Convertir un carnet d’adresse LDIF en VCF (Thunderbird vers Roundcube)

Thunderbird exporte son carnet d’adresses en format LDIF ou CSV ou  TSV. Or, quand on veut importer son carnet d’adresses dans Roundcube qui n’importe que le format VCF, on est un peu coincé…

Du coup, j’ai écrit rapidement un petit programme python qui fait la conversion (ldif2vcf.py) d’un carnet d’adresses rapidement, puisque je n’ai pas trouvé de solution sur le net ((vive les formats ouverts!)).

Comme il est destiné à Roundcube et que celui ci n’utilise pas (pour l’instant) tous les champs disponibles dans une vcard, seules sont converties les informations de nom, prénom, nom à afficher et adresse mail principale. Par conséquent, si vous voulez l’utiliser pour autre chose, ne vous étonnez pas si toutes les informations ne sont pas récupérées dans le fichier de sortie ((mais la modification de code serait simple pour tout récupérer)).

Le fonctionnement est simple: vous indiquez le fichier d’entrée (.ldif) avec l’option « -f » et le fichier de sortie (.vcf) avec l’option « -o« . Si vous n’indiquez pas de fichier de sortie, le résultat s’affiche à l’écran.

Il faut bien sûr exporter préalablement votre carnet d’adresses depuis Thunderbird quelque part sur votre ordinateur.

exemple:

python ldif2vcf.py -f /tmp/adresses_personnelles.ldif

ou

python ldif2vcf.py -f /tmp/adresses_personnelles.ldif -o /tmp/sortie.vcf

L’option « -h » affiche une aide succincte.

Netspeed: monitorer l’activité réseau sur Gnu/Linux

Voici Netspeed, une applet permettant de monitorer l’activité de votre (ou vos) carte réseau d’un seul coup d’oeuil.

Pour l’installer:

sudo apt-get install netspeed

Ensuite, un clic droit sur l’une de vos barres d’outils et Ajouter au tableau de bord

Ce qui vous donnera ceci:

Enfin, clic droit sur l’applet sur le tableau de bord pour sélectionner les préférences (en particulier la carte réseau) et pour voir les détails sous forme de graphique du périphérique

Mine de rien, c’est un programme pratique pour vérifier que les échanges sur le réseau se font bien à la vitesse attendue et aider à déterminer si un ralentissement provient du réseau ou de la machine. Je sais qu’il existe des outils plus puissants en ligne de commande, mais il est parfois nécessaire que des néophytes sachent constater par eux même certains éléments, et Netspeed est simple et rapide à utiliser pour eux.

Supprimer la demande de confirmation à la sortie de gnome

Ubuntu 10.04 mais devrait être compatible toutes versions

Lorsque vous voulez fermer votre session, que ce soit pour changer d’utilisateur, éteindre ou redémarrer, vous avez une demande de confirmation.
Or, parfois, surtout pour des questions de rapidité, cette confirmation peut être gênante. Il m’est arrivé de partir en laissant le poste sur la confirmation alors que dans mon esprit ma session était fermée, puisque je demandais explicitement la fermeture. Mais j’étais parti avant de voir la demande de confirmation.

Sur mon portable, comme je ne veux pas attendre son redémarrage si j’ai demandé l’arrêt et que je me rends compte ensuite (c’est courant) que j’aurais dû regarder les mails ou un tarif avant de le fermer, je laisse cette confirmation qui me donne une seconde chance d’éviter un redémarrage inutile.
Par contre, sur mon poste de travail où je suis seul à avoir accès, cette confirmation est inutile. D’autant qu’il est allumé quasiment en 24/7.

Pour supprimer la demande de confirmation, il faut lancer l’éditeur de configuration de gnome en appuyant sur ALT+F2 et en entrant la commande gconf-editor.
Ensuite, rendez vous sur apps > indicator-session et cochez la case suppress_logout_restart_shutdown. Fermez ensuite la fenêtre de gconf-editor

Jusqu’à la Hardy, on pouvait régler ce fonctionnement dans les options obtenus avec un clic droit sur l’applet de déconnexion, mais je me rends compte que depuis la 10.04 (je n’ai pas utilisé les versions intermédiaires) cette possibilité n’existe plus.

Afficher les icones des paquets debian

Les paquets de logiciels debian peuvent intégrer une icone du logiciel qu’ils installent. Tous n’ont pas cette icone, mais certains, et de plus en plus, l’intègrent. C’est joli, inutile,mais forcément indispensable.

Pour les afficher, il faut installer un logiciel deb-thumbnailer , soit en passant par le ppa

sudo add-apt-repository ppa:deb-thumbnailer-team/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install deb-thumbnailer

soit en installant directement le paquet deb puis en vous déconnectant/reconnectant.

Ubuntu ne sera plus soutenu sur SPARC et Itanium

processeur sparcLe comité technique de Canonical a voté, lors de sa réunion d’août, le choix de ne plus apporter de soutien aux versions  IA64 et Sparc du fait que ces deux plateformes ont été sans soutien dédié depuis un certain temps, et le manque de qualité de ces versions.  Les utilisateurs de ces plates-formes bénéficieront des mises à jour et correctifs de sécurité pour la version 10.04 jusqu’en avril 2013.

Du fait du peu d’utilisation de ces processeurs, ou de leur utilisation très spécifique, les développeurs se concentraient (ou migraient) vers les versions x86. Cette décision fait suite à une réflexion lancée sur le sujet par un développeur de Canonical, Scott James Remnant.

Donc, à partir d’Ubuntu 10.10, le caractère multi plateforme de la distribution sera moins universel. Cependant, Ubuntu continuera de ne pas être seulement présente uniquement  sur les processeurs x86, puisque les processeurs ARM, équipant entre autres les tablettes et les terminaux mobiles, intéresse les développeurs pour les applications mobiles et embarquées.

Rappelons que les processeurs ARM possèdent une faible consommation électrique, ce qui fait qu’on les trouve principalement dans les systèmes embarqués, mais le fondeur Marvell a annoncé la sortie de processeurs gravés en 40 nm destinés à des serveurs simples tels des serveurs web sur ARM. Or, à l’époque des économies imposées et du déficit énergétique de la terre, je pense que diviser la consommation électrique des datacenters par 5 risque d’en intéresser plus d’un, google le premier. Actuellement, seul le vieillissant windows CE fonctionne sur cette architecture, et un dirigeant de Microsoft a annoncé que Windows 7 ne gèrera pas les processeurs ARM. Une opportunité à saisir pour GNU/Linux, même si je reste persuadé qu’une réaction de Microsoft se fera sentir dès que ce marché ne sera plus un marché de niche.

Espérons que l’abandon d’une architecture profitera aux autres.

Installer Gimp 2.7.2 mono-fenêtré sur Ubuntu Lucid

Gimp est un outil fantastique que j’utilise quasiment tous les jours. Il est vrai qu’il nécessite un certain temps de prise en main pour arriver à le contrôler parfaitement, mais comme tous les logiciels, cela vient avec l’usage. Plus on l’utilise, mieux on le connait.

Cependant, pour les débutants ou pour les nouveaux utilisateurs de GNU/Linux, l’une des particularités les plus perturbantes est son mode multi-fenêtré qui fait que les outils se trouvent parfois cachés par l’image, surtout quand on cherche à mettre celle ci en plein écran.

Quand on possède 2 écran sur son ordinateur, avoir les outils sur l’un et l’image sur l’autre est incomparable d’ergonomie. Mais peut de gens sont dans cette configuration matérielle et avoir Gimp dans une seule fenêtre est une demande récurrente de presque tous mes utilisateurs qui font l’effort d’essayer de s’y mettre. C’est le fameux Single-window Mode.

Je ne parle pas ici des personnes qui savent utiliser d’autres logiciels comme Photoshop ou Paint Shop Pro (par exemple) et qui ont du mal à quitter leurs habitudes ¹, mais bien de ceux qui s’intéressent pour la première fois à la retouche photo avec un logiciel gratuit.

Jusqu’à présent, je me rabattais sur d’autres logiciels plus simples pour ceux dont les besoins étaient limités (MyPaint, Picasa, Krita, …) mais immanquablement, un jour, ils demandaient LA fonction supplémentaire non incluse dans le logiciel qui les obligeait à en utiliser un autre pour faire ce qui leur semblait à présent une évidence ².

Heureusement, grâce à la pression des utilisateurs, l’équipe de développement de Gimp, qui a longtemps refusé cette fonctionnalité, a intégré dans les plus récentes versions la possibilité d’afficher Gimp dans une seule fenêtre et vous trouverez sur le dépôt ppa de matthaeus123 les paquet pour installer une version svn récente autorisant cet affichage tant demandé. Notez que cette fonction n’est disponible que sur la version de développement (2.7) et est considérée comme non finalisée, mais je peux vous affirmer que c’est fonctionnel pour tous les tests et toutes les installations que j’ai effectués.

Attention: comme toujours, l’ajout d’un dépôt autre que les dépôts officiels d’ubuntu présente un risque de sécurité pour votre ordinateur et vous effectuez cette manipulation à vos risques et périls sans que ma responsabilité ne puisse être mise en cause.

Au lieu d’utiliser ce dépôt, vous pouvez aussi télécharger les sources du programme et le compiler pour obtenir le même résultat.

Installation de Gimp 2.7.2

dans un terminal, entrez les commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:matthaeus123/mrw-gimp-svn
sudo apt-get update; sudo apt-get install gimp

Ensuite, il vous faudra lancer Gimp et vous rendre dans le menu Fenêtres et cocher la case Single-window Mode pour obtenir Gimp en mono-fenêtre.

Il est possible que vous ayez à installer un paquet supplémentaire (libgegl-0.0-0) si vous n’arrivez pas à relancer Gimp après l’installation de cette version.

gimp_mono_fenetre

Notez les onglets en haut des images, pour passer de l’une à l’autre.

Quelques petits soucis à signaler quand même:

  • à l’ouverture/fermeture d’images, la fenêtre de Gimp, quand on l’a maximisée, revient sur sa taille fenêtrée précédente. C’est un peu agaçant de toujours devoir la maximiser à chaque manipulation. L’astuce consiste à étirer la fenêtre pour occuper la taille de l’écran. Ainsi, les changements de taille seront invisibles.
  • Certains textes/label ont changé de nom. C’est rien, et sans doute destiné à plus de clarté dans l’utilisation du logiciel, mais certains tutos seront difficiles à suivre (par exemple, passage de Découper la sélection à Rogner la sélection).
  • L’enregistrement se fait par défaut au format de Gimp, soit xcf. Pour enregistrer dans un autre format, il faut exporter l’image. Mais c’est juste une habitude à prendre.
  • Pour être bien à l’aise, il vous faudra un grand écran. Ne pensez pas utiliser ceci sur un netbook³ , vous passeriez votre temps à cacher/afficher les barres d’outil pour voir l’image autrement que par une lucarne de la taille d’un timbre poste.
  • L’ajout de texte sur une image n’ouvre plus de fenêtre supplémentaire, vous éditez directement le texte sur l’image (c’est bien!), mais c’est pas encore complètement au point.

Conclusion

Cette version apporte des changements de fonctionnement qui vont, à mon avis, dans le bon sens pour permettre à tous les types d’utilisateurs de travailler efficacement. Il reste, c’est vrai, du travail à accomplir pour attendre les challengers du marché, mais le but de Gimp n’est pas de faire concurrence à d’autres, mais bien d’offrir un logiciel fonctionnel gratuit à ceux qui en ont besoin.

La prochaine version stable est prévue pour décembre 2010 (Gimp 2.8.0, les versions impaires étant des versions de développement) mais vous pouvez déjà tester certaines nouveautés et vous faire la main en attendant celle ci, n’ayant constaté aucun problème majeur/bloquant pendant mes essais.

Notes

  1. Quand on a payé un logiciel plus de 1000 euros, on essaye de le rentabiliser en l’utilisant, quelle que soit la difficulté d’utilisation de celui ci…
  2. Au fur et à mesure de l’utilisation, et donc de l’apprentissage, les envies et les besoins augmentent, et les difficultés du début s’oublient.
  3. De toute façon, qui à part moi chercherait à utiliser Gimp sur un netbook de 9″?

Prendre une capture d’écran sous gnome (simple et avancée)

Savoir prendre une capture d’écran apporte des avantages immédiats¹: copie d’un message d’erreur pour qu’un expert puisse l’expliquer, garder une preuve d’un paiement sur un site, ou d’un commentaire sur un forum, copie d’une image ou d’un schéma quand le clic droit est désactivé par le site, ….

L’usage ne dépend que de votre imagination.

La touche magique

De base, pour prendre une capture d’écran, il suffit d’appuyer sur le bouton imp écr (ou « print screen« , selon les claviers). C’est une touche qui se situe en général vers le haut et la droite de votre clavier, mais sur certains portables exotiques, je l’ai déjà trouvée à gauche.  Cherchez autour des touches « Insert« , « Suppr« , « Orig« , … Celles que vous n’utilisez que rarement. Parfois, sur les portables, il faut appuyer en même temps sur la touche de fonction « Fn » pour utiliser la fonction de capture d’écran notée dans une autre couleur sur la touche.

Clavier de portable

Capture simple

Lorsque vous avez appuyé sur la touche, immédiatement, une capture d’écran est effectuée (l’ensemble de ce qui est visible à l’écran) et il vous est proposé de l’enregistrer sur votre ordinateur.

Capture_ecran_standard

A la différence de windows, il n’est pas nécessaire d’ouvrir ensuite un document pour coller l’image² qui est mémorisée dans le presse papier sans message de la part de Windows. C’est la raison qui fait que la majorité des utilisateurs pense que cette touche ne fonctionne pas et ne sert à rien, et qu’on en arrive à vendre des logiciels de capture d’écran

Simple, mais puissante

Il existe une option « cachée », un raccourci en fait, qui vous permet d’aller plus loin:

  • Si vous appuyez sur ALT en même temps que la touche d’impression d’écran, vous ne capturerez que la fenêtre active à l’écran.

Utilisation avancée

Le logiciel de capture d’écran de gnome possède des options avancées permettant plus de liberté. Vous y accédez par le menu Applications > Accessoires > Capture d’écran.

Vous pouvez alors choisir parmi plusieurs options:

  • Capturer l’ensemble du bureau (ce qui est identique au mode simple)
  • Ne capturer que la fenêtre active (ce qui vous évite d’éditer l’image du bureau complet pour découper la fenêtre qui vous intéresse)
  • Sélectionner une zone à capturer. Le pointeur se transforme en croix, et vous devez cliquer/glisser pour sélectionner votre zone. N’ayez pas peur de cliquer sur un bouton: tant que le pointeur représente une croix, les applications ne sont pas actives. Attention quand même aux clics parkinsoniens.

Vous pouvez choisir, pour certaines options, un décalage entre le moment où vous cliquez sur le bouton Prendre une capture d’écran et le moment où la photo sera prise, ce qui permet de capturer les menus, menus contextuels et fenêtres modales, ou d’activer une action afin qu’elle soit présente sur l’image finale.

Capture_d'écran_avancée

Par rapport à la méthode simple, cela vous oblige juste à un clic supplémentaire pour prendre votre capture d’écran. Mais il faut aller dans les menus pour avoir la fenêtre avec les options…

Accès direct aux options de capture

Rassurez vous (même si vous n’étiez pas inquiets), il est possible d’avoir ce comportement avec la touche impr écr en allant simplement modifier un réglage dans la configuration de gnome.

Ouvrez gconf-editor (ALT+F2 puis gconf-editor) et rendez vous à /apps/metacity/keybinding_commands/command_screenshot. Double cliquez sur la ligne affichant gnome-screenshot et ajoutez en fin l’option « -i » pour avoir gnome-screenshot -i, ce qui demande au logiciel de capture de s’ouvrir en mode interactif. Validez et fermez. Vous pouvez maintenant tester en utilisant la touche d’impression d’écran.

Modification de la clef dans la configuration de gnome pour faire apparaitre les options lors de l'appuis sur la touche impr écr (print screen)

Bien sûr, pour revenir au comportement par défaut, il suffit d’effectuer les mêmes opérations et de supprimer l’option « -i ».

Mais aussi:

Il est possible d’effectuer des captures d’écran en ligne de commande, vous trouverez plein de choses sur le net, en particulier sur Wikipedia, mais ce n’est pas le cadre de cet article. Cependant, le man de gnome-screenshot vous donnera des indications sur les options que vous pouvez ajouter à la commande dans gconf-editor³.

  1. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde, et cet article m’évitera de me répéter.
  2. Vous n’imaginez pas le nombre de document word ne contenant qu’une image que je peux recevoir par courrier…
  3. Vous pouvez ajouter des effets, en particulier une ombre autour de votre capture.

Accéder à un serveur MYSQL sur le réseau

Lorsque vous installez un serveur MYSQL (ou un serveur LAMP avec tasksel), celui ci est paramétré par défaut pour n’autoriser que les connexions provenant de localhost, pour des raisons de sécurité.

[root@halter]:# telnet 10.0.0.134 3306
Trying 10.0.0.134...
telnet: Unable to connect to remote host: Connection refused

Si on effectue un scan de port sur l’ordinateur hébergeant le serveur Mysql, on voit bien que le port par défaut de Mysql, le 3306, n’apparait pas. Il est donc impossible de se connecter à se serveur depuis un autre ordinateur du réseau.

[root@halter]:# nmap 10.0.0.134</code>
 
Starting Nmap 4.76 ( http://nmap.org ) at 2010-04-04 15:15 CEST
Interesting ports on vdomaine.com (10.0.0.134):
Not shown: 996 closed ports
PORT     STATE SERVICE
22/tcp   open  ssh
80/tcp   open  http
443/tcp  open  https
2000/tcp open  callbook
MAC Address: 00:1E:2A:B4:CA:xx (Netgear)

Pour indiquer au serveur qu’il doit autoriser les connexions provenant d’autres ordinateurs du réseau, il faut modifier le fichier de configuration de Mysql, le fichier /etc/mysql/my.cnf et modifier 2 lignes:

La première, dé-commentée par défaut, indique au serveur d’ignorer les requêtes extérieures. Il faut donc la commenter (ou la supprimer)

#skip-external-locking

La seconde indique au serveur sur quelle adresse il faut écouter les requètes. Par défaut, il s’agit de 127.0.0.1. Si vous voulez autoriser le réseau local, n’indiquez pas une adresse réseau mais bien l’adresse du serveur sur le réseau. D’où l’intérêt d’avoir des réglages IP fixes ou des baux permanents attribués par le DHCP. Dans le cas contraire, je vous promet des heures de recherche infructueuses avant de revenir dessus.

# Instead of skip-networking the default is now to listen only on
# localhost which is more compatible and is not less secure.
bind-address            = 10.0.0.134

Une fois le serveur Mysql relancé, un nouveau scan montre l’ouverture effective pour Mysql:

[root@halter]:# nmap 10.0.0.134</code>
 
Starting Nmap 4.76 ( http://nmap.org ) at 2010-04-04 15:16 CEST
Interesting ports on vdomaine.com (10.0.0.134):
Not shown: 995 closed ports
PORT     STATE SERVICE
22/tcp   open  ssh
80/tcp   open  http
443/tcp  open  https
2000/tcp open  callbook
3306/tcp open  mysql
MAC Address: 00:1E:2A:B4:CA:xx (Netgear)

A partir de ce moment, une connexion au serveur a déjà beaucoup plus de chances de réussir:

manu@halter:~$ mysql -p -h 10.0.0.134 -u othtest -P 3306
Enter password:
Welcome to the MySQL monitor.  Commands end with ; or \g.
Your MySQL connection id is 42
Server version: 5.1.41-3ubuntu11 (Ubuntu)
 
Type 'help;' or '\h' for help. Type '\c' to clear the buffer.
 
mysql&gt;

Ce n’est pas une astuce extraordinaire, mais maintenant que j’en ai fait un article, je suis sûr de m’en souvenir et de ne plus perdre une matinée à trouver le problème lorsque je rechangerais mon adressage… Alors, j’imagine que ça sera utile pour d’autres que moi.

Identifiants déconseillés de Février

Avec un peu de retard (boulot, boulot…) voici les identifiants à éviter sur vos ordinateurs.

******************************************************************
Classement des logins et des adresses utilisés
pour le mois de Feb 2010
pour des tentatives de connexion
sur les serveurs de la société Absolacom
******************************************************************
******************************************************************
Classement des logins utilisés (105):
******************************************************************
root            575
admin           100
test            49
oracle          47
webmaster       46
administrator   45
backup          43
guest           43
user            43
web             42
superadmin      42
server          42
ftproot         42
www             42
access          42
super           42
account         42
sql             42
data            42
database        42
sa              42
Administrator   12
ts              11
db2inst1        9
staff           7
dan             6
mysql           4
mlmb            4
bin             4
sales           4
deploy          4
eaguilar        3
PlcmSpIp        3
gruber          3
sekretariat     2
estudiante      2
teamspeak       2
gamefiles       2
alexis          2
isidro          2
stud            2
db2fenc1        2
payala          2
plcmspip        2
delta           2
nagios          2
place           2
thomas          1
scott           1
lucus           1
gt05            1
aaron           1
horvat          1
aarne.rae       1
ventrilo        1
noe             1
dark            1
anonymous       1
peeters         1
darkman         1
upload          1
neoperfect      1
fluffy          1
jeffrey         1
chuck           1
sec             1
0116331077      1
rfmngr          1
thorarne        1
troot           1
hostmaster      1
murmur          1
luis            1
post            1
apple           1
mstr            1
jesus           1
dasusr1         1
mark            1
anyone          1
redmine         1
Mueee           1
dup             1
norton          1
bluelf          1
work            1
recruit         1
nina            1
ftp             1
dana            1
user1           1
manager01       1
jensen          1
antoine         1
trash           1
designer        1
passwd          1
wwwweb          1
william         1
student         1
huabo           1
a               1
lucas           1
globus          1
stephanie       1

******************************************************************
Nombre de tentatives par plage horaire:
******************************************************************
0-1    ######### (9)
1-2
2-3    #### (4)
3-4    ###### (6)
4-5    #### (4)
5-6    ### (3)
6-7    ############ (12)
7-8    ############ (12)
8-9    ###################################### (38)
9-10    ############### (15)
10-11    ########################## (26)
11-12    ############## (14)
12-13    ########### (11)
13-14    ########################### (27)
14-15    ################ (16)
15-16    ############################### (31)
16-17    ############################## (30)
17-18    ############################# (29)
18-19    ###################### (22)
19-20    ############ (12)
20-21    ################## (18)
21-22    ############################################# (45)
22-23    ############################## (30)
23-24    ###################################################### (54)

Comme d’habitude, les données complètes peuvent être trouvées dans le fichier de février: scanresult_feb_2010

Une nette augmentation des tentatives d’accès avec le compte root: quand on vous dit qu’il faut le désactiver dans /etc/ssh/sshd_config! Admin est aussi bien placé.

Un peu plus agité le matin, démarrage à 8h, une montée entre 15 et 19 heures, mais avec aussi un beau pic dans la nuit. Je suis persuadé qu’une bonne partie des ordinateurs allumés dans la journée mériteraient un bon nettoyage…

Gestionnaire de fichier en mode web: eXtplorer

eXtplorer est un gestionnaire de fichier accessible par votre navigateur. Il est intégré nativement à Joomla, mais il peut fonctionner individuellement sur tout serveur Web + PHP. Aucune base de donnée n’est nécessaire à son fonctionnement.

Les fonctionnalités de ce gestionnaire de fichiers sont nombreuses : Vous pourrez parcourir l’arborescence des répertoires et des fichiers sur le serveur et éditer, copier, déplacer, renommer, supprimer, envoyer et télécharger des fichiers (en mode ftp ou fichier), gérer les utilisateurs et les droits d’accès sur répertoires et fichiers, créer et extraire des archives (ZIP, Tar, Tar/GZ, Tar/BZ).
Vous pourrez utiliser eXtplorer pour vous connecter à un serveur FTP et travailler comme si vous utilisiez un client FTP. L’interface est semblable à celle d’une interface de gestion de fichiers classique avec menu contextuel, drag&drop, grille et arborescence de fichiers.

L’installation est simplissime:

  • Téléchargez la dernière version sur sourceforge
  • Dézippez le dossier
  • Envoyez les fichiers sur votre serveur en FTP ou tout autre moyen adapté
  • Donnez les fichiers à l’utilisateur démon du serveur web. Avec Ubuntu et Apache: sudo chown -R www-data:www-data /var/www/eXtplorer-xxx
  • Connectez vous à l’interface avec votre navigateur: http://ip_du_serveur/eXtplorer-xxx ou http://nom_domaine/eXtplorer

Identifiez vous comme admin avec le mot de passe admin. Il vous est proposé de modifier immédiatement le mot de passe et je vous conseille de le faire¹. En effet, admin a tout pouvoir sur le répertoire /var/www, et par conséquent sur tous les sites qui y sont présents. Inutile de tenter le diable.
A partir de là vous pourrez créer des utilisateurs, leur donner des droits, uploader et télécharger des fichiers, …
Sauf qu’il y a quelques petits problèmes. Mais rassurez vous, je vous donne les solutions ci dessous.

Supprimer les langues inutiles

Cela ne pose pas de problèmes particuliers, mais si vous n’avez aucun utilisateur allemand ou suédois, à part faire le kéké avec 27 langues dans votre gestionnaire, ça ne sert à rien.

Donc, dans le dossier languages, supprimez tout sauf index.html, french.php, french_mimes.php, english.php et english_mimes.php.

Corriger le fichier de langue

Le programme n’étant pas écrit par des français, la traduction date un peu. Surtout, elle n’intègre pas certaines lignes qui sont pourtant nécessaire au fonctionnement du logiciel.

Vous allez rencontrer deux erreurs lors d’une tentative de téléchargement par un utilisateur ne possédant pas les droits d’amin ou de modification vous disant ceci: Notice: undefined index: _VERSION in /var/www/extplorer/include/header.php on line 45 et Notice: undefined index: message in /var/www/extplorer/include/result.class.php on line 123.

Cela peut être résolu simplement en ouvrant le fichier languages/french.php et en modifiant le début (ajoutez les 2 lignes repérées) tel que ceci:

// French Language Module for joomlaXplorer (translated by Olivier Pariseau and Alexandre PRIETO)
global $_VERSION; // ajoutez cette ligne
 
$GLOBALS["charset"] = "iso-8859-1";
$GLOBALS["text_dir"] = "ltr"; // ('ltr' for left to right, 'rtl' for right to left)
$GLOBALS["date_fmt"] = "d/m/Y H:i";
$GLOBALS["error_msg"] = array(
 // error
 "error"            =&gt; "Erreur(s)",
 "message"            =&gt; "Message(s)", // ajoutez cette ligne
 "back"            =&gt; "Page pr&amp;eacute;c&amp;eacute;dente", 
 
 // root
.....

Sauvez le fichier et fermez votre éditeur.

Gérer les droits correctement

EXtplorer est développé pour fonctionner avec Joomla et son gestionnaire d’utilisateur. Or, en mode autonome, vous pourrez constater que les utilisateurs, quels que soient leurs droits (sauf admin et modification), ne peuvent pas télécharger. Ils tombent toujours sur une erreur leur disant qu’ils ne peuvent pas utiliser cette fonction. Si vous voulez donner le droit à vos utilisateurs de modifier leur mot de passe, ils ne peuvent plus télécharger les fichiers. Ce serait dommage!

On trouve en effet ceci dans le fichier de configuration: // user permissions bitfield: (1=modify, 2=password, 4=admin, add the numbers). Sauf que le fichier de download ne prend en compte que le niveau 1 de permissions.

Ouvrez avec votre éditeur favori le fichier include/download.php et remplacez la ligne 58

if(($GLOBALS["permissions"]&amp;01)!=01) ext_Result::sendResult( 'download', false, $GLOBALS["error_msg"]["accessfunc"]);

par

if(($GLOBALS["permissions"]&amp;02)&lt;01) ext_Result::sendResult( 'download', false, $GLOBALS["error_msg"]["accessfunc"]);

Sauvegardez et fermez.

Astuces

  • C’est au moment de la création d’un utilisateur (ou lors de sa modification) que vous indiquez son home. Ne laissez pas ce qui vous est proposé par défaut, il s’agit de la racine du serveur web! Indiquez un dossier par son chemin absolu depuis la racine du système (par exemple /var/www/toto).
  • Le répertoire home des utilisateurs doit exister avant leur connexion. Je vous conseille de le créer avant de créer l’utilisateur.
  • Vous pouvez créer les dossiers des utilisateurs et ceux ci grâce à des scripts. Étudiez le contenu du dossier config, vous verrez que la structure est simple pour ajouter rapidement des dizaines d’utilisateurs.

Conclusion

J’ai découvert ce logiciel aujourd’hui³ (en pratique, parce que j’en avait entendu parler il y a quelques temps) et je n’ai pas constaté de difficulté particulière, ni à l’installation, ni à l’utilisation (une fois les fichiers modifiés comme indiqué ci dessus). Juste quelques limitations non bloquantes:

  • Tous les fichiers appartiennent à www-data². En cas de dossier partagé, impossible de savoir qui a modifié le fichier.
  • Chaque utilisateur peut avoir son propre espace de stockage, celui ci peut être partagé par plusieurs utilisateurs mais un utilisateur ne peut avoir accès à deux dossiers de deux utilisateurs autres. A moins d’utiliser des liens symboliques, mais question sécurité et confidentialité, c’est très difficile d’être sûr que les fichiers ne sont lisibles QUE par ceux qui le doivent.
  • eXtplorer a du mal entre l’UTF8 et l’iso8859-1. Certains noms sont parfois horribles, mais ça fonctionne.
  • Je n’ai pas testé la fonction permettant d’utiliser un serveur FTP depuis le logiciel, cette partie ne m’intéressant pas (mes utilisateurs se servant de filezilla qui fonctionne sur tous les OS)
  • Je suis assez réticent, pour des questions de sécurité, à utiliser ce type de gestionnaire de fichiers. Par rapport à un FTP simple, on ajoute des failles potentielles dans apache + PHP. Si un simple FTP vous suffit, contentez vous en, ce sera plus simple à sécuriser.
  • Pas de possibilité de skinner le logiciel. Il est assez beau tel quel, mais personnaliser un logiciel aux couleurs du client fait souvent toute la différence sur le contentement de celui ci. On peut bien sûr aller modifier les images une par une, mais elles sont dans des dossiers différents et je n’ai pas trouvé de règle d’utilisation de celles ci dans le code. Peut être dans la version suivante.

Il existe d’autres logiciels de gestion de fichiers en mode hébergé et je vais les regarder prochainement. EXtplorer nécessite en tout cas un peu de votre attention si vous cherchez ce type de logiciel.
1) si vous ne le faites pas, je parie qu’en moins de deux jours vous n’aurez plus du tout accès à votre serveur.
2) sur ubuntu. Sur d’autres distributions, l’utilisateur peut varier.
3) une demande d’installation d’une sorte d’ENT simple et rapide à mettre en place.

Problème d’accès au bureau à distance de XP

J’ai eu le cas d’un ordinateur sur lequel il était impossible d’accéder au bureau à distance. Pourtant, tous les réglages semblaient corrects et le firewall désactivé.

En allant regarder l’observateur d’évènement (section système), il y avait des messages indiquant Popup:\SystemRoot\System32\RDPDD.dll failed to load. Donc, le service RDP n’étant pas démarré, il n’était pas étonnant de ne pas pouvoir se connecter.

Par contre, aucun message d’erreur lorsqu’on tentait une connexion, simplement la disparition de la fenêtre de connexion à distance.

En faisant une recherche, il est apparu que le problème pouvait provenir de la carte graphique. Certains conseillent de désactiver l’accélération matérielle, mais cela n’a pas fonctionné pour moi, le panneau nvidia se plaignant en permanence de ne pouvoir afficher les options avancées.

Ce problème n’est pas spécifique à une carte graphique, quelle qu’en soit la marque, et peut même se produire aussi avec des pilotes d’imprimante. Il provient du fait que l’espace mémoire défini pour l’affichage de la session distante est trop limité pour y charger les pilotes. Cet espace mémoire est partagé pour les pilotes d’affichage et d’impression. La solution est donc d’indiquer explicitement une taille plus importante afin que le service RDP puisse se lancer correctement.

Sur les forums nvidia, on trouve la solution suivante:

  • Ouvrez regedit
  • Naviguez jusqu’à [HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Session Manager\Memory Management]
  • Créez une nouvelle clef DWORD
  • Nommez la “SessionImageSize
  • Donnez lui la valeur 20, 40, 60 ou 80, ce qui va attribuer une quantité de mémoire au serveur RDP.
    • 00000020 = 32MB
    • 00000040 = 64MB
    • 00000060 = 96MB
    • 00000080 = 128MB
  • Essayez les valeurs les unes après les autres. La valeur 80 a fonctionné pour moi, pas les autres.
  • Redémarrez l’ordinateur
  • Tentez de vous connecter (depuis un autre ordinateur.  En local, il va vous jeter)
  • Si ça ne fonctionne pas, modifiez la valeur et recommencez.

J’ai quand même perdu une heure avec cette histoire. Espérons que ça vous sera utile.

Identifiants déconseillés de janvier

Avec 3 jours de retard, mais voici la liste des identifiants déconseillés pour janvier. Comme ce sont les identifiants utilisés pour tenter d’entrer sur mes serveurs, il est déconseillé de les utiliser sur les votre, sinon vous allez faciliter la tâche aux pirates.

******************************************************************
Classement des logins utilisés (119):
******************************************************************
root			        205
oracle			        17
postgres			15
sales			        15
nagios			        15
test			 	15
ts			 	13
info			 	13
Administrator		        13
service	        	        12
NULL			 	12
staff			 	9
admin			        8
teamspeak			5
webmaster			5
gustavo			        5
gamefiles			4
db2inst1			4
guest			 	4
samba			        3
upload			        3
alexis			 	3
recruit			        3
user3			 	3
alias			 	3
hlds			 	3
globus			        3
office			 	2
mysql			        2
djeli			 	2
monica			        2
anonymous			2
ts1			 	2
postmaster			2
rpdv			 	2
stud			 	2
db2fenc1			2
ts3			 	2
bingo			 	2
mlmb			 	2
redmine			        2
webadmin			2
shoutcast			2
adempiere			2
administrator		        2
kelvin			        2
test1			 	1
cvsroot			        1
santiago			1
web			 	1
claude		          	1
condor			        1
tt			 	1
grace			 	1
alberto			        1
xtn			 	1
comicup			        1
administratiu		        1
patrick			        1
cstrike			        1
sato			 	1
ts2			 	1
alexandre			1
claudia			        1
www			 	1
library			        1
yoshida			        1
joan			 	1
mvrabel			        1
rp			 	1
anne			 	1
ken			 	1
virtuoso			1
marine			        1
extreme			        1
eggdrop			        1
firebird			1
amanda			        1
joomla			        1
raimundo			1
groundworks		        1
enzo			 	1
apple			 	1
unix			 	1
linux			 	1
Crouse			        1
brc			 	1
ecommerce			1
cyrus			 	1
zoro			 	1
keltika			        1
suzuki			        1
shell			 	1
nobody			        1
oracle1			        1
netdump			        1
andrea			        1
cacti			 	1
bea			 	1
matteo			        1
cvs			 	1
rfmngr			        1
privoxy			        1
user4			 	1
ana			 	1
user1			 	1
prueba			        1
servidor			1
ipbx			 	1
trash			 	1
ftp			 	1
stacy			 	1
a1			 	1
a3			 	1
a2			 	1
lucas			 	1
tomcat			        1
admosfer			1
sg			 	1

Apparition de logins hispaniques. Ça y est, l’Espagne a trouvé mes serveurs!
Un top 10 est classique avec l’apparition de teamspeak en 14e position. Vous constaterez que le mois dernier, les prénoms ont plus été testés que les mois précédents (25 différents quand même). Utiliser son prénom comme login n’est donc pas une bonne idée.

Test (et test1, test2, tests, …) a presque disparu des stats depuis un an. Ça ne doit plus être rentable de tenter de rentrer avec ce login. Par contre, la version espagnoles (prueba) est elle apparue.

Dans le fichier scanresult_janvier fichier complet, vous trouverez aussi le classement par heure des attaques, ainsi que la liste des adresses et ports utilisés.

119 tentatives en janvier, c’est une légère augmentation par rapport à la moyenne (96) mais pas significatif. Les pirates rattrapent t-ils le retard prit pendant les fêtes?

******************************************************************
Nombre de tentatives par plage horaire:
******************************************************************
0-1
1-2
2-3
3-4
4-5
5-6
6-7
7-8
8-9
9-10
10-11	######### (9)
11-12	#### (4)
12-13	################ (16)
13-14	##################### (21)
14-15	############################################# (45)
15-16	############# (13)
16-17	############################### (31)
17-18	###### (6)
18-19	##################################### (37)
19-20	########################### (27)
20-21	########### (11)
21-22	############################### (31)
22-23	######################################## (40)
23-24	################################## (34)

Le matin, c’est assez calme, ça attaque surtout le soir, avec un creux à 17 heures. Ordinateur vérolés du travail éteints avant l’allumage des ordinateurs vérolés des particuliers?
Lorsque j’aurais trouvé le moyen de géolocaliser les adresses, on verra peut être que l’effet est dû à un autre fuseau horaire.
A suivre, donc.

Réparer le MBR de Vista ou Seven sans le DVD d’installation

Ayant eu à réparer l’ordinateur d’un client avec Vista ne voulant plus démarrer, et ne possédant pas le DVD d’installation, puisque seul un disque de restauration était disponible, il a fallu que je trouve une solution pour ne pas perdre tous les documents et les logiciels installés.

Heureusement, cet article m’a beaucoup aidé. En fait, j’ai pu réparer le MBR, réparer les secteurs défectueux et relancer Vista en un peu plus d’une heure.

En le plaçant ici, je suis sûr de retrouver la méthode si j’en ai un jour besoin de nouveau (ce dont je ne suis pas certain).

Quand je pense que certains trouvent qu’il est plus facile d’installer windows que linux…

Identifiants déconseillés de Décembre

Voici la liste des identifiants déconseillés pour décembre. Comme ce sont les identifiants utilisés pour tenter d’entrer sur mes serveurs, il est déconseillé de les utiliser sur les votre, sinon vous allez faciliter la tâche aux pirates.

Vous les avez désormais classés par nombre de tentatives.

    Le contenu suivant est généré à partir des fichiers de logs des ordinateurs
    surveillés et permet de consulter les statistiques d'attaques par force
    brute sur ces ordinateurs.
    La liste des identifiants utilisés permet à l'administrateur intelligent
    de ne pas autoriser ces identifiants sur ses serveurs afin de diminuer
    les risques d'attaque.
    Les protocoles surveillés sont ssh et ftp, si ces services sont activés.

    Si votre adresse IP FIXE apparait dans cette liste, vous devriez vérifier
    que votre ordinateur est sain! Si c'est une IP dynamique, elle risque
    d'être déjà blacklistée sur tous mes serveurs et vous devriez en changer...
    Les valeurs représentent la limite basse, les adresses incriminées étant
    blacklistées pour plusieurs mois après un certain nombre d'essais
    infructueux celles ci n'apparaissent plus dans les statistiques.

******************************************************************
       Classement des logins et des adresses utilisés
                 pour le mois de Dec 2009
            pour des tentatives de connexion
         sur les serveurs de la société Absolacom
******************************************************************
******************************************************************
Classement des logins utilisés (77):
******************************************************************
root			126
admin			27
Administrator	        12
staff			11
sales			10
nagios			7
administrator	        7
guest			6
plcmspip		5
postgres		5
ace		        4
recruit			4
office			3
PlcmSpIp		3
mlmb			3
test			3
delta			3
alias			3
test1			2
fluffy			2
administrador	        2
abcs			2
t1na			2
samba			2
daemon			2
account			2
anonymous		2
a		    	2
db2inst1		2
alexis			2
virtuoso		1
demo			1
slim			1
accounts		1
abel			1
ghost			1
agnieszka		1
agarcia			1
dasusr1			1
www-data		1
administration	        1
mysql			1
kent			1
access			1
codec			1
upload			1
agi		    	1
rob		    	1
eff		    	1
slasher			1
hdexperience	        1
advantage		1
ftp			1
nobody			1
vmail			1
eminem			1
administracion	        1
user			1
adnan			1
c		    	1
b		    	1
acd05			1
d		        1
tomcat			1
sifak			1
patrick			1
adriano			1
accounts1		1
ibiza			1
publica			1
admon			1
r00t			1
adrian			1
lpd			1
adminftp		1
lpa			1
agnes			1

Le top 10 est classique avec cependant un net recul de PlcmSpIp et www-data au profit de guest et ace. A noter, de plus en plus de prénoms francophones. Linux se démocratiserait il en France?

Dans le fichier complet, vous trouverez aussi le classement par heure des attaques, ainsi que la liste des adresses et ports utilisés. Il serait intéressant de dresser une carte de l’origine des attaques, par exemple avec geotool, mais je ne sais pas encore comment faire ça automatiquement ou sans saturer le serveur. Si vous avez des idées, je suis preneur (surtout si c’est du python).

Une précision sur le fait qu’il peut sembler y avoir relativement peu de tentatives (77 ce mois ci): une adresse IP blacklistée sur l’un de mes serveurs se retrouve blacklistée sur l’ensemble de mes serveurs au maximum dans l’heure qui suit. Ça m’a permis de passer en un an d’environ 800 tentatives illégales de login à moins de 100 tentées par mois. De quoi simplifier la vie des firewalls.

******************************************************************
Nombre de tentatives par plage horaire:
******************************************************************
0-1
1-2
2-3
3-4
4-5
5-6
6-7
7-8
8-9
9-10
10-11	################### (19)
11-12	########### (11)
12-13	####### (7)
13-14	### (3)
14-15	######### (9)
15-16	######### (9)
16-17	###################### (22)
17-18	############## (14)
18-19	#################### (20)
19-20	##################### (21)
20-21	################################ (32)
21-22	########### (11)
22-23	############# (13)
23-24	##### (5)

Il est intéressant de remarquer que les attaques se font surtout en fin de journée mais, nouveauté de décembre, alors qu’habituellement le pic se situe entre 18 et 20 heures, ce mois ci il est entre 20 et 21 heures. Effet vacances? Nous verrons en janvier si la tendance se confirme.

C’est vrai qu’il reste encore quelques heures pour finir décembre, mais une bonne partie des serveurs va s’arrêter ce soir pour n’être réactivés qu’à la rentrée. Donc, ces statistiques ne sont pas véritablement complètes mais le peu qu’il manque ne serait de toute façon pas représentatif.

Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2010 et m’en vais préparer mon réveillon!

Recevoir les logs par mail

Il peut être intéressant de recevoir les logs de vos ordinateurs par mail pour plusieurs raisons:

  • pour penser à les regarder,
  • pour recevoir les logs de vos serveurs,
  • pour garder un historique des logs et pouvoir remonter dans le temps,
  • générer des statistiques à partir des logs sans se connecter aux serveurs (ce qui est utilisé par exemple pour générer la liste des identifiants déconseillés)

Pour cela, je vous propose d’installer un utilitaire en python développé par mes soins.

ATTENTION: ce programme fonctionne pour Hardy et Jaunty. Il n’a pas été développé ou testé sur Karmic mais sera disponible pour toutes les version X.04 d’Ubuntu.

ATTENTION2: ce programme ne peut fonctionner simplement avec Orange. Pour ce FAI, il faut installer postfix et le paramétrer avec l’authentification sasl. Cela fera l’objet d’un prochain article. Pas de problème chez Free, Alice et SFR.

Zeli-sendlog

zeli-sendlog est un programme python qui va créer une archive des logs de l’ordinateur sur lequel il est installé et va automatiquement l’envoyer par mail aux adresses paramétrées.

Une fois installé, ce programme ne nécessite aucun réglage.

Installation

Il vous faut tout d’abord ajouter les miroirs Absolacom à votre fichier de sources tel qu’indiqué sur cette page. Rechargez la liste des paquets et installez le paquet zeli-sendlog et ses dépendances.

Paramétrage

Pour envoyer un mail, il vous faut trois choses:

  1. un serveur SMTP,
  2. une ou plusieurs adresses de destination,
  3. un nom pleinement qualifié afin que vos mails soient acceptés sans être considérés comme du spam.

Serveur SMTP

Il se règle dans le fichier /etc/smtp_server. Vous indiquez simplement le nom ou l’adresse de votre serveur SMTP. Par exemple, pour free, indiquez simplement smtp.free.fr.

Adresses de destination

Les adresses où seront envoyés les mails s’indiquent dans le fichier /etc/mail_secu.txt. Indiquez sur une ligne les adresses séparées par des virgules.

Si vous n’indiquez qu’une seule adresse, inutile d’ajouter une virgule.

Nom FQDN

Votre machine ne peut envoyer des mails que vers un serveur qui l’autorise. Pour cela, il faut qu’elle soit identifiée, et c’est son nom d’expéditeur qui est utilisé.

Si vous possédez un nom de domaine, éditez le fichier /etc/mailname et indiquez le nom de votre ordinateur ainsi: machine.mondomaine.org.

Identifiez correctement votre ordinateur, ce nom apparaît dans les courriers qui vous sont envoyés et vous permettront de vous y retrouver si vous recevez les logs de plusieurs serveurs.

Lancement en console

Vous pouvez lancer manuellement le programme pour envoyer les logs immédiatement ou pour vérifier son fonctionnement. En cas de problème, celui ci vous est affiché (en anglais) et vous permettra de rechercher une solution.

Dans un terminal, entrez: sudo sendlog

(le programme doit être lancé en root pour pouvoir accéder aux fichiers de log)

Programmation

A l’installation, le programme a paramétré le cron de root afin de lancer l’envoi de mail tous les jours à minuit. Pas avant, sinon il vous manquerait du contenu dans les logs du jour, pas après, sinon ce serait les logs du lendemain.

Faites quelques essais, mais n’envoyez pas beaucoup de mails en peu de temps, cela risquerait de vous faire mettre en quarantaine par votre FAI.

Une fois le logiciel paramétré, il n’y a plus à y toucher.

Servez vous, c’est GPL!

Installer un serveur LAMP avec Ubuntu

Un serveur LAMP signifie Linux Apache Mysql Php. Il est possible d’installer et configurer chacun des services manuellement, mais il existe une autre façon plus simple et moins connue de faire tout ceci en une seule fois.

Dans un terminal, entrez ceci:

sudo tasksel install lamp-server

Et c’est tout!

Ou alors:

sudo tasksel

tasksel

Et sélectionnez LAMP server, ou tout autre service que vous désirez installer.

Ajouter des DLL dans Wine

Lorsque vous installez un programme dans Wine, il est possible que celui ci ne fonctionne pas à cause de DLL manquantes.

Avant tout, n’oubliez pas d’installer la dernière version de wine!

Bien sûr, on peut copier toutes les DLL d’une installation windows ou trouver les DLL nécessaires au fonctionnement d’un programme et les copier dans les répertoires adaptés manuellement, mais…

Il existe un petit programme qui va faire ceci à votre place: winetricks

Téléchargez le programme , rendez le exécutable (chmod +x winetricks) et utilisez le ainsi:

./winetricks gdiplus riched20 riched30 msxml3 msxml4 msxml6 corefonts tahoma vb6run vcrun6 msi2

(l’exemple ci dessus télécharge les DLL nécessaires au fonctionnement d’office 2007)

Le fonctionnement est plus ou moins long, mais soyez indulgents, il faut tout à votre place. Ensuite, installez votre logiciel normallement.

Flasher le BIOS des « COMPAQ EN SFF »

Les COMPAQ EN SFF (Small Form Factor) sont très pratiques (compacts) et on en trouve facilement, souvent pour rien.

Ils sont parfait pour être utilisés en clients légers (par exemple avec Zeli) mais ont souvent un BIOS trop ancien pour booter sur le PXE intégré, puisqu’il faut au moins la version 2 de PXE, et que ces ordinateurs sont équipés de la version 1.

Il existe 2 façons de s’en sortir:

  1. Créer une disquette de démarrage PXE sur rom-o-matic en choisissant la carte réseau eepro100:82559er — [0x8086,0x1209], télécharger l’image et la passer sur une disquette par cat eb-git-yournic.zdsk > /dev/fd0 pour enfin démarrer sur la disquette à chaque fois.
  2. Mettre à jour le BIOS

Bien sûr, vu la fiabilité des disquettes qui s’avèrent être toutes illisibles au moment où on en a besoin, il vaut mieux flasher le BIOS une bonne fois pour toutes.

Or, les utilitaires qui permettent de créer la disquette de flashage ne fonctionnent que sur Windows. Quand on n’a plus Windows sur ses machines depuis longtemps… POWNED!

Si on peut s’en sortir avec virtualbox, je vous fournis directement l’image de la disquette (flash_bios_COMPAQ_686T5ROM.img) qu’il ne vous restera plus qu’à utiliser en la créant avec dd if=flash_bios_COMPAQ_686T5ROM.img of=/dev/fd0, de démarrer le COMPAQ sur la disquette et de suivre les instructions. Bonus, vous pourrez même passer le BIOS en français en flashant la langue (en une deuxième étape).

Je vous fournis aussi une image de CD à graver que vous pourrez utiliser comme une disquette, car il est plus simple désormais de trouver un CD vierge qu’une disquette fonctionnelle: cd_flash_bios_COMPAQ_686T5ROM.iso

Assurez vous quand même avant que votre rom est bien une 686T5 en allant dans le bios (F10) au démarrage avant de tout casser.

Si ce n’est pas le cas, il ne vous reste plus qu’à trouver le bon BIOS sur le site de COMPAQ HP et d’installer un Windows.

Ajout du 15/10/2009: Voici pour les ROM 686J1 des SFF: l’image de la disquette de flashage et l’image du CD de flashage

Installer la dernière version de Wine

winehq_logo_glassWine est un programme qui permet de faire croire à certains exécutables qu’ils fonctionnent sur un environnement windows alors qu’ils tournent en fait sur GNU/Linux, BSD, Solaris ou MacOs.

Dans les dépôts de Jaunty Jackalope, vous accédez à la dernière version stable de Wine, la version 1.0.1, mais vous pourriez avoir besoin d’installer la version de développement qui est, à l’écriture de cet article, la version 1.1.24.

Il suffit alors de suivre les étapes suivantes:
– Ajoutons la clef du dépôt de développement de wine:

wget -q http://wine.budgetdedicated.com/apt/387EE263.gpg -O- | sudo apt-key add -

– Ajoutons le dépôt dans la liste des sources:

sudo wget http://wine.budgetdedicated.com/apt/sources.list.d/jaunty.list -O /etc/apt/sources.list.d/winehq.list

– Actualisons les sources:

sudo apt-get update

– Installons wine:

sudo apt-get install wine

Lorsqu’il n’existe pas d’équivalent linux d’un logiciel, Wine peut dépanner, mais gardez en tête que ce n’est qu’un pis aller (sans dénigrer le travail effectué par l’équipe de wine!) qui peut apporter plus d’inconvénients que d’avantages, en particulier au niveau sécurité (les virus aussi peuvent fonctionner avec Wine…).

Lire les mails de cron avec son lecteur de messagerie

Vous pouvez simplement lire vos mails système avec votre lecteur de messagerie, après quelques manipulations.

Explications sur le fonctionnement:

Si les opérations effectuées avec le crontab de root renvoient des informations, cron les envoie par mail à l’utilisateur root.

Root n’étant pas sensé se connecter, ces mails sont transférés à un des utilisateurs du système. Par défaut, il s’agit de l’utilisateur que vous avrez créé lors de l’installation système, mais vous pouvez le changer en modifiant le contenu du fichier /etc/aliases:

# Added by installer for initial user
root:	manu

Dans ce cas, c’est l’utilisateur manu qui va hériter des mails système à destination de root.

Attention: sur certaines versions, et en particulier la Jaunty 9.04, le fichier ne contient pas le nom d’utilisateur. Tout est renvoyé à root, mais root ne renvoie vers personne:

# /etc/aliases
mailer-daemon: postmaster
postmaster: root
nobody: root
hostmaster: root
usenet: root
news: root
webmaster: root
www: root
ftp: root
abuse: root
noc: root
security: root
clamav: root
root: manu

Il suffira d’ajouter « root: manu » tel que ci dessus pour que l’utilisateur manu accède aux mails système.

Ces mails sont lisibles en console par l’intermédiaire, par exemple, de la commande mail (disponible dans le paquet mailutils). Mais il faut reconnaître qu’il serait plus pratique de les avoir dans le lecteur de messagerie même, puisque celui ci est ouvert régulièrement.
La méthode ci dessous n’est utile et exacte que si vous n’installez pas de serveur imap ou pop sur cette machine même pour y lire les mails (par défaut, dans 99,9% des cas).

Paramétrage du client de messagerie

La méthode est donnée ici pour Mozilla-Thunderbird, mais il est simple de l’adapter pour un autre lecteur de messagerie installée sur le système capable de lire le format Movemail¹ (testé avec Evolution et mutt).

  • Ouvrez votre lecteur de messagerie.
  • Si c’est la première ouverture, il vous est proposé de créer un nouveau compte. Dans le cas contraire, rendez vous dans le menu Edition / Paramètres des comptes … puis cliquez sur Ajouter un compte.
  • Dans le paramétrage d’un nouveau compte, sélectionnez Unix Mailspool (Movemail), puis cliquez sur suivant.
  • Sélection du type de compte

    Sélection du type de compte

  • Dans la fenêtre Identité, indiquez votre nom d’utilisateur (normalement déjà rempli). L’adresse de courrier n’a que peu d’importance (vous n’enverrez pas de courrier depuis ce compte), elle servira principalement à identifier ce compte dans la liste des comptes paramétrés.
  • S’il vous est demandé un serveur smtp, vous pouvez indiquer celui de votre FAI (souvent de la forme smtp.fai.fr). Si vous aviez déjà des comptes, le serveur smtp que vous aviez précédemment indiqué sera utilisé. Si votre ordinateur n’est pas connecté à internet ou n’envoie pas de mails par l’intermédiaire du lecteur de messagerie, vous pouvez mettre seulement « smtp » pour que la configuration puisse être finalisée.
  • Indiquez le nom du compte tel que vous désirez qu’il apparaisse dans la liste si la proposition ne vous convient pas.
  • Cliquez sur Terminer à l’affichage du résumé.

Il suffit désormais de relever le courrier pour pouvoir lire normalement les mails système et surveiller le fonctionnement de l’ordinateur.

Limitations

  • Les mails ne peuvent être lus QUE depuis la machine sur laquelle ils se trouvent. Pour les récupérer d’une autre machine, il faudra installer un serveur POP ou IMAP afin que le lecteur de messagerie de l’ordinateur client puisse accéder à ces mails. Cela fera l’objet d’un prochain article.
  • Il est possible d’envoyer les mails sur une autre adresse en indiquant l’adresse de destination pour l’alias du root dans le fichier /etc/aliases ainsi: root: manu@fai.fr. Cela oblige, par contre, l’ordinateur à posséder un système d’envoi de mails externes, tel que postfix ou exim4, paramétré correctement. Lorsque ce n’est pas nécessaire (si l’ordinateur est sur un réseau que je contrôle), je préfère éviter d’avoir un système d’envoi de mails que je serais obligé de maintenir et contrôler. En particulier si un logiciel s’affole et envoie plusieurs centaines de messages au système en quelques minutes (vécu), le risque de passer pour spammeur est grand!

Messages d’erreur

Impossible de localiser le fichier de spool du courrier

Impossible de localiser le fichier de spool du courrier

Ce message vous indique que le fichier /var/spool/mail/user n’existe pas. Il peut ne pas exister pour 2 raisons principales:²

  • L’utilisateur n’est pas déclaré comme devant recevoir les messages de root dans le fichier /etc/aliases
  • Aucun mail n’a été envoyé par le système, donc il n’y a pas de fichier contenant les mails…
Impossible de créer les verrours

Impossible de créer les verrours

Ce message vous informe que les droits ne sont pas corrects. Dans une console, la commande sudo chroot 01777 /var/spool/mail résoudra le problème.

¹ Opera mail ne semble pas pouvoir être utilisé pour accéder à ce type de compte mail.

² Assurez vous que la partition /var est montée, accessible à l’utilisateur, droits corrects, etc…

Modifier un fichier PPD

Il est parfois nécessaire de pouvoir modifier un driver d’imprimante pour ajuster son comportement. Ayant eu à le faire récemment, je vous livre mes observations pour vous éviter mes galères:

  • Le fichier utilisé pour contrôler l’imprimante se trouve dans /etc/cups/ppd
  • Il porte le nom que vous avez donné à l’imprimante lors de son installation (exemple: copieur.ppd si vous avez nommé votre imprimante copieur)
  • Lors de l’installation, ou en passant par le gestionnaire des imprimante (Système /Administration/ Impression ou system-config-printer), les options sélectionnées (bacs, format, couleur/gris, …) sont directement écrites dans le fichier ppd de l’imprimante
  • Après modification manuelle du fichier ppd, vous devez redémarrer cups (/etc/init.d/cupsys restart)
  • En cas d’erreur de syntaxe dans le fichier ppd, l’onglet correspondant à la section n’apparaît plus dans les options lors de l’impression
  • Si la commande est trop longue pour tenir sur une seule ligne, le reste de la commande est sur la ligne suivante, et la ligne suivante doit comporter *End pour clore la commande.
  • exemple:
    *OpenUI *Fold/Pliage: PickOne
    *OrderDependency: 3 AnySetup *Fold
    *DefaultFold: None
    *Fold None/Non:  "&lt;&lt; /FoldType (Off) &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *Fold Stitch/Pliage et Agrafage centre:  "&lt;&lt; /Collate true &gt;&gt; setpagedevice
     &lt;&lt; /FoldType (CenterFoldIn) /StitchType true &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *End
    *Fold HalfFold/Pliage en deux:  "&lt;&lt; /Collate true &gt;&gt; setpagedevice
     &lt;&lt; /FoldType (CenterFoldIn) /StitchType false &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *End
    *Fold Stapling/Agrafage au milieu:  "&lt;&lt; /Collate true &gt;&gt; setpagedevice
     &lt;&lt; /Finish 1 &gt;&gt; /KMOptions /ProcSet findresource /setKMoptions get exec"
    *End
    *CloseUI: *Fold
  • Pour commenter une ligne, elle doit commencer par *%. Pour commenter une commande sur 2 lignes,  supprimer le saut de ligne et commenter la ligne.
  • Faire attention au codage du fichier (en particulier pour les accents dans les labels). Un mauvais codage et le ppd ne fonctionne plus! Il est normalement (si le ppd est bien écrit) déclaré en haut de fichier:*LanguageVersion: French et *LanguageEncoding: ISOLatin1
  • Toujours avoir une copie du ppd avant de le modifier. En cas d’erreur, il est parfois plus facile de tout recommencer au lieu de chercher quel caractère pose problème.
  • Éditez le code en root avec un éditeur de textes. Après enregistrement de vos modification, vous pourrez tester immédiatement un lancement d’impression pour aller vérifier les options que vous avez modifié.
  • Avancez étape par étape. En cas de problème, vous saurez que cela vient de votre dernière modification.

Grâce à cela, j’ai supprimé (mis en commentaire) les options qui apparaissaient dans les onglet lors de l’impression et qui perturbaient mes utilisateurs. J’ai aussi changé des labels pour les rendre plus explicites (1 face -> Recto, 2 Faces -> Recto Verso).

Une fois le ppd modifié et paramétré avec les options voulues par défaut, il suffit de le copier dans le dossier /etc/cups/ppd de chaque ordinateur en ayant besoin sous le nom de l’imprimante paramétrée et de relancer cups.

Identifier son système sous linux

Lorsque l’on doit faire une mise à jour du bios de son ordinateur, il est plus rassurant (et plus fiable) d’avoir le maximum d’informations sur son matériel.

Avec Debian/Ubuntu, vous pouvez obtenir ces informations facilement en installant le paquet libsmbios-bin et en utilisant la commande getSystemId (via sudo!)

exemples:

pour mon Aspire One (jaunty)

Libsmbios version:      2.2.13
Product Name:           AOA150
Vendor:                 Acer
Version du BIOS:        v0.3114
System ID:              0x0000
Service Tag:            xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Express Service Code:   xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Asset Tag:
Property Ownership Tag:

Pour mon Fujitsu Amilo (hardy):

Libsmbios:    0.13.10
Error getting the System ID   :
Error getting the Service Tag : std::exception
Product Name: AMILO Xa 2528
BIOS Version: 1.0L-4C15-000F
Vendor:       FUJITSU SIEMENS
Is Dell:      0

Un serveur Web (hardy):

Libsmbios:    0.13.10
Error getting the System ID   :
Error getting the Service Tag : std::exception
Product Name: EPIA
BIOS Version: 6.00 PG
Vendor:       VIA TECHNOLOGIES, INC.
Is Dell:      0

Une VirtualBox (jaunty):

Libsmbios version:      2.2.13
Product Name:           VirtualBox
Vendor:                 innotek GmbH
Version du BIOS:        VirtualBox
System ID:              0x0000
Service Tag:            0
Express Service Code:   0
Asset Tag:
Property Ownership Tag:

Pour les développeurs python, vous noterez que ça vous installe d’office python-libsmbios. Je vous laisse imaginer tous les usages possibles pour vos applications.

CIFS VFS: Server not responding

Sur l’une de mes machines avec Ubuntu Hardy 8.04 (mais d’après google, cela se produit aussi avec d’autres versions), à l’arrêt et au redémarrage, l’ordinateur mettait plusieurs minutes à s’arrêter ou redémarrer et affichait le message suivant:


CIFS VFS: Server not responding
CIFS VFS: no response for cmd 50 mid xxx

(avec xxx étant des chiffre variables).

Pourtant, avant la réinstallation avec le même CD, aucun problème à déplorer. Pas plus que sur les 5 autres postes installés avec le même CD et toutes les mises à jour effectuées.

Il semblerait que les démontages des partages SAMBA et NFS ne s’effectuent pas correctement.

La solution, fonctionnelle pour moi, a été de modifier les scripts à l’arrêt et au redémarrage de l’ordinateur, soit:

sudo mv /etc/rc0.d/S31umountnfs /etc/rc0.d/K31umountnfs
sudo mv /etc/rc6.d/S31umountnfs /etc/rc6.d/K31umountnfs

Pourquoi par défaut, lors de l’arrêt, ces scripts sont en position start ? D’autant que le start, dans le code, n’effectue absolument rien, mais le stop effectue bien les démontages! Mystère…