieds ne sont pas suffisant pour assurer la stabilité de la bête, une carte de crédit (périmée) quelconque et un peut de colle, et le tour est joué!

Ne reste plus maintenant qu’à brancher.

2- Installation du système

J’ai suivi les indications de cette page: http://route63.free.fr/blog/?p=1873

3- A suivre…

Note: je m’intéresse aussi fortement à ceci et cela

Clonezilla: résoudre l’erreur « not a mounting point »

Clonezilla est un système très pratique permettant de prendre l’image d’un système et de la réinstaller sur un autre ordinateur (ou sur le même). Je m’en sers régulièrement avant des manipulations dangereuses pour le système, pour avoir la certitude de pouvoir revenir à l’état initial au besoin. Ou pour transférer un système vers un autre disque.

Je sauvegardais mes images sur le réseau, à l’endroit proposé par défaut dans le live CD, sur /home/partimag. Mais la partition home devenant remplie, j’ai déplacé les sauvegardes dans un nouveau disque sur le serveur, et j’ai créé un lien de /home/partimag pointant vers /stockage/partimag.

Erreur. Depuis ce jour, le message  « Clonezilla image home directory /home/partimag is not a mounting point! Failed to mount other device as /home/partimag! » venait gâcher le plaisir que j’avais à utiliser ce logiciel, sans trop savoir pourquoi.

La réponse est que sshfs a des problèmes avec les liens symboliques et qu’il n’arrive pas à accéder au contenu du lien. La solution consiste à monter le dossier des sauvegardes de partimage à l’endroit attendu avec la ligne de commande suivante dans le fstab

/stockage/partimag /home/partimag auto bind 0 0

Assurez vous de créer le dossier /home/partimag puis montez le dossier des sauvegardes au bon endroit avec
mount -a
L’utilisation de clonezilla redevient identique à celle d’avant, et surtout fonctionnelle.

Quand à savoir pourquoi tenir à utiliser /home/partimag au lieu de taper l’adresse du dossier de sauvegarde, c’est qu’il est plus simple de taper sur entrée que de taper le chemin quand le clavier est accidentellement en qwerty…

D’ailleurs, j’aimerais modifier le liveCD afin d’intégrer mes clefs et personnaliser certaines opérations, mais je n’arrive pas à faire quelque chose de fonctionnel. Si vous avez des pistes ou des tutos (autre que celles du site de clonezilla), je suis intéressé.

Ubuntu-tweak est mort. Vive ubuntu-tweak?

Le logiciel bien connu de customisation d’Ubuntu, à mon avis vital depuis le passage à Unity, n’est plus.

L’auteur vient d’annoncer aujourd’hui sur son blog arrêter le développement de ce logiciel. S’il ne donne pas de raison particulière, il dit que ce projet commencé dans l’enthousiasme le rend désormais malheureux et que « si faire du logiciel libre n’est plus gratuit, pourquoi continuer à en faire? » .

C’est vraiment dommage à mon avis.

Le logiciel fonctionne toujours pour la partie customisation, au moins jusqu’à la 12.10, mais l’onglet Application ne fonctionnera plus, vu qu’il s’agissait d’un web service.

Ceci dit, comme tous les projets open source, rien n’empêche qu’il renaisse prochainement de ses cendres, repris par une autre communauté. Longue vie à Ubuntu-tweak et merci au développeur.

Mise à jour: au vu des messages de soutien, l’auteur a décidé de reprendre le développement.

SSHplus: le SSHmenu pour unity

S’il est un outil dont je ne pourrais me passer et qui freinait considérablement mon passage à unity, c’est bien sshmenu. Une fois paramétré, j’ai sous la main en quelques clics l’accès ssh aux machines que je gère.

Autant lorsqu’on n’en a que quelques unes ça peut rester gérable à la main, autant quand on en a plus d’une trentaine, c’est impensable de ne pas utiliser un outil dédié.

Malheureusement, sshmenu ne fonctionne pas avec unity. Heureusement, il existe un autre logiciel qui permet de faire la même chose et même plus, c’est SSHplus.

Le seul petit point négatif, c’est que le paramétrage se fait pour l’instant en éditant le fichier de configuration, pas avec une interface graphique. Gageons cependant que ce n’est qu’une question de temps avant que ce ne soit corrigé.

Les fonctionalités

  • Lance SSH, rdesktop, et presque n’importe quelle commande ou application
  • Compatible avec le menu de configuration de sshmenu
  • Supporte les dossiers imbriqués (mais pas encore ceux importés depuis sshmenu)

Je n’ai pas testé l’import depuis le fichier de configuration de sshmenu puisque j’en ai profité pour faire du rangement dans mes entrées, et j’ai réécrit le fichier de configuration, ce qui m’a permis de me faire la main sur son fonctionnement.

Installer SSHplus

  • Téléchargez la dernière version sur le repo github
  • Copiez le dans /usr/local/bin
  • Ajoutez lui les droits en exécution par un chmod +x /usr/local/bin/sshplus.py
  • Lancez sshplus.py ou mettez le dans vos applications au démarrage
  • Éditez le fichier de configuration ~/.sshplus comme indiqué ci dessous

La configuration

Quelques infos rapides avant de commencer:

  • Les lignes commençant par le caractère # sont ignorées (commentaires). Ne placez pas de commentaire à la suite de lignes indiquant des commandes
  • Les espaces en début de ligne sont ignorés. Vous pouvez indenter pour que le fichier soit plus clair
  • Les lignes vides sont ignorées (il n’y en a pas dans mon fichier d’exemple à cause de wordpress qui ne sais plus reconnaitre la fin du code)
  • L’instruction sep ajoute un séparateur dans le menu

Les instructions du fichier de configuration ~/.sshplus

C’est très simple, elles se présentent sous la forme NOM | COMMANDE | ARGUMENTS. Ainsi, pour ouvrir un terminal avec la commande « top », il suffit d’ajouter l’instruction suivante:

Afficher top|gnome-terminal|-x top

Pour lancer firefox sur le site des astuces d’absolacom:

Astuces d'Absolacom|firefox|http://astuces.absolacom.com

Accéder à un dossier local (la structure est la même utilisée dans le fichier ~/.gtk-bookmarks)

Dossier temporaire|nautilus|file:///tmp

ou distant

Dossier distant|nautilus|sftp://manu@192.168.10.214

A partir de là, vous voyez que c’est simple de faire ce qu’on veut. Ne reste plus qu’à savoir quoi y mettre, mais si on ne trie pas, c’est vite le bazar et il est impossible de s’y retrouver.

Menus et Sous menus

On peut heureusement créer des sous menus de façon aussi simple: il suffit d’utiliser l’instruction folder:label pour donner un nom à votre dossier, et l’instruction folder: pour remonter d’un niveau et « fermer votre dossier ».

Exemple de fichier de configuration

Je vous donne ci dessous un exemple de fichier de configuration ((fichier fourni par le développeur et adapté par mes soins)). Attention, rien n’est fonctionnel dans le sens ou les adresses et les identifiants sont fantaisistes. A vous d’adapter à votre besoin.

# Lanceurs d'application dans un dossier
folder:Applications
Show top|gnome-terminal|-x top
Dossier distant|nautilus|sftp://manu@192.168.10.214
# Un sous dossier
folder:Absolacom
Astuces d'Absolacom|firefox|http://astuces.absolacom.com
folder:
folder:
#sep ajoute un séparateur
sep
# label: Ajoute un label aux menus
label:Connexions SSH
SSH server1|gnome-terminal|-x ssh root@google.com
SSH server2|gnome-terminal|-x ssh -p 456 manu@192.168.10.23
sep
# Utilise rdesktop pour se connecter à des postes windows
label:Connexions RDesktop
Win-Server 1|rdesktop|-T “Win-Server 1″ 1.2.3.4
Win-Server 3 (with many arguments)|rdesktop|-g 1320×680 -T “Win-Server 3″ -x l -P -r sound:local 1.2.3.6
sep
label:Connexions Putty
# PuTTY
PuTTY-Session 1|putty|-load SavedSession1
PuTTY-Session 2|putty|-load SavedSession2
#Si un fichier de connexion sshmenu est présent, il sera ajouté automatiquement

Comme vous le voyez, c’est simple d’usage et tellement pratique.

Edit du 24/08/12

Je modifie cet article pour apporter deux petites informations.

Tout d’abord, si vous mettez un underscore dans le nom de votre raccourci, vous pourrez avoir un accès rapide en appuyant sur la lettre correspondante. Par exemple, prenons la ligne PuTTY-Session 2|putty|-load SavedSession2 du fichier ci dessus, si je la note Pu_TTY-Session 2|putty|-load SavedSession2 dans mon fichier de configuration, je pourrais lancer ce raccourci en appuyant sur la touche « T ». Pas primordial, mais pratique, d’autant que je n’ai trouvé cette info nulle part, mais en bidouillant.

Ensuite, j’ai eu besoin de transformer un fichier de conf de sshmenu vers sshplus avec des dizaines d’entrées. Impossible d’utiliser le fichier d’origine dans sshplus, il ne me le prenait pas. Étant donné qu’il n’était pas question que je refasse tout à la main dans le cas présent, j’ai écrit un petit programme python pour le convertir. Il fonctionne comme suit en ligne de commande:

  • Sans argument, il va chercher le fichier ~/.sshmenu. S’il ne le trouve pas, le programme s’arrête.
  • En précisant sur la ligne de commande le chemin vers le fichier à transformer on peut préciser le fichier à utiliser. S’il ne le trouve pas, le programme s’arrête.
  • Le résultat converti est affiché dans le terminal. Une fois validé, on peut le rediriger vers un fichier (en général ~/.sshplus)
  • Le programme essaye de récupérer l’organisation des sous dossiers de sshmenu, mais il a des soucis avec les sous-sous-sous-…dossiers. Au pire, il ne vous restera plus qu’à placer les « folder: » au bon endroit. C’est plus rapide que de le faire manuellement quand on a beaucoup d’entrées.

Téléchargez le fichier sshmenu2sshplus , renommez le en « .py » ((wordpress ne me laisse pas les monter en py)), rendez le exécutable et lancez le en lui précisant l’emplacement vers votre fichier .sshmenu, et redirigez la sortie vers votre fichier sshplus. Par exemple:

./sshmenu2sshplus.py /tmp/.sshmenu >> ~/.sshplus

Activer XDMCP sur Ubuntu Lucid 10.04

Cette astuce fonctionne peut être avec les versions suivantes, mais je ne l’ai pas testée. A confirmer.

Si vous avez besoin d’utiliser XDMCP sur votre réseau, vous constaterez qu’avec la « nouvelle » version de GDM, il n’est plus possible de l’activer facilement ((en tout cas, pas aussi facilement qu’avant)).

Or, il suffit de quelques manipulations pour la remettre en place.

Paramétrer le serveur XDMCP

Tout d’abord, il faut créer le fichier /etc/gdm/custom.conf qui va enregistrer les options de GDM, et en particulier celles concernant XDMCP.

Remplissez le avec ceci:

[daemon]
 User=gdm
 Group=gdm
[security]
 DisallowTCP=true
[xdmcp]
 Enable=true
 DisplaysPerHost=2
 HonorIndirect=false
 MaxPending=4
 MaxSessions=16
 MaxWait=30
 MaxWaitIndirect=30
 PingIntervalSeconds=60
 Port=177
[greeter]
[chooser]
 Multicast=false
[debug]
 Enable=false

Il suffit ensuite de redémarrer le service GDM pour activer le XDMCP.

service gdm restart

Cependant, si vous avez désactivé IPV6 sur votre réseau, cela ne fonctionnera pas, puisque XDMCP écoute par défaut en IPV6 désormais. Vous pouvez le voir en root avec la commande netstat:

root@test4:/home/manu# netstat -putan|grep 177
udp6       0      0 :::177        :::*        646/gdm-binary

Il faut alors désactiver IPV6 sur l’ordinateur qui diffusera son affichage, par exemple en le désactivant au niveau du noyau.

On peut le faire en rajoutant une option au fichier de configuration de grub. Modifiez les fichier /etc/default/grub pour ajouter l’option « ipv6.disable=1 »

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="ipv6.disable=1 quiet splash"

Reconstruisez le fichier de configuration de grub par « sudo update-grub » puis redémarrez votre ordinateur. Netstat vous indique alors que XDMCP écoute en IPV4 ((notez le 6 qui a disparu et la notation des adresses))

root@test4:/home/manu# netstat -putan|grep 177
udp       0      0 0.0.0.0:177        0.0.0.0*        658/gdm-binary

Utiliser le client XDMCP

On peut utiliser Xming depuis Windows, mais depuis Linux, il est plus simple d’utiliser tsclient. Dans la liste des protocoles, si vous ne voyez pas XDMCP, c’est qu’il vous faut l’installer le paquet xnest

sudo apt-get install xnest

tsclient avec XDMCPEnsuite, pour la connexion, c’est du classique.

Un client XDMCP en console

Si vous désirez lancer une session XDMCP systématiquement, il est inutile se charger gnome ou un gestionnaire de fenêtres simplement pour lancer tsclient puis votre session XDMCP. Il est possible de lancer celle ci directement.

Désactivez le lancement de GDM, puis logguez vous sur l’ordinateur et tapez la commande suivante:

/usr/X11R6/bin/X -query 192.168.1.2

où 192.168.1.2 est le serveur sur lequel vous avez activé XDMCP.

Sources:

Changer la couleur de fenêtre de Pidgin

J’ai eu besoin de communiquer par IRC sur un chan particulier, mais j’ai été confronté à un problème auquel je ne m’attendais pas: les administrateurs utilisant mirc (qui utilise par défaut un fond noir), ou irssi (qui fonctionne en console…noire de base) avaient choisi d’avoir des couleurs de polices blanches et jaunes pour certains éléments.

Or, Pidgin utilise un fond blanc, ce qui fait que beaucoup de choses étaient illisibles ((et effectuer des sélections du texte pour arriver à le lire est fatiguant à la longue.)).

Empathy permet de changer les thèmes, et de voir les messages écrits en noir sans tenir compte de la couleur d’origine, mais ne m’affichait pas les personnes présentes dans le salon. Donc, il n’a pas été retenu comme solution.

Mais comme avec le libre, tout est faisable, et un simple changement de couleur devant être à ma portée, j’ai cherché comment modifier Pidgin, et j’ai fini par trouver.

Simple quand on le sait, mais quand on ne sait pas, c’est autre chose…

  • Tout d’abord, ne cherchez pas le dossier pidgin, mais bien purple, qui se trouve dans votre home (~/.purple)
  • Par défaut, pidgin utilise le thème GTK de votre environnement. Sinon, et seulement sinon, il crée un fichier gtkrc-2.0 dans le dossier ~/.purple.
  • Si vous utilisez un gestionnaire de fenêtre basé sur GTK et que vous ne voulez pas changer votre thème général, il faudra créer un fichier nommé gtkrc-2.0 dans le dossier ~/.purple qui apportera des modification à pidgin par rapport à votre thème général.
  • Vous mettrez dans ce fichier texte les informations que vous voulez selon la syntaxe que vous donne la FAQ de Pidgin.((si vous connaissez un peu le CSS, vous devriez comprendre comment fonctionne le fichier))

Dans mon cas, cherchant juste à modifier l’aspect des fenêtres, j’ai utilisé le code fourni:

# Create a style called "inverted" where the text and base (the base color behind the widget) are the reverse of typical.
style "inverted"
{
text[NORMAL] = "#FFFFFF"
base[NORMAL] = "#000000"
}
 
# Apply "inverted" to conversation entry box--where you type.
widget "*pidgin_conv_entry" style "inverted"
 
# Apply "inverted" to conversation history pane--where you read the conversation.
widget "*pidgin_conv_imhtml" style "inverted"

Après avoir relancé Pidgin, c’est tout de suite beaucoup plus lisible ((Il ne s’agit pas du chan qui m’intéressait, mais celui ci présente les mêmes caractéristiques et me sert d’exemple)).

Du texte en couleur, mais lisibleSources: http://developer.pidgin.im/wiki/Using%20Pidgin

Clavier qwerty sur Ubuntu Oneiric Ocelot

Après une install d’Oneiric sur une machine, je me suis retrouvé avec un clavier US dans l’environnement graphique et dans le gestionnaire de connexion lightdm.

J’ai bien sûr réglé le clavier avec les outils de gnome ((et de lxde puisque j’ai installé les deux environnements)) mais à chaque redémarrage, je me retrouvais en clavier qwerty au lieu de l’azerty voulu.

Après avoir longuement cherché , je suis tombé sur une discussion qui m’a donné la bonne solution.

Il faut aller consulter le fichier /etc/default/keyboard qui, s’il fait référence à un clavier US, est prioritaire sur les autres réglages.
Si c’est le cas, il faut reconfigurer le clavier pour corriger ce fichier et faire en sorte d’obtenir les bonnes touches

dpkg-reconfigure keyboard-configuration

Et suivre les instructions, ce qui devrait donner un résultat tel que celui ci:

# If you change any of the following variables and X is configured to
# use this file, then the changes will become visible to X only if udev
# is restarted. You may need to reboot the system.
 
# The following variables describe your keyboard and can have the same
# values as the XkbModel, XkbLayout, XkbVariant and XkbOptions options
# in /etc/X11/xorg.conf.
 
XKBMODEL="pc105"
XKBLAYOUT="fr"
XKBVARIANT=""
XKBOPTIONS="lv3:ralt_switch,compose:rctrl"
 
# If you don't want to use the XKB layout on the console, you can
# specify an alternative keymap. Make sure it will be accessible
# before /usr is mounted.
# KMAP=/etc/console-setup/defkeymap.kmap.gz

J’ai perdu du temps à trouver la solution, espérons que ça vous sera utile.

Source: http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=6654251#p6654251

Entête Crontab

Pour mémo, voici les lignes devant être présentes en entête de crontab pour éviter les soucis. En effet, le cron utilise son propre processus/shell au lancement, et on a parfois des erreurs difficiles à cerner de chemin non trouvé ou de langage.

A adapter à votre situation

# m h  dom mon dow   command
MAILTO= »monadressel@monfai.fr »
PATH=/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin:/usr/games
SHELL=/bin/bash
LC_ALL=fr_FR.UTF-8

Traduisez les sites en un clic avec google

Ne pas se froisser avec l'Europe...

Lost in translation (Je suis perdu dans ma traduction)

Auparavant , google permettait l’accès à un outil permettant la traduction d’une page en un clic, en mettant un marque page dans la barre personnelle. Bien pratique pour naviguer sur des forums en norvégien, russe ou tagalog que je pratique peu mais qui sont parfois les seuls à contenir les infos que l’on cherche.

J’ai essayé de remettre la main sur la page en question ((google, traductions, outils, liens de traduction)) ,  mais impossible. Si vous savez où le retrouver, indiquez le moi dans les commentaires.

Heureusement, il est possible de refaire la même chose, puisque j’ai gardé une version sur l’une de mes machine. Il m’a suffit de reprendre l’adresse du raccourci.

Back to the future (retrouver la fonction en avance sur son temps)

Pour recréer le bouton, sous firefox, faites un clic droit sur la barre personnelle, et choisissez nouveau marque page. Nommez le Français (ou ce que vous voulez), puis copiez le code ci dessous dans le champ d’adresse:

javascript:var%20t=((window.getSelection&&window.getSelection())||(document.getSelection&&document.getSelection())||(document.selection&&document.selection.createRange&&document.selection.createRange().text));var%20e=(document.charset||document.characterSet);if(t!=''){location.href='http://translate.google.fr/translate_t?text='+t+'&hl=fr&langpair=auto|fr&tbb=1&ie='+e;}else{location.href='http://translate.google.fr/translate?u='+escape(location.href)+'&hl=fr&langpair=auto|fr&tbb=1&ie='+e;};

Enregistrez et rendez vous ensuite sur un site « en étranger » (par exemple http://edition.cnn.com/ ou Ubuntu, c’est vraiment le cirque en Allemagne ) puis cliquez sur le bouton du marque page créé. Le site sera automatiquement traduit.

A simple plan (Faisons simple)

Il y a une méthode encore plus simple! Faites glisser le lien ci dessous (ne cliquez pas dessus, faites le glisser) dans votre barre personnelle puis lâchez le. Vous aurez le bouton souhaité.La méthode est identique avec Opera, sauf qu’il faut appuyer sur majuscule pour lâcher le bouton en barre d’outils.

Français

Plus loin (que le bleu du ciel)

Si vous voulez des boutons dans d’autres langues, il suffit de modifier les « fr » du code par l’abréviation de la langue désirée.

Cette méthode doit pouvoir fonctionner avec les autres navigateurs et les autres systèmes d’exploitation. Si ça marche pour vous, merci de l’indiquer dans les commentaires.

gReemote, une remoteware pour votre freebox

Il m’arrive de mettre la télé lorsque je travaille à la maison. Non pas que je la regarde, mais je me sens moins seul et ça m’aide à ne pas perdre la notion du temps lorsque je suis absorbé par mon travail ((et il ne faut pas rater la sortie de l’école!)).

En général, je n’agis sur la télé que pour baisser le son quand les pubs se lâchent sur les décibels, ou que le programme ne me plait pas (certains « artistes » me sortent pas les yeux). Et à ce moment, je suis toujours en train de me demander où j’ai bien pu poser cette télécommande qui n’est pourtant pas discrète!

Puis je me suis dit que, vu que Free a libéré des API’s d’accès à la freebox, quelqu’un avait sans doute développé un soft pour la remplacer ((au pire, je me lançais dans le dev à ce sujet)) et je suis tombé sur ce post sur le forum Ubuntu.

Alors j’ai installé le logiciel comme indiqué dans la documentation et j’en suis très satisfait!

Simple à installer, à paramétrer, à utiliser. Un seul petit reproche ((quand même, il faut que je critique un peu)), les boutons de couleur ne sont pas en couleur, ce qui fait qu’il est parfois difficile dans les menus de la freebox d’appuyer sur le bon bouton. Au risque de faire une erreur. Ils sont notés A B X Y, mais dans les menus seules les couleurs sont indiquées ((Un coup de marqueur sur l’écran du PC pour colorer les boutons de l’interface n’est PAS une bonne idée ;oD )). Depuis la version 1.73 (et l’indication dans le commentaire de sellax), les boutons de l’interface reprennent les couleurs de la télécommande.

Autre avantage que j’y ai trouvé, c’est que mes enfants cachaient la télécommande pour qu’on ne stoppe pas la chaine de dessins animés… On éteignait mais on passait du temps à trouver cette télécommande. Désormais, je leur montre que papa est le plus fort!!!

Petites précisions:

  • Le logiciel sert à commander la freebox et ce qui est affiché sur la télé. Si vous regardez les chaines sur votre ordinateur, ça ne vous servira à rien.
  • Il ne fonctionne que si vous vous trouvez sur le réseau interne de la freebox (wifi, CPL ou ethernet). Pas de fonctionnement en freewifi (heureusement).
  • On peut choisir le débit par défaut des chaines et accéder à celles ci d’un simple clic.
  • Applet 100% opérationnel avec gnome. Il parait que ça l’est aussi pour KDE.

Depuis un mois que je l’utilise, rien à signaler, à part que tout fonctionne bien.

[Apache2] Résoudre « Code d’erreur : ssl_error_rx_record_too_long »

En essayant de paramétrer un site en SSL sur Lucid, j’ai obtenu cette erreur de la part de Firefox ((à noter qu’Opera donne un autre type d’erreur, mais que je ne l’ai pas notée (erreur fatale 550, si ma mémoire est bonne) )). Erreur qui ne veut rien dire par elle même et une recherche sur le net ne vous donnera que peu de résultat au vu de la variété de réponses, parfois loufoques.

La première chose à faire est de vous assurer que le serveur réponde bien en HTTPS et non en HTTP, et de faire un GET:


telnet 82.XXX.XXX.XXX 443
Trying 82.XXX.XXX.XXX...
Connected to 82.XXX.XXX.XXX.
Escape character is '^]'.
GET /
<html>
<body>

<h1>It works !</h1>
<br />
</body>
</html>
Connection closed by foreign host.

Si vous obtenez du code html, comme c’est le cas ci dessus , au lieu d’une bouillie de caractères (ou de …rien), c’est que vous n’êtes pas en HTTPS mais en HTTP tout court.
Or, comme firefox s’attend à recevoir un certificat dont la longueur est faible, mais qu’il reçoit le code html complet d’une page, forcément il dit que c’est trop long.

Ce qui se trouve confirmé par la lecture du fichier /var/log/apache2/error.log:
[Sat Oct 09 14:40:18 2010] [error] [client 10.0.0.1] Invalid method in request \x16\x03
qui dit que la méthode d’accès n’est pas la bonne.

C’est pas très parlant, mais vu que j’ai galéré pour trouvé d’où venait le problème, j’essaye d’en faire profiter les autres.

Ah, au fait! Mon problème venait que dans la conf de mon virtualhost en SSL je mettais l’IP publique, vu que c’est le seul serveur en DMZ et que tout renvoie dessus. Je croyais le firewall transparent, vis à vis d’apache.
Je me trompais. Il faut mettre l’IP sur le réseau local, vu par la carte réseau elle même.
Après, ça va tout de suite mieux.

Supprimer la demande de confirmation à la sortie de gnome

Ubuntu 10.04 mais devrait être compatible toutes versions

Lorsque vous voulez fermer votre session, que ce soit pour changer d’utilisateur, éteindre ou redémarrer, vous avez une demande de confirmation.
Or, parfois, surtout pour des questions de rapidité, cette confirmation peut être gênante. Il m’est arrivé de partir en laissant le poste sur la confirmation alors que dans mon esprit ma session était fermée, puisque je demandais explicitement la fermeture. Mais j’étais parti avant de voir la demande de confirmation.

Sur mon portable, comme je ne veux pas attendre son redémarrage si j’ai demandé l’arrêt et que je me rends compte ensuite (c’est courant) que j’aurais dû regarder les mails ou un tarif avant de le fermer, je laisse cette confirmation qui me donne une seconde chance d’éviter un redémarrage inutile.
Par contre, sur mon poste de travail où je suis seul à avoir accès, cette confirmation est inutile. D’autant qu’il est allumé quasiment en 24/7.

Pour supprimer la demande de confirmation, il faut lancer l’éditeur de configuration de gnome en appuyant sur ALT+F2 et en entrant la commande gconf-editor.
Ensuite, rendez vous sur apps > indicator-session et cochez la case suppress_logout_restart_shutdown. Fermez ensuite la fenêtre de gconf-editor

Jusqu’à la Hardy, on pouvait régler ce fonctionnement dans les options obtenus avec un clic droit sur l’applet de déconnexion, mais je me rends compte que depuis la 10.04 (je n’ai pas utilisé les versions intermédiaires) cette possibilité n’existe plus.

Afficher les icones des paquets debian

Les paquets de logiciels debian peuvent intégrer une icone du logiciel qu’ils installent. Tous n’ont pas cette icone, mais certains, et de plus en plus, l’intègrent. C’est joli, inutile,mais forcément indispensable.

Pour les afficher, il faut installer un logiciel deb-thumbnailer , soit en passant par le ppa

sudo add-apt-repository ppa:deb-thumbnailer-team/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install deb-thumbnailer

soit en installant directement le paquet deb puis en vous déconnectant/reconnectant.

Installer Gimp 2.7.2 mono-fenêtré sur Ubuntu Lucid

Gimp est un outil fantastique que j’utilise quasiment tous les jours. Il est vrai qu’il nécessite un certain temps de prise en main pour arriver à le contrôler parfaitement, mais comme tous les logiciels, cela vient avec l’usage. Plus on l’utilise, mieux on le connait.

Cependant, pour les débutants ou pour les nouveaux utilisateurs de GNU/Linux, l’une des particularités les plus perturbantes est son mode multi-fenêtré qui fait que les outils se trouvent parfois cachés par l’image, surtout quand on cherche à mettre celle ci en plein écran.

Quand on possède 2 écran sur son ordinateur, avoir les outils sur l’un et l’image sur l’autre est incomparable d’ergonomie. Mais peut de gens sont dans cette configuration matérielle et avoir Gimp dans une seule fenêtre est une demande récurrente de presque tous mes utilisateurs qui font l’effort d’essayer de s’y mettre. C’est le fameux Single-window Mode.

Je ne parle pas ici des personnes qui savent utiliser d’autres logiciels comme Photoshop ou Paint Shop Pro (par exemple) et qui ont du mal à quitter leurs habitudes ¹, mais bien de ceux qui s’intéressent pour la première fois à la retouche photo avec un logiciel gratuit.

Jusqu’à présent, je me rabattais sur d’autres logiciels plus simples pour ceux dont les besoins étaient limités (MyPaint, Picasa, Krita, …) mais immanquablement, un jour, ils demandaient LA fonction supplémentaire non incluse dans le logiciel qui les obligeait à en utiliser un autre pour faire ce qui leur semblait à présent une évidence ².

Heureusement, grâce à la pression des utilisateurs, l’équipe de développement de Gimp, qui a longtemps refusé cette fonctionnalité, a intégré dans les plus récentes versions la possibilité d’afficher Gimp dans une seule fenêtre et vous trouverez sur le dépôt ppa de matthaeus123 les paquet pour installer une version svn récente autorisant cet affichage tant demandé. Notez que cette fonction n’est disponible que sur la version de développement (2.7) et est considérée comme non finalisée, mais je peux vous affirmer que c’est fonctionnel pour tous les tests et toutes les installations que j’ai effectués.

Attention: comme toujours, l’ajout d’un dépôt autre que les dépôts officiels d’ubuntu présente un risque de sécurité pour votre ordinateur et vous effectuez cette manipulation à vos risques et périls sans que ma responsabilité ne puisse être mise en cause.

Au lieu d’utiliser ce dépôt, vous pouvez aussi télécharger les sources du programme et le compiler pour obtenir le même résultat.

Installation de Gimp 2.7.2

dans un terminal, entrez les commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:matthaeus123/mrw-gimp-svn
sudo apt-get update; sudo apt-get install gimp

Ensuite, il vous faudra lancer Gimp et vous rendre dans le menu Fenêtres et cocher la case Single-window Mode pour obtenir Gimp en mono-fenêtre.

Il est possible que vous ayez à installer un paquet supplémentaire (libgegl-0.0-0) si vous n’arrivez pas à relancer Gimp après l’installation de cette version.

gimp_mono_fenetre

Notez les onglets en haut des images, pour passer de l’une à l’autre.

Quelques petits soucis à signaler quand même:

  • à l’ouverture/fermeture d’images, la fenêtre de Gimp, quand on l’a maximisée, revient sur sa taille fenêtrée précédente. C’est un peu agaçant de toujours devoir la maximiser à chaque manipulation. L’astuce consiste à étirer la fenêtre pour occuper la taille de l’écran. Ainsi, les changements de taille seront invisibles.
  • Certains textes/label ont changé de nom. C’est rien, et sans doute destiné à plus de clarté dans l’utilisation du logiciel, mais certains tutos seront difficiles à suivre (par exemple, passage de Découper la sélection à Rogner la sélection).
  • L’enregistrement se fait par défaut au format de Gimp, soit xcf. Pour enregistrer dans un autre format, il faut exporter l’image. Mais c’est juste une habitude à prendre.
  • Pour être bien à l’aise, il vous faudra un grand écran. Ne pensez pas utiliser ceci sur un netbook³ , vous passeriez votre temps à cacher/afficher les barres d’outil pour voir l’image autrement que par une lucarne de la taille d’un timbre poste.
  • L’ajout de texte sur une image n’ouvre plus de fenêtre supplémentaire, vous éditez directement le texte sur l’image (c’est bien!), mais c’est pas encore complètement au point.

Conclusion

Cette version apporte des changements de fonctionnement qui vont, à mon avis, dans le bon sens pour permettre à tous les types d’utilisateurs de travailler efficacement. Il reste, c’est vrai, du travail à accomplir pour attendre les challengers du marché, mais le but de Gimp n’est pas de faire concurrence à d’autres, mais bien d’offrir un logiciel fonctionnel gratuit à ceux qui en ont besoin.

La prochaine version stable est prévue pour décembre 2010 (Gimp 2.8.0, les versions impaires étant des versions de développement) mais vous pouvez déjà tester certaines nouveautés et vous faire la main en attendant celle ci, n’ayant constaté aucun problème majeur/bloquant pendant mes essais.

Notes

  1. Quand on a payé un logiciel plus de 1000 euros, on essaye de le rentabiliser en l’utilisant, quelle que soit la difficulté d’utilisation de celui ci…
  2. Au fur et à mesure de l’utilisation, et donc de l’apprentissage, les envies et les besoins augmentent, et les difficultés du début s’oublient.
  3. De toute façon, qui à part moi chercherait à utiliser Gimp sur un netbook de 9″?

Prendre une capture d’écran sous gnome (simple et avancée)

Savoir prendre une capture d’écran apporte des avantages immédiats¹: copie d’un message d’erreur pour qu’un expert puisse l’expliquer, garder une preuve d’un paiement sur un site, ou d’un commentaire sur un forum, copie d’une image ou d’un schéma quand le clic droit est désactivé par le site, ….

L’usage ne dépend que de votre imagination.

La touche magique

De base, pour prendre une capture d’écran, il suffit d’appuyer sur le bouton imp écr (ou « print screen« , selon les claviers). C’est une touche qui se situe en général vers le haut et la droite de votre clavier, mais sur certains portables exotiques, je l’ai déjà trouvée à gauche.  Cherchez autour des touches « Insert« , « Suppr« , « Orig« , … Celles que vous n’utilisez que rarement. Parfois, sur les portables, il faut appuyer en même temps sur la touche de fonction « Fn » pour utiliser la fonction de capture d’écran notée dans une autre couleur sur la touche.

Clavier de portable

Capture simple

Lorsque vous avez appuyé sur la touche, immédiatement, une capture d’écran est effectuée (l’ensemble de ce qui est visible à l’écran) et il vous est proposé de l’enregistrer sur votre ordinateur.

Capture_ecran_standard

A la différence de windows, il n’est pas nécessaire d’ouvrir ensuite un document pour coller l’image² qui est mémorisée dans le presse papier sans message de la part de Windows. C’est la raison qui fait que la majorité des utilisateurs pense que cette touche ne fonctionne pas et ne sert à rien, et qu’on en arrive à vendre des logiciels de capture d’écran

Simple, mais puissante

Il existe une option « cachée », un raccourci en fait, qui vous permet d’aller plus loin:

  • Si vous appuyez sur ALT en même temps que la touche d’impression d’écran, vous ne capturerez que la fenêtre active à l’écran.

Utilisation avancée

Le logiciel de capture d’écran de gnome possède des options avancées permettant plus de liberté. Vous y accédez par le menu Applications > Accessoires > Capture d’écran.

Vous pouvez alors choisir parmi plusieurs options:

  • Capturer l’ensemble du bureau (ce qui est identique au mode simple)
  • Ne capturer que la fenêtre active (ce qui vous évite d’éditer l’image du bureau complet pour découper la fenêtre qui vous intéresse)
  • Sélectionner une zone à capturer. Le pointeur se transforme en croix, et vous devez cliquer/glisser pour sélectionner votre zone. N’ayez pas peur de cliquer sur un bouton: tant que le pointeur représente une croix, les applications ne sont pas actives. Attention quand même aux clics parkinsoniens.

Vous pouvez choisir, pour certaines options, un décalage entre le moment où vous cliquez sur le bouton Prendre une capture d’écran et le moment où la photo sera prise, ce qui permet de capturer les menus, menus contextuels et fenêtres modales, ou d’activer une action afin qu’elle soit présente sur l’image finale.

Capture_d'écran_avancée

Par rapport à la méthode simple, cela vous oblige juste à un clic supplémentaire pour prendre votre capture d’écran. Mais il faut aller dans les menus pour avoir la fenêtre avec les options…

Accès direct aux options de capture

Rassurez vous (même si vous n’étiez pas inquiets), il est possible d’avoir ce comportement avec la touche impr écr en allant simplement modifier un réglage dans la configuration de gnome.

Ouvrez gconf-editor (ALT+F2 puis gconf-editor) et rendez vous à /apps/metacity/keybinding_commands/command_screenshot. Double cliquez sur la ligne affichant gnome-screenshot et ajoutez en fin l’option « -i » pour avoir gnome-screenshot -i, ce qui demande au logiciel de capture de s’ouvrir en mode interactif. Validez et fermez. Vous pouvez maintenant tester en utilisant la touche d’impression d’écran.

Modification de la clef dans la configuration de gnome pour faire apparaitre les options lors de l'appuis sur la touche impr écr (print screen)

Bien sûr, pour revenir au comportement par défaut, il suffit d’effectuer les mêmes opérations et de supprimer l’option « -i ».

Mais aussi:

Il est possible d’effectuer des captures d’écran en ligne de commande, vous trouverez plein de choses sur le net, en particulier sur Wikipedia, mais ce n’est pas le cadre de cet article. Cependant, le man de gnome-screenshot vous donnera des indications sur les options que vous pouvez ajouter à la commande dans gconf-editor³.

  1. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde, et cet article m’évitera de me répéter.
  2. Vous n’imaginez pas le nombre de document word ne contenant qu’une image que je peux recevoir par courrier…
  3. Vous pouvez ajouter des effets, en particulier une ombre autour de votre capture.

Personnaliser le thème d’icones d’openoffice.org

De retour après quelques petits soucis d’hégerbement hébergement…

Comme vous n’êtes pas sans le savoir, Openoffice.org est une suite bureautique complète, souvent utilisée pour remplacer l’Office de Microsoft. Et il faut reconnaitre que, pour le commun des mortels, les fonctionnalités sont équivalentes.

Cependant, l’aspect par défaut de Openoffice.org est assez austère… Surtout quand on passe du dernier Office ultra coloré à Openoffice.org du jour au lendemain.
Heureusement, il est possible de changer de thème d’icones pour trouver des choses plus agréables à l’œil, et ce assez simplement.

Tout d’abord, il vous faudra installer les thèmes, qui ne le sont pas par défaut.

sudo apt-get install openoffice.org-style-*

Cela vous installera les styles suivants:

openoffice.org-style-andromeda
openoffice.org-style-galaxy
openoffice.org-style-human
openoffice.org-style-industrial
openoffice.org-style-oxygen
openoffice.org-style-tango
openoffice.org-style-crystal
openoffice.org-style-hicontrast

Ensuite, il vous faudra aller choisir le thème dans les options d’Openoffice.org en allant dans le menu Outils > options.
Dans la section Openoffice.org, allez sur Afficher puis sélectionnez votre thème d’icones.

Choix des thèmes dans Openoffice.org

Les thèmes d’icones disponibles

Vous trouverez ci dessous une capture de chaque thème, à vous de choisir celui qui vous plait le plus.

Classique

thème classique pour Openoffice.org

Contraste élevé

thème contraste élevé pour Openoffice.org

crystal

thème crystal pour Openoffice.org

Galaxy

thème galaxy pour Openoffice.org

Human

Notez qu’il s’agit du thème d’icones par défaut.

thème human pour Openoffice.org

Industriel

thème industriel pour Openoffice.org

Oxygene

thème oxygène pour Openoffice.org

Tango

thème tango pour Openoffice.org

Et avec Windows ?

La méthode a été donnée sur le site d’Openoffice.org, dans la documentation. Je ne retrouve plus l’emplacement de la page ou du fichier, mais je l’ai sauvegardé, donc je vous le met à disposition avec la méthode pour installer les icones de linux sous windows.

Des skins, des skins!

À l’heure actuelle, il n’est pas possible de skinner complètement la suite bureautique, bien que cette option ait pu exister pour la version 1.1.5 de façon fugace. Cependant, une demande est ouverte (http://fr.openoffice.org/issues/show_bug.cgi?id=18829) pour demander que cette possibilité soit intégrée dans les versions à venir. N’hésitez pas à voter.

Ce n’est certes pas une fonction fondamentale d’une suite bureautique, mais j’ai, hélas, souvent pu constater que le succès d’un logiciel se faisait sur ce genre de gadget. Et que moins le logiciel changeait d’aspect, moins l’utilisateur était dérouté, même s’il savait que rien n’était pareil. Il y en a bien qui pensent aller plus vite en peignant leur voiture en rouge….

Ubuntu Lucid:Editer le chemin de Nautilus

Sur les anciennes versions de gnome, il était possible d’afficher et de modifier le chemin autrement qu’avec des boutons, et basculer d’un mode à l’autre en cliquant sur le bouton représentant un crayon et une feuille.

Sur Lucid, cette possibilité a été supprimée. En fait, seul le bouton a disparu, mais il est toujours possible de passer d’un mode à l’autre en utilisant les racourcis CTRL + L pour afficher le chemin textuel, et ESC (avec la barre d’adresse active) pour revenir aux boutons.

Fin de l’article technique.

Réflexions personnelles:

On va encore me targuer de nostalgie, mais je trouve que la possibilité de passer simplement d’un mode à l’autre était important:

  • Pour les geeks, pas la peine de faire un dessin
  • Pour les autres, ça permettait une première approche de l’arborescence et du classement des dossiers autrement que renfermé dans le mode « dossier à cliquer ». L’argument de dire que c’est compliqué, que ça n’apporte rien ou que ça perturbe les gens ne tient pas: tous les explorateurs des XP que je connais ont cette barre et personne n’a suivi de thérapie à cause de celle ci. Les gens utilisent, ou pas, mais ça ne les gène pas.

Est ce une évolution progressive vers un mode de travail différent ? Peut être, l’avenir nous le dira.
Toujours est il que je constate que les systèmes d’exploitation (quels qu’ils soient), sous prétexte d’offrir une expérience utilisateur étendue (mauvaise traduction de enhanced user experience), cachent de plus en plus le fonctionnement du système à l’utilisateur, y compris l’emplacement de ses propres fichiers. Comment, dans ce cas, peut il construire sa représentation mentale de son environnement numérique? Et s’y retrouver ? A moins que…

A moins que les documents utilisateurs ne soient plus stockés dans l’ordinateur, mais dans les nuages. Si j’en conçois bien les avantages indéniables pour tous, j’ai aussi conscience des inconvénients!

A l’heure où l’accès à l’internet n’est toujours pas un droit inaliénable, où la popularité se compte en pages Facebook, tweeter et autres contacts MSN, ne plus avoir le contrôle de ses données c’est aussi ne plus exister en tant qu’individu IRL si HADOPI and co vous a dans le viseur.

Mais n’est ce pas (un peu) le but recherché?

Mode paranoïa: off. Merci d’avoir suivi. Tout ça pour une pauvre barre d’adresse…

Edit du 03/06/2010: sur le forum Ubuntu, une astuce a été donnée pour retrouver un bouton permettant de basculer d’un mode à l’autre en utilisant « nautilus-actions ». Cela fonctionne bien, sauf que le bouton n’est plus à son emplacement habituel, ce qui n’est pas très grave.

Remettre les boutons de fenêtre de Lucid à droite

Je teste de plus en plus Ubuntu Lucid, puisque mes programmes devront tourner le plus tôt possible sur cette version dans un peu plus d’un mois. C’est encore une version instable, donc il est déconseillé de l’utiliser en production avant sa sortie officielle

Avec le nouveau thème, Ubuntu Lucid apporte une modification qui n’est pas anodine: les boutons de fenêtre (maximiser, minimiser et fermer) sont placés à gauche de la barre de titre au lieu d’être à droite.

C’est sans doute très « staaaïle« , mais c’est surtout une remise en cause de nombreuses années d’habitudes qui va fortement perturber les utilisateurs, moi y compris.

Autant le nouveau thème mauve ne me dérange pas trop (bien que je trouve qu’il fasse très féminin, mais c’est peut être une chance d’attirer les femmes vers le libre), autant cette modification d’emplacement de boutons me fait faire des kilomètres avec la souris et me provoque une frustration à chaque manipulation de fenêtre. Sans compter que mes clients vont me hair si je leur change leurs habitudes.

De plus, plusieurs thèmes deviennent affreux parce qu’ils n’ont pas été conçus avec la possibilité de mettre les boutons à gauche.

(Le thème de l’image n’est pas le mauve dont je vous parlais ci dessus)

Heureusement, il est assez simple de revenir à l’ancien emplacement des boutons (quand on connait la méthode).

Lancer gconf-editor par Alt+F2 et rendez vous à /apps/metacity/general/button_layout. Remplacez « maximize,minimize,close: » par « :minimize,maximize,close » (ne déplacez pas seulement les deux points de la fin au début de la chaine, notez que les boutons ne sont pas dans l’ordre habituel). La modification est immédiate dès que vous validez.

Il est possible que les choses changent encore avant la sortie officielle, mais dans le cas contraire, vous saurez au moins comment remettre les boutons à l’endroit où vous allez machinalement les chercher.

Donner l’aspect de Windows XP à Gnome

Ce n’est en rien une nouveauté, et des tutoriels existent plein les moteurs de recherche.

Je ne vais pas non plus débattre sur le bien fondé de réduire un bureau puissant afin de le faire ressembler à un logiciel propriétaire, ou les choix graphiques faits par Microsoft pour son bureau.

Cependant, il m’arrive d’être obligé de remettre l’aspect du bureau d’un utilisateur à ce qu’il connait. Une bonne partie des réticences à la migration vers GNU/Linux provient d’un changement brusque des habitudes des utilisateurs qui ne s’y retrouvent plus. Déplacer ou changer l’image d’une icone sur le bureau vous semble peut être négligeable, mais une secrétaire qui subit l’informatique passera son temps à vous appeler si elle ne s’y retrouve pas. Pire, elle fera le forcing auprès de sa direction pour revenir à l’ancien système, où elle se sentait efficace. Une fois revenue sur Windows, c’est un client qui aura perdu du temps, de l’argent et gagné des ennuis qu’il n’avait pas avant. Un client devant lequel il ne faudra plus jamais prononcer les mots « linux » et « logiciels libres ». Et qui ne se gênera pas pour parler (mal) de vous à ses copains DSI dans les boites que vous souhaitez démarcher!

Une fois sur un Gnome looké XP, avec le temps, progressivement, on peut montrer les nouveautés (et surtout les outils supplémentaires disponibles) à l’utilisateur qui sera content que ça marche bien.

Pour l’anecdote: une utilisatrice à qui j’avais installé Ubuntu avec un look XP m’a demandé, quelques mois après la migration de son poste de travail, quelle était la version de XP que j’avais installé. Comme j’ai réclamé plus de précision sur sa demande, elle m’a avoué que sur le XP de la maison elle n’avait pas tous les outils du travail (merci nautilus-actions), ce qu’elle trouvait dommage. Son fils, malgré tous ses essais, n’avait pas pu trouver la version de XP qu’elle cherchait, il en avait pourtant piraté plusieurs. Elle pensait donc que c’était une version spécifique distribuée par les professionnels et elle souhaitait que je lui pirate la même. Et prête à me payer pour cette mauvaise action! Au final, j’ai présenté les choses à l’ado de fils et tous les ordinateurs de la maison sont désormais équipé d’Ubuntu. Et un jour, le thème XP du poste de travail a disparu au profit d’un thème rose (bah! mais bon…) choisi et installé par l’utilisatrice. « Qu’importe le chemin tant que de la lumière tu approche », dirait maitre Yoda.

Jusqu’à maintenant, je modifiais tous les éléments à la main mais je suis tombé sur un script qui fait tout automatiquement, et qui surtout permet de revenir simplement en arrière. J’ai nettoyé l’archive (remplie de fichiers temporaires inutiles) et j’ai francisé le thème et les labels des icones du bureau. Vous pouvez télécharger l’archive ici: XpGnome.tar

Le site où j’ai trouvé ce script (avec des captures d’écran avant/après) montre une vidéo des modifications effectuées pendant le « lookage » vers XP et  le retour en arrière. Ne vous fiez pas à la vidéo, elle a été faite sur une ancienne version du script, mais ça donne à peu près la même chose, en mieux.

Pour l’instant, personne ne m’a demandé de retrouver le thème Vista. Le thème de XP passe manifestement mieux.

Modifier un fichier PPD

Il est parfois nécessaire de pouvoir modifier un driver d’imprimante pour ajuster son comportement. Ayant eu à le faire récemment, je vous livre mes observations pour vous éviter mes galères:

  • Le fichier utilisé pour contrôler l’imprimante se trouve dans /etc/cups/ppd
  • Il porte le nom que vous avez donné à l’imprimante lors de son installation (exemple: copieur.ppd si vous avez nommé votre imprimante copieur)
  • Lors de l’installation, ou en passant par le gestionnaire des imprimante (Système /Administration/ Impression ou system-config-printer), les options sélectionnées (bacs, format, couleur/gris, …) sont directement écrites dans le fichier ppd de l’imprimante
  • Après modification manuelle du fichier ppd, vous devez redémarrer cups (/etc/init.d/cupsys restart)
  • En cas d’erreur de syntaxe dans le fichier ppd, l’onglet correspondant à la section n’apparaît plus dans les options lors de l’impression
  • Si la commande est trop longue pour tenir sur une seule ligne, le reste de la commande est sur la ligne suivante, et la ligne suivante doit comporter *End pour clore la commande.
  • exemple:
    *OpenUI *Fold/Pliage: PickOne
    *OrderDependency: 3 AnySetup *Fold
    *DefaultFold: None
    *Fold None/Non:  "&lt;&lt; /FoldType (Off) &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *Fold Stitch/Pliage et Agrafage centre:  "&lt;&lt; /Collate true &gt;&gt; setpagedevice
     &lt;&lt; /FoldType (CenterFoldIn) /StitchType true &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *End
    *Fold HalfFold/Pliage en deux:  "&lt;&lt; /Collate true &gt;&gt; setpagedevice
     &lt;&lt; /FoldType (CenterFoldIn) /StitchType false &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *End
    *Fold Stapling/Agrafage au milieu:  "&lt;&lt; /Collate true &gt;&gt; setpagedevice
     &lt;&lt; /Finish 1 &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *End
    *CloseUI: *Fold
  • Pour commenter une ligne, elle doit commencer par *%. Pour commenter une commande sur 2 lignes,  supprimer le saut de ligne et commenter la ligne.
  • Faire attention au codage du fichier (en particulier pour les accents dans les labels). Un mauvais codage et le ppd ne fonctionne plus! Il est normalement (si le ppd est bien écrit) déclaré en haut de fichier:*LanguageVersion: French et *LanguageEncoding: ISOLatin1
  • Toujours avoir une copie du ppd avant de le modifier. En cas d’erreur, il est parfois plus facile de tout recommencer au lieu de chercher quel caractère pose problème.
  • Éditez le code en root avec un éditeur de textes. Après enregistrement de vos modification, vous pourrez tester immédiatement un lancement d’impression pour aller vérifier les options que vous avez modifié.
  • Avancez étape par étape. En cas de problème, vous saurez que cela vient de votre dernière modification.

Grâce à cela, j’ai supprimé (mis en commentaire) les options qui apparaissaient dans les onglet lors de l’impression et qui perturbaient mes utilisateurs. J’ai aussi changé des labels pour les rendre plus explicites (1 face -> Recto, 2 Faces -> Recto Verso).

Une fois le ppd modifié et paramétré avec les options voulues par défaut, il suffit de le copier dans le dossier /etc/cups/ppd de chaque ordinateur en ayant besoin sous le nom de l’imprimante paramétrée et de relancer cups.

Délai d’installation des extensions de Firefox

Vous avez remarqué que lorsque vous voulez installer une extension dans Firefox, vous devez attendre un certain délai avant de pouvoir cliquer sur le bouton qui vous permet de lancer l’installation.
Il est possible de modifier ce délai pour ne plus avoir à attendre, ou pour fixer un délai trèèèès long pour empêcher l’installation d’extensions sur un poste en libre service (bien sûr, si l’utilisateur connait l’astuce, cela ne l’empêchera nullement, mais cela est suffisant pour des postes dans des écoles, par exemple).

  • Ouvrez firefox
  • dans la barre d’adresses, tapez about:config
  • validez le message d’avertissement en cliquant sur le bouton je ferais attention, promis
  • Dans la barre de filtre, entrez security.dialog_enable_delay
  • Double cliquez sur la ligne affichée
  • Modifiez la valeur selon ce que vous désirez faire:
    • 0 pour pouvoir installer les extensions sans attendre
    • 2000 (valeur par défaut à l’installation) pour attendre environs 3 secondes
    • 999999999 pour devoir attendre 11 jours 27 minutes et une poignée de secondes avant de pouvoir cliquer sur le bouton (calcul validé par des scientifiques grâce à un pifomètre laser de dernière génération)(en fait, la valeur entrée est en millisecondes, à vos calculettes)
  • Validez votre choix

Inutile de redémarrer firefox, le changement est immédiat.

Vous pouvez tenter d’installer une extension par le site http://extensions.geckozone.org/Firefox et vérifier vos réglages

delai_installation_extension

delai_installation_extension

Mettre en avant l’onglet actif de firefox

Avec les couleurs par défaut de firefox, en particulier si vous souffrez de déficience visuelle, il n’est pas toujours facile de savoir sur quel onglet vous êtes, et vous fermez parfois un mauvais onglet.

Même s’il est possible d’annuler la fermeture de l’onglet lorsqu’on se rend compte de son erreur, il est aussi très facile de modifier les couleurs affichées et de mettre visuellement l’onglet actif en avant.Pour vous permettre de voir le résultat obtenu, voici un avant/après:

onglets_firefox_default

onglets_firefox_default

onglets_firefox_apres

onglets_firefox_apres

Bien sûr, les couleurs sont personnalisables, tout dépend du résultat que vous désirez obtenir.

    1. Ouvrez nautilus par Raccourcis/Dossier personnel (pour KDE, lancez votre navigateur de fichier)
    2. Affichez les fichiers cachés (cochez Affichage/Afficher les fichiers cachés)
    3. Ouvrez le dossier .mozilla
    4. Ouvrez le dossier firefox
    5. Ouvrez le dossier xxxxx.default (où xxxxx est différent d’un compte à l’autre)
    6. Ouvrez le dossier chrome
    7. Renommez le fichier userChrome-sample.css (ou userChrome-example.css) en userChrome.css (cette opération permet de le faire prendre en compte par Firefox)
    8. Cliquez avec le bouton droit et choisissez Ouvrir avec éditeur de textes
    9. Insérez le contenu suivant à la fin du fichier:
tab {
-moz-appearance: none !important;
}
tab[selected="true"] {
background-color: #F2F547 !important;
color: black !important;
}
tab:not([selected="true"]) {
background-color: #DEDED7 !important;
color: gray !important;
}
  1. Sauvez le fichier
  2. Fermez les fenêtres du navigateur de fichier (vous n’en avez plus besoin)
  3. Fermez et relancez Firefox

Pour aller plus loin

  • Vous pouvez spécifier les couleurs par leur nom normalisé (grey, black, white, …), par leur code couleur (#FFC2D1) ou par leur valeur RGB (en utilisant rgb(200,150,82) )
  • L’onglet actif est défini dans le paragraphe tab[selected= »true »], les onglets non actifs sont définis dans le paragraphe tab:not([selected= »true »]).
  • Vous trouverez des exemples de personalisation à l’adresse http://www.mozilla.org/unix/customizing.html
  • Le fichier est lu au chargement de firefox, mais si vous ne relancez pas le navigateur après avoir sauvegardé des modifications dans le fichier (donc, si vous laissez firefox ouvert pour continuer votre navigation), il peut arriver que firefox se fige. Redémarrez votre session.

Augmenter les résolutions disponibles

pour m’éviter de chercher et l’avoir une fois pour toutes noté quelque part:

Section "Monitor"
Identifier      "Configured Monitor"
HorizSync       30.0 - 83.0
VertRefresh     55.0 - 75.0

EndSection

et

Section "Screen"
Identifier      "Default Screen"
Monitor         "Configured Monitor"
Device          "Configured Video Device"
DefaultDepth    24
SubSection "Display"
Depth        24
Modes        "1024x768" "960x600" "800x600"
EndSubSection

Ceci permet d’indiquer au serveur X qu’il peut sortir du mode sécurisé des dimensions 640×480 et 800×600 pour monter en fréquence vers des dimensions supérieures.