La faiblesse du libre, c’est aussi sa communauté.

SharkAvong 1.0 est enfin disponible!

Nous étions nombreux à attendre la sortie de la version 1 avec impatience. Les développeurs qui passaient sur le forum laissaient sous entendre que la sortie se ferait avant la fin du mois, et ils ont tenu parole! SharkAvong 1.0 est arrivé!

Au menu, beaucoup de nouveautés, dont certaines attendues depuis longtemps. Jugez plutôt:

  • support de l’internationalisation. L’anglais et le brésilien sont déjà disponibles, le français est en cours.
  • splash screen à l’ouverture du logiciel, avec indication du statut!
  • binaires disponibles pour les plus grandes distributions (Ubuntu)!
  • nouveau thème de couleurs, nouveau thème d’icones par défaut
  • application skinnable (même si les skins ne sont pas encore disponibles)
  • génération d’un fichier de log dès le lancement, facilitant la recherche de bugs
  • on peut à tout moment accéder à la fenêtre d’identification (enfin!)
  • les derniers éléments non GPL ont été supprimés!
  • Installable sur Windows XP!!! (même si ça reste en beta) Bientôt sur Seven(W7)!
  • et beaucoup d’autres bugs éliminés!

La mise à jour vous sera proposée au lancement du logiciel, et je vous invite à la suivre de façon automatique, tout s’est très bien déroulé pour moi.

De qui se moque t-on?

Là, toute de suite? De vous. Et c’est moi qui me moque.

SharkAvong n’existe pas. Enfin, pas sous ce nom. Inutile de le chercher sur google, vous ne le trouverez pas au détail. Je me suis bien assuré de n’égratigner personne.

Mais j’en ai eu marre!

Marre des nouvelles qui n’annoncent rien, des infos qui n’en sont pas, des pseudo-journalistes qui ne sont ni journalistes, ni même approchants d’un pseudo quelque chose.

Marre de lire des articles dont le seul but est d’employer des mots clefs destinés à faire augmenter le nombre de visiteurs (malheureusement, ça fonctionne…).

Marre des blogs sur lesquels il faut s’enregistrer pour un commentaire demandant des éclaircissements.

Marre des articles « d’actualité » non datés qui datent de plusieurs années en arrière.

Marre des fanatiques du libre qui font du bruit pensant faire de la publicité.

Parce qu’il est là, le problème.

Revenons au début (traveling arrière, camera zoom avant): le pseudo article que vous avez lu au dessus est une copie d’un article que j’ai lu sur le net. Copie à l’identique ((exception faite des fautes de grammaire et d’orthographe que je ne peux me résoudre à laisser dans un de mes textes)), aux liens près. Bien qu’il n’y en ait aucun…

Or, que dit cet article? Qu’avez vous appris à sa lecture?

Rien. Ni à quoi sert le logiciel, ni où le trouver, ni l’emplacement de la communauté… Rien.

Toujours est il que cet « article », et toutes les copies presque à l’identique repris sur tous les autres blog remplissent les moteurs de recherche de bruit, masquant plus ou moins fortement le site réel du logiciel qui se trouve relégué à la 38e page de google.

Et des articles comme ça, il en apparait tous les jours.

De l’éthique et des liens

Lorsqu’on écrit un article, il faut réfléchir un peu!

Voici 10 préceptes que j’applique avant de cliquer sur « publier »:

  1. Qui va me lire ? Seulement les gens qui connaissent mon blog ? Non! Les moteurs de recherche amènent autant, voire plus, de lecteurs.
  2. L’article s’adresse t-il aux initiés, ou aux néophites ? Dans tous les cas, un minimum d’explication est nécessaire, ne serait ce que pour savoir de quoi on parle. Inutile de faire un pédigrée complet à chaque fois, mais une phrase aide à centrer le sujet. L’article complet est il compréhensible?
  3. Pourquoi j’écris cet article? Si c’est pour ramener des gens à la communauté, il est nécessaire de leur permettre de rejoindre rapidement ladite communauté. Un lien vers le site du projet, ou vers une page qui en parle plus longuement est un minimum pour que l’article serve à quelque chose.
  4. Cet article est il important/nécessaire? Si l’information que vous diffusez est présente partout sur le net, pourquoi en faire un article? Si vous ne faites que reprendre ce qui existe ailleurs, liez l’article externe à votre blog, au lieu de dupliquer l’information.
  5. L’article est il juste/pertinent? Avez vous au moins vérifié vous même la véracité des informations? Vous n’imaginez pas le nombre de co***eries ((nn  ;o) )) recopiées d’un blog à l’autre dans une course à la primeur de diffusion…
  6. L’article est il suffisamment commenté/documenté? Un minimum de recherche et de liens dans votre article permet au visiteur de trouver ce qu’il cherche, les réponses à ses questions, et augmente votre crédibilité. Et par conséquent, le fait de rester ou revenir sur votre blog. Sinon, il suffit de regarder combien de visiteurs partent de votre site en moins d’une minute. Une centralisation dans votre article des liens nécessaires permet de faire revenir les visiteurs qui sauront qu’ils n’ont pas à chercher ailleurs ce qu’ils ont trouvé chez vous.
  7. Cet article est il nécessaire d’une manière ou d’une autre? ((Excepté pour le plaisir de publier sur son blog, bien sûr)) Si je ne le publie pas, va t-il manquer? Si je le publie, que va t-il apporter aux lecteurs? Si je me fais le porte parole d’une communauté, le fais-je bien?
  8. L’article est il mûr? Vais-je le modifier après publication? ((la réponse est toujours non, mais dans les faits…)) Souvent, après être passé à autre chose, l’esprit se détend et on voit qu’on aurait pu formuler les choses autrement, apporter plus de précisions ou d’indications. Ne publiez jamais après avoir fini la rédaction d’un article. Laissez passer un peu de temps. Pourquoi? Les agrégateurs ne prennent en compte que la première version publiée, et vos modifications ne seront jamais vues si on ne vient pas sur le site. Et si l’article est flou, imprécis, pas intéressant, comme mon exemple du début, on ne viendra jamais sur votre site.
  9. Me suis-je relu suffisamment? Les fautes de grammaire et d’orthographe sont pénibles à lire, changent le sens des phrases, et surtout, diminuent votre page rank dans les moteurs de recherche! Il existe plein d’outils (à commencer par les navigateurs eux même) qui signalent vos fautes et des sites vous permettant de conjuguer correctement, sans compter Verbiste disponible dans votre distribution. On peut pardonner quelques fautes, mais s’il faut déchiffrer votre écriture, on passe vite au site suivant de google. ((Chromium m’a même proposé la traduction en français d’un site entièrement écrit en français (et bien paramétré au niveau du serveur et des entêtes) mais dont tous les termes étaient mal écrits, en phonétique, cowboyz ou avec des fautes…))
  10. Ais-je été correct dans mes propos? L’article n’est il pas violent, agressif, malpoli ? L’ai-je écrit sous le coup de l’excitation, la colère ?Pourrais-je un jour le regretter devant mes parents, mes enfants, un employeur, une administration? Liberté d’expression, OK, mais respect des libertés, surtout.

Ce ne sont que les questions principales à se poser lorsqu’on écrit un article. Bien sûr que vous savez de quoi vous parlez, mais si vous êtes le seul, à quoi bon parler?

J’ai plein d’articles dans mes brouillons qui n’ont pas été publiés parce qu’ils ne répondaient pas aux questions ci dessus. un peu de temps suffirait à les rendre éligibles, mais le temps ou l’envie me manquent. Ce n’est pas grave, la qualité générale ne baisse ainsi pas.

Logiciels libres, expression libre

Libriste, c’est bien. Intégriste, même libriste, non.

Mais pour autant, doit on laisser dire n’importe quoi?

Il est vrai que l’assimilation Ubuntu <-> Linux est souvent désagréable, mais cela a ses raisons.

Ubuntu a réussi à fédérer une large part des utilisateurs de Linux ((Je rappelle qu’on doit dire GNU/Linux, mais que dans un soucis répondre à la question 2, je simplifierais en Linux)) pour une raison simple: la simplicité d’utilisation. Ce qui a amené un grande communauté, qui rameute largement à tous les niveaux et qui fait beaucoup de bruit.

Du coup, cela laisse penser que les autres distributions sont minoritaires et négligeables.

La faute à qui?

A tous ces blogs qui n’expliquent pas correctement la distribution dont ils parlent? A ces auteurs qui font savoir qu’ils savent mais ne transmettent pas ce savoir? Aux communautés qui n’assurent un soutien que lorsqu’on parle déjà leur langage? Au manque de documentation compensé par les forums des utilisateurs dont les propos sont 1kompéansib ? A l’assistance RTFM ?

J’ai lu un jour qu’ « une communauté à les utilisateur et le soutien qu’elle mérite« . J’ai été révolté sur le coup, ce qui fait que la phrase m’a marqué. Mais je ne suis pas loin de le penser aujourd’hui. Depuis que je consulte le planet-libre, et que j’y suis publié, je pense en effet qu’une diversité, si elle est rafraichissante et puissante, ne peut être utile que si elle est guidée et canalisée.

Les distributions les plus importantes aujourd’hui sont toutes dirigées/contrôlées/organisées par un comité directeur qui ne fait pas que du développement mais aussi de l’administration et de la modération de forum, ce qui permet d’indiquer la direction à suivre.

Et quand un de mes articles est refusé à la publication (sur le net ou en papier), c’est parce que j’ai raté le coche, pas parce que ces $*µ£% d’admins sont des intégristes bornés équipé d’œillères. Le bien de tous, et la survie de la communauté passe parfois par le désagrément de quelques uns.

Espoir, quand tu nous tiens

Internet commence a rassembler plus de fausses informations que de vraies, en particulier sur les logiciels libres. Les communautés devraient être plus attentives à ce qu’on dit d’elles, et pas attendre que ça vienne tout seul. Et contacter les auteurs pour leur faire corriger les fausses informations, rumeurs et manque de précision. La qualité perçue, la réputation passe par là.

C’est vrai que cela représente un gros travail, mais c’est un travail qui a été négligé depuis trop longtemps.

L’image a toujours été négligée, que ce soit dans le graphisme ou dans la communication. Ceux qui n’ont pas fait cette erreur ont réussi à percer (Mozilla, Google ((don’t be evil, quel formidable slogan, un logo travaillé, une page épurée. Ensuite seulement viennent les résultats.)), Ubuntu, Apple ((dont tous les produits sont basés sur l’image avant les aspects techniques)), même Microsoft accorde une importance primordiale sur ces points). Les campagnes publicitaires ou de mises en avant se retrouvent réduite à néant à cause des mauvais articles des utilisateurs. Pourquoi pensez vous que les plus grand xxxxx ((mettez ici ce que vous voulez)) censurent leurs forums et font des procès aux détracteurs? Sans aller jusque là, une attention particulière est nécessaire de la part du libre pour continuer d’exister la tête haute.

Pour l’histoire

Je teste beaucoup de distributions. Les bonnes idées sont à prendre où elles sont, et les logiciels libres sont un creuset où chacun peut faire sa cuisine. J’ai voulu tester une distribution non confidentielle dont je tairais le nom, dont on m’avait venté les outils d’administration. Même en parlant 3 langues, en en lisant deux autres et avec le traducteur de Google, j’ai passé un temps fou à trouver les informations minimales sur les logiciels intégrés.

Si j’avais vraiment voulu basculer sur cette distribution, j’aurais fait bien vite demi tour! Cette distribution n’était pas faite pour moi, selon certains. Peut être. Peut être aussi qu’elle n’est faite pour personne et que le problème se règlera de lui même, lorsque sa communauté aura fini de se saborder…

PS: cet article a été écrit il y a quelques jours et seulement publié aujourd’hui. Que les auteurs dont les billets me précèdent ne voient pas d’attaque envers leur article.

Articles en relation:

13 réflexions sur « La faiblesse du libre, c’est aussi sa communauté. »

  1. Merci pour cet article. Tu soulèves des points assez intéressants quant à la gestion de la communauté. Mais pour pousser le raisonnement plus loin (celui du geek qui se fout du monde), un logiciel nait en général d’un geek qui se retrouve face à un problème et qui souhaite le résoudre. C’est dans ce cas là que le logiciel sera souvent le plus efficace (dans un cas particulier). Le logiciel deviendra petit à petit libre si un copain du geek en question rencontre le même problème et qu’ils décident de partager leur code.

    C’est comme ça que le logiciel a évolué et petit à petit les grosses sociétés ont voulu mettre le grappin sur ce phénomène et le marketing est apparu. Linux existait déjà et permettait à quelques geeks de résoudre leurs problèmes dans leur coin. Le logiciel libre n’a pas débuté dans le but de mettre le logiciel libre par terre, mais plutôt dans le but d’offrir des solutions à des problèmes tout en laissant la possibilité à d’autres de réutiliser cette solution.

    Donc il faut faire gaffe quand on parle d’image … quel est le but du logiciel libre? Est-il de régner sur le monde? Je ne pense pas ! Mais je dirais plutôt que c’est un « nice-to-have » et qu’il va continuer sa croissance car on se rend bien compte de la puissance de cette philosophie qui consiste à partager la connaissance plutôt que de l’emprisonner.

    Bref, je ne dis pas ça pour te contredire, mais je veux juste apporter un argument qui contrebalance par rapport à ton article.

    Ceci dit, pour ce qui est de la première partie de ton article concernant la qualité de la communication, c’est inévitable avec l’expansion de toute chose : les logiciels libres deviennent plus abordable, plus facile d’utilisation, donc le nombre de personnes souhaitant en parler augmenter. Etant donné qu’il ne faut plus être expert pour en parler, on fini par faire des amalgames et raconter n’importe quoi ! Sans parler de tous ces blogueurs qui s’improvisent journaliste et qui courent après le dernier buzz du moment pour faire « péter leur stats ». Mais ce dernier point n’est pas spécialement lié au logiciel libre, on peut l’appliquer de manière beaucoup plus large.

    Là où je veux en venir c’est que l’internet est certes une grosse masse d’information avec beaucoup d’information fausse. Mais il est aussi un énorme écosystème avec un super « garbage collector » qui fait petit à petit disparaitre les mauvaises informations et promeut les informations fiables. Malheureusement le cycle de gestion de cet ecosystème est assez lent et pour trouver une information récente et fiable c’est plus dur. Mais pour te donner un exemple :
    * Un article mal écrit sera peu cité (donc mauvais ranking)
    * Un blog mal écrit sera peu cité (donc mauvais ranking)
    * Une information qui n’est plus d’actualité va petit à petit être moins populaire (donc diminution du ranking)
    * Un lien dans google qui est moins souvent cliqué va aussi déscendre dans le ranking
    * Un site mal codé ou pas facile d’accès (flash, pubs, …) sera moins bien ranké.

    Bref, je pense que le ranking des sites a un sens et a tendance à permettre de savoir où trouver la bonne info. Je suis d’accord que c’est loin d’être parfait aujourd’hui. D’autant plus qu’on se fie à Google (société commerciale) qui fait ce ranking à notre place. Il est donc grand temps de se fier à d’autres solutions tel que les moteurs de recherche collaboratifs (tel que yacy ou seeks, ou autre que je ne connais pas).

    Voilà donc ma réflexion à la lecture de ton article. Je suis d’accord avec ce que tu dis, j’espère juste que le web avance dans le bon sens. Je regrette aussi que beaucoup de blogueurs ne font pas la différence entre qualité et popularité (statistiquement parlant) … surtout sur le Planet-Libre. Si tu as des idées à nous proposer, nous sommes prêt à en parler. Si tu vois passer des articles de faible qualité qui passent (sans être modéré) fait nous signe, nous laissons parfois passer des articles involontairement.

    Mes 2 cents
    A+

    Greg

  2. Je suis déja tombé sur des articles bien écris, qui en fait n’apportait pas de nouveauté réelle.
    Il est assez difficile de trouver des informations concrètes sur une avancé de projets, et quand on y arrive on garde les sites en favoris de peur de ne pas retrouvé l’information sur G****e.
    La multiplication de ses sites de basse information fausse les résultats des moteurs de rechèrches.

  3. Je ne suis pas d’accord.

    Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent et écrire de la merde, c’est leur problème.

    Blâmer les journalistes du dimanche pour du bruit dans un moteur de recherche qui ne sait pas filtrer le bruit et détecter les sites officiels, c’est fort.

    D’abord, tout le monde n’utilise pas ce moteur-ci, et puis ce n’est pas un problème du contenu publié, le problème provient du moteur qui fait erreur en évaluant la qualité et l’adéquation du contenu aux termes de recherche.

    Il est plus judicieux de se plaindre de Google, puisque vous l’utilisez, plutôt que de la liberté d’expression dont les gens font usage (même si à mauvais escient).

  4. J’ai parlé de google, parce que c’est le plus utilisé dans mon environnement, mais j’utilise tous les moteurs de recherche existants (y compris en langue étrangère lorsque je la maitrise) lorsque je ne trouve pas l’information dans un moteur de recherche.
    Le ranking est une fausse indication. Bien sûr, pour les termes faciles à trouver, ça aide, mais quand les moteurs ne trouvent pas, on va chercher sur des pages qui ont l’information, peu importe le ranking. Et puis quand on recherche des termes comme nautilus, evolution, ou Annabelle, la pertinence des résultats est identique quelque soit le moteur de recherche.

    Cet article n’est pas axé contre les blogueurs ou les journalistes du dimanche, sauf quand ils se font le porte parole d’une communauté (par exemple en mettant le nom du projet dans leur domaine, ou en ayant un tag « xxx » de centaines d’articles). Je n’ai cité volontairement personne car ça n’aurait pas été constructif, mais j’ai envoyé des mails avec mes conseils quand c’était possible.

    J’ai juste voulu attirer l’attention sur un point que je n’ai jamais vu abordé nulle part. il est facile d’être un posteur fou, mais un bon blogueur nécessite une réflexion qui n’est peut être pas intuitive pour certains. Nul doute que les mauvais articles sont écrits par des gens plein de bonnes intentions, mes conseils sont juste là pour sensibiliser aux risques que j’ai évoqué et tenter d’améliorer un peu les choses. C’est une critique qui tente d’être constructive, pas moqueuse ni râleuse.

    Les projets de petite échelle souffrent bien sûr de leur taille, tant au niveau de la documentation que de la visibilité, mais ce n’est pas à eux que je pensais dans cet article. Plutôt à des projets qui cherchent visiblement à attirer du monde (traducteurs, développeurs) mais qui répondent aux problèmes d’installation ou de configuration par « TFM si t’arrive à le trouver ».

    Je sais aussi que la gestion d’une communauté, quelle qu’elle soit (équipe de foot, asso, gouvernement, même une famille) n’est pas évidente. Il faut un ou plusieurs capitaines pour tenir la barre et au moins aller dans la bonne direction, même si c’est lentement (et sous les critiques). Or, pour deux ou trois projets précis, j’ai la preuve que sa communauté part à la dérive et que ces projets sont condamnés à plus ou moins long terme si rien n’est fait pour les redresser.
    Et en particulier, parler bien de ces projets.

  5. > Or, que dit cet article? Qu’avez vous appris à sa lecture?
    > Rien. Ni à quoi sert le logiciel, ni où le trouver, ni l’emplacement de la communauté… Rien.
    > Toujours est il que cet « article », et toutes les copies presque à l’identique repris sur tous les autres blog remplissent les moteurs de recherche de bruit, masquant plus ou moins fortement le site réel du logiciel qui se trouve relégué à la 38e page de google.

    Je suis assez d’accord, surtout avec ce passage !
    C’est vraiment lourd quand on cherche de l’info de se retrouver avec des copies d’articles identiques, avec parfois les mêmes âneries (le copié/collé c’est bête) et imprécisions qui donnent l’impression que seul les initiés peuvent comprendre…
    Ces derniers temps je cherchais à me confectionner une manette d’arcade, et en cherchant de l’info sur «gamepad pic18F2550» on est inondé de cet article décrivant un dispositif à accéléromètre, et ce jusqu’à la page 42.
    C’est là que les opérateurs de recherches trouvent leurs utilités…
    Mais bon, plusieurs copies d’un article c’est bien, ça permet de sauvegarder et perèniser la connaissance, mais à ce point ! Ça pollue… ça écrase les autres articles plus utiles et généreux.

  6. Je viens lire l’article et la plupart des commentaires, notamment celui de Greg qui soulève un point important : « quel est le but du logiciel libre? Est-il de régner sur le monde ? Je ne pense pas ! » Ben… moi non plus je ne pense pas.

    Si l’objectif n°1 de Mark Shuttleworth est bien de supplanter le leader du marché sur les ordinateurs personnels et familiaux, ce n’est pas nécessairement la motivation de la communauté dans sa globalité. Et fort heureusement, j’allais dire.

    Le libre, initié par le projet GNU, c’est d’abord et avant préserver, soutenir et encourager certaines valeurs fondamentales, notamment le partage du savoir.

    Que le logiciel X soit ou non joli ou facile, ça importe peu en définitive. Comme le précisait Richard Gabriel : « Worse is Better ». Ce principe est fondamental : Pire c’est mieux.

    Du point de vue de l’utilisateur dont tu parles, celui qui fait le fond de commerce de la grosse distribution à la mode dont tu parles, celle qui, selon toi, a « réussi » au regard du nombre de ses utilisateurs, c’est exactement le contraire : « la simplicité d’utilisation. » Comment expliquer pareille divergence ?

    Ce qui importe, c’est d’abord que le logiciel réponde à un besoin, comme le dit Greg, et qu’il le fasse au mieux et que son code soit « lisible librement », que ce savoir soit accessible à tous ceux qui voudraient se l’approprier.

    Règle de Représentation: Inclure le savoir dans les données…

    Dans ces conditions, la conception d’un logiciel est conçue de manière ouverte et évolutive justement parce que le code ou le savoir est en partage.

    Règle d’Extensibilité : Concevoir pour le futur, car il arrivera plus vite que prévu.

    Et c’est justement cette mise en partage qui permet à Ubuntu de proposer une large palette logicielle en y ajoutant, parfois, des interfaces utilisateur (plus) captives ou attractives.

    Contrairement à ce que tu affirmes, ce n’est pas parce que tu ne peux pas utiliser telle ou telle distribution ou tel ou tel logiciel qu’il ou elle n’a pas sa raison d’être. Tu n’es pas, AHMA, l’utilisateur cible final de tout ce qui se fait ici bas. Ce qui ne te convient hic et nunc peut très bien aller à d’autres ou pas. Mais ceux-là pourront en faire autre chose. Je ne vois là rien qui ne saborde la communauté du Libre, bien au contraire.

    Règle de Diversité : Se méfier des affirmations de « Unique bonne solution ».

  7. Certains blogueurs et autres scribouilleurs numériques ne font que copier le journalisme de masse : créer en permanence de l’actualité, même quand ils n’ont rien à dire.
    Du coup, par exemple, on va traduire un article d’un site anglais et le modifier un peu et hop voilà une actualité.
    Pour s’informer, il existe des médias indépendants.

  8. Avez-vous conscience du ridicule et du vulgaire de votre morale à trois balles dans cette pseudo-communication bourrée de fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe ?

    Merci de vous relire au lieu de donner des leçons dans un français plus qu’approximatif et très pauvre.

    Si personne ne vous a jamais dit que vous pêtiez plus haut que votre cul et que votre prétention dégouline de médiocrité, c’est fait.

    <>

    Êtes-vous l’hôpital ou la charité ?

  9. Ping : Astuces d'Absolacom » Filtrer les résultats de recherche avec une liste noire sur Google

  10. Il y a une erreur de jugement dans le fondement de cet article: blogger sur le libre ne suffit pas pour faire parti de la communauté du logiciel libre.
    Il est facile de rentrer dans la communauté du libre, mais être simple utilisateur, même avec un blog, ne suffit pas.
    Mettre tous les acteurs du libres (développeurs, documentalistes, traducteurs, évangeliste, etc…) dans le même panier que de simples utilisateurs est rabaissant pour ceux qui effectuent un vrai travail pour faire progresser le libre.
    On peut être un acteur du libre et bloggeur, on peux même être un excellent contributeur et un très piètre bloggeur, mais être juste bloggeur n’est pas suffisant. Il y a seulement un faible pourcentage de personnes qui ne sont que rédacteurs et qui peuvent dire qu’elles font parti de la communauté, je pense notamment a l’équipe de OMGUbuntu (qui est plus un webzine maintenant qu’un blog).

  11. @ Claude Le Paih
    Merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire

    @ strider
    Quelle est la définition de la communauté? Ceux qui contribuent au logiciel (au sens large du terme) ? Dans ce cas, ceux qui font la promotion, la mise en avant, les installations pour leurs amis, la diffusion d’information, … ne contribuent t-il pas à renforcer l’image et la présence du logiciel?
    C’est dans cette idée que je parle de communauté.

    Bien sûr, je fais la différence entre ceux qui « créent » et ceux qui ne font que parler. Mais la partie visible de l’iceberg est justement celle qui apparait sur les moteurs de recherche.

    C’est en cela que je dis que cette communauté, diffusant des informations périmées, fausses ou inutilement compliquées peut mettre en péril l’image d’un projet. D’autant que certains journalistes n’iront pas approfondir avant de raconter n’importe quoi sur les ondes.
    En tant qu’utilisateurs confirmés, nous savons faire le tri des informations que l’on trouve, nous connaissons la différence entre libre et gratuit, etc. Mais certaines réputations que nous savons fausses collent encore à certains logiciels car leur mise en avant n’est pas étudiée.

    Il y a un test simple à faire: prenez quelqu’un qui ne sait pas du tout ce qu’est linux, demandez lui de faire une recherche sur le net et de venir vous expliquer ce qu’il a compris. Vous aurez des surprises sur l’interprétation de ce qui a été lu.
    Si on rentre sur des questions plus techniques, c’est parfois pire.

    Quand un projet centralise les documentations et les contrôle, les informations sont de qualité et non éparpillées; il est alors possible d’être présent dans tous les résultat et de contrôler l’image renvoyée aux utilisateurs.

    Christophe :

    Contrairement à ce que tu affirmes, ce n’est pas parce que tu ne peux pas utiliser telle ou telle distribution ou tel ou tel logiciel qu’il ou elle n’a pas sa raison d’être. Tu n’es pas, AHMA, l’utilisateur cible final de tout ce qui se fait ici bas. Ce qui ne te convient hic et nunc peut très bien aller à d’autres ou pas. Mais ceux-là pourront en faire autre chose. Je ne vois là rien qui ne saborde la communauté du Libre, bien au contraire.

    Règle de Diversité : Se méfier des affirmations de « Unique bonne solution ».

    Je ne dis pas le contraire, et je n’ai pas cette prétention.
    Je disais que les discours entre le site officiel (« venez nous aider, on a besoin de développeurs/designers ») et celui tenu sur les forums (« Lis la doc, reviens nous embêter après. Et trouve la doc tout seul. ») ou les blogs étaient incohérents. Or, quelle partie de l’iceberg voit on?
    Donc, si le « noyau » de la communauté ne dirige pas la communication comme peuvent le faire d’autres, l’image va en souffrir, donc le projet aussi.

    Que la distrib ne me soit pas destinée? Peut être, ce n’est pas grave. Mais que vais-je bien pouvoir répondre de positif si on me demande ce que je pense de ce projet? Et suis-je le seul à penser la même chose? Sans doute pas.

    Cet article n’a pas été écrit pour donner des leçons, mais pour émettre un point de vue sur une question qui me parait importante. J’ai peut être raison, peut être pas. Mais manifestement, je ne suis pas le seul à le penser. Alors, il y a peut être une réflexion à tenir.

  12. « …manifestement, je ne suis pas le seul à le penser. »

    Heu… je ne vois pas bien l’argument. Le nombre fait l’importance du problème ou de la question ? C’est ça ? Je ne comprends pas bien ce que tu veux… Vous pourriez être trois ou cent mille que ça ne changerait rien fondamentalement. Dans la mesure où tu n’as aucune autorité sur le projet, tu peux bien hurler à qui mieux mieux, ça ne changera pas grand chose.

    « Peut être aussi qu’elle n’est faite pour personne ». Faux.

    Retour au commentaire n°1 de Greg. Puis ensuite, le mien. Tu n’es pas en mesure de comprendre cette distribution. Il n’y a pas dix mille possibilités : soit tu apprends ; soit tu vas voir ailleurs si l’herbe est plus à ton goût ou ta portée. Que veux-tu d’autre ? Que parce que tu ne comprends pas, les utilisateurs t’expliquent ? Rien ne les y oblige. AHMA. Tu auras beau crier au sabordage, c’est ta propre barque que tu coules. Eux continueront aussi longtemps que cette distribution sera maintenue et qu’elle répondra à leurs besoins… qui ne sont peut-être pas les tiens.

    Tu voudrais quoi ? Une sorte d’autorité surplombante qui vient censurer toutes les âneries qui se font et qui se disent ?

    Maintenant, comme certains te l’ont dit, l’utilisateur est aussi en mesure de prendre ses responsabilités. S’il veut se satisfaire d’une représentation fausse et rester dans l’erreur… grand bien lui fasse ! Rien là de bien nouveau sous le soleil. Les gens aiment mieux croire que juger, écrivait Sénèque.

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