Traduisez les sites en un clic avec google

Ne pas se froisser avec l'Europe...

Lost in translation (Je suis perdu dans ma traduction)

Auparavant , google permettait l’accès à un outil permettant la traduction d’une page en un clic, en mettant un marque page dans la barre personnelle. Bien pratique pour naviguer sur des forums en norvégien, russe ou tagalog que je pratique peu mais qui sont parfois les seuls à contenir les infos que l’on cherche.

J’ai essayé de remettre la main sur la page en question ((google, traductions, outils, liens de traduction)) ,  mais impossible. Si vous savez où le retrouver, indiquez le moi dans les commentaires.

Heureusement, il est possible de refaire la même chose, puisque j’ai gardé une version sur l’une de mes machine. Il m’a suffit de reprendre l’adresse du raccourci.

Back to the future (retrouver la fonction en avance sur son temps)

Pour recréer le bouton, sous firefox, faites un clic droit sur la barre personnelle, et choisissez nouveau marque page. Nommez le Français (ou ce que vous voulez), puis copiez le code ci dessous dans le champ d’adresse:

javascript:var%20t=((window.getSelection&&window.getSelection())||(document.getSelection&&document.getSelection())||(document.selection&&document.selection.createRange&&document.selection.createRange().text));var%20e=(document.charset||document.characterSet);if(t!=''){location.href='http://translate.google.fr/translate_t?text='+t+'&hl=fr&langpair=auto|fr&tbb=1&ie='+e;}else{location.href='http://translate.google.fr/translate?u='+escape(location.href)+'&hl=fr&langpair=auto|fr&tbb=1&ie='+e;};

Enregistrez et rendez vous ensuite sur un site « en étranger » (par exemple http://edition.cnn.com/ ou Ubuntu, c’est vraiment le cirque en Allemagne ) puis cliquez sur le bouton du marque page créé. Le site sera automatiquement traduit.

A simple plan (Faisons simple)

Il y a une méthode encore plus simple! Faites glisser le lien ci dessous (ne cliquez pas dessus, faites le glisser) dans votre barre personnelle puis lâchez le. Vous aurez le bouton souhaité.La méthode est identique avec Opera, sauf qu’il faut appuyer sur majuscule pour lâcher le bouton en barre d’outils.

Français

Plus loin (que le bleu du ciel)

Si vous voulez des boutons dans d’autres langues, il suffit de modifier les « fr » du code par l’abréviation de la langue désirée.

Cette méthode doit pouvoir fonctionner avec les autres navigateurs et les autres systèmes d’exploitation. Si ça marche pour vous, merci de l’indiquer dans les commentaires.

Hosts (reur et damnation), la ‘route’ sera longue…

J’ai découvert avec stupeur l’article de Génération Linux qui cite un article de TF1 expliquant comment et pourquoi  ((enfin, le pourquoi n’est pas très clair)) supprimer les fichier hosts d’un ordinateur sous linux (GNU/linux).

(Outre le fait que je suis en phase avec benjamin sur ce qu’il faut penser sur TF0) Je vais vous expliquer réellement à quoi il sert, et comment s’en servir un peu plus (vu que benjamin ne le fait pas). Et je vais le faire à un niveau d’explication qu’un lecteur de TF0 puisse comprendre. Mais je vous le dis tout de suite:

Ne supprimez pas votre fichier /etc/hosts!

Principe de fonctionnement

Lorsque vous voulez aller visiter le site de TF0 ((A publier des bêtises pareil, c’est eux qui vont me servir de cobaye, tant pis)) , vous allez taper l’adresse tf0.fr dans la barre d’adresse, pas leur adresse IP. Parce que c’est plus simple à se souvenir. Or, les ordinateurs communiquent entre eux avec l’adresse IP, parce qu’ils sont conçus comme ça ((et surtout parce que ça fonctionne, pas seulement pour enbêter les téléspectateurs de TF0)). Votre ordinateur va donc s’adresser à un service de DNS (domain name system (« système de nom de domaine ») qui va faire la correspondance entre l’adresse que vous connaissez, et l’adresse IP du site auquel s’adresser.

C’est un peu le GPS de l’informatique: vous connaissez l’adresse, il vous dit où ça se trouve. Et c’est comme ça pour TOUS les services réseau.

Mais, historiquement, (c’est à dire quand j’étais plus jeune non rien), les ordinateurs n’étaient pas connectés à internet. Ils n’étaient même parfois pas connectés du tout (( je sais, c’est l’horreur, la préhistoire…Incroyable mais vrai, ni wifi, ni 3G!)) mais les services réseau nécessitaient quand même d’avoir leur réponse même en l’absence de DNS.

Donc, les informaticiens ont décidé ((arbitrairement, je sais, mais les informaticiens sont comme ça)) d’utiliser un fichier qui ferait la correspondance entre un nom et une adresse IP. Et il faut bien admettre que ça marche! Et que c’est pratique! On le verra bientôt.

De plus, ce fichier étant local, la réponse est plus rapide que d’aller interroger un serveur chez votre FAI, même s’ils répondent assez vite.

Z’en ont de la chance, les linuxiens!

Ce système de fonctionnement n’est pas spécifique à linux, windows possède le même, inspiré de Unix lui aussi. C’est le fichier hosts que vous trouverez dans windows\system32\drivers\etc\hosts (pour XP)

Comparons un fichier hosts et un fichier hosts…:

hosts-linux

hosts-linux

hosts-windows

hosts-windows

Que remarque t-on?

  • Sous linux, on peut lire le fichier dans une console et c’est plus pratique,
  • Sous linux, on peut avoir de la couleur, et c’est beau,
  • Sous linux, on utilise le fichier hosts (en tout cas en ce qui me concerne) alors que sur windows il est là, mais atrophié et malheureux, sans pour autant être anémique vu qu’il a plus de commentaires que d’utilité.
  • Les deux sont identiques, au moins dans l’aspect. Une IP, un nom.

Comment se servir du fichier hosts?

Vu que le fichier est là, autant l’utiliser. Comme il est interrogé par défaut avant la résolution DNS, on peut le modifier et s’amuser.

Dans ce fichier, que vous devrez éditer avec les droits root, ajoutez la ligne suivante:

82.242.245.98          www.tf1.fr

Puis ouvrez votre navigateur pour aller sur www.tf1.fr. Vous constaterez que MON DIEU, MA SOCIÉTÉ VIENT DE PRENDRE POSSESSION DE TF1 ET NOUS SOMMES LES MAITRES DU MONDE!!!

Ah non, c’est juste que mon ordinateur croit que pour aller sur TF1, il faut se rendre à l’adresse Absolacom… ((/me retrouve un rythme cardiaque correct)).

Tiens, ça me donne une idée ((autre que pourrir les ordinateurs de mes collègues, c’est pour ça qu’il faut les droits root. Ah, on me souffle dans l’oreillette qu’avec windows on peut sans droits particuliers… A vérifier de votre côté.)): et si j’indiquais dans mon fichier hosts l’adresse de toutes ces vilaines publicités qui apparaissent sur mon ordinateur?

Eh bien, au lieu d’attendre des heures que google analytics veuille bien répondre avant de m’afficher la page, ou avoir des sites de casino, ou de jeunes filles slaves  voulant à tout prix chatter avec moi (( ce que je peux comprendre)) ou des sites voulant augmenter mon anatomie ((ce que j’ai du mal à comprendre)) , j’aurais une erreur, certes, mais je verrais le reste de ma page. Plus vite, mieux, plus agréable ((presque du Daf Punk)). Vous trouverez plein d’endroits qui vous donneront une liste à ajouter à votre fichier hosts en cherchant un peu sur le net.

Regardez dans mon hosts, la solution pour éviter le rickroll s’y est cachée: saurez vous la retrouver?

Comme je choisis le nom et l’IP à insérer, je peux aussi y indiquer mes machines locales. Ainsi, si je veux faire un ping ou un ssh sur mercure (un de mes postes), je peux le faire avec son IP ou le nom que je lui ai donné dans ce fichier. Pas besoin de DNS sur un petit réseau!

Cool! Je vais pouvoir mettre toutes les adresses de l’internet dans mon fichier hosts et je n’aurais plus besoin de DNS pour naviguer!

Oui, en principe. En pratique, quand ce fichier atteint une certaine taille, il génère l’effet inverse de celui recherché: c’est long à chaque requête.

Et puis c’est surtout la mise à jour qui est laborieuse. Imaginons que google change d’IP, vous ne pourriez plus atteindre leur site tant que vous n’aurez pas modifié le fichier hosts, ce qui est compliqué quand il y a beaucoup d’entrées.

Même pas peur! Et si je le supprime, mon fichier hosts, ça donne quoi?

Ça donne que TF0 pourra à nouveau afficher des pubs sur votre ordinateur. Mais ça va surtout mettre le b…l dans les services réseau qui vont vouloir s’adresser à localhost et qui n’auront plus l’IP correspondante ((je sais, mais c’est bête, un ordinateur)). Un certain programme ((que je ne citerais pas)) se rabat sur ‘localhost’ quand le site demandé ne répond pas (timeout) et repère l’adresse 127.0.0.1 pour passer le message disant qu’il y a un problème. Sauf que s’il n’y a plus le fichier hosts, il n’y a plus de 127.0.0.1 pour localhost, donc le programme est en timeout et se rabat sur localhost qui passe en timeout et le programme se rabat sur localhost qui…. ((comment ça, je l’ai déjà dit?))

Bref, que du bonheur grâce à TF0 ((et ses rédacteurs)).

Résumons un peu:

  1. Le fichier hosts n’a un rôle de filtrage du web que si on lui a demandé de le faire. Le supprimer n’apporterait qu’un comportement non désiré à ce niveau (sauf pour les publicitaires)
  2. Que l’adresse soit présente ou pas dans le fichier hosts, tant qu’un DNS est présent sur le réseau, et l’ordinateur paramétré pour l’interroger, on accèdera au site choisi.
  3. Le fichier hosts n’est pas inutile pour le fonctionnement même de l’ordinateur. Amusez vous à le supprimer sur windows, histoire de rigoler ((puis redémarrez en console, utilisez vi pour le recréer. Comment ça c’est pas possible?!?))
  4. Le fichier hosts n’est pas créé par votre FAI ou par les serveurs DNS. Il ne contient QUE ce que vous y mettez. Dans le cas contraire, ce serait inutile de le supprimer, puisqu’il serait recréé à chaque connexion. ((l’auteur confond sans doute avec le fichier /etc/resolv.conf))
  5. L’auteur ne sait pas lire un man, l’option -f de rm sert à ne pas avoir de demande de confirmation dans tous les cas, certainement pas à effacer un fichier protégé en écriture, qu’il soit protégé ou pas ((ça veut dire quoi, protégé? J’ai les droits ou pas de le supprimer?))

Conclusion

  1. TF0 fait une grande confiance à ses rédacteurs
  2. Le niveau linux chez eux  est le même que le niveau auquel je place leurs émissions
  3. Je vais me prendre un procès si je ne supprime pas leur nom dans mon article (checked)
  4. Faut pas toucher à mon linux quand je voulais dormir le dimanche matin mais que les moustiques m’agressent!

PS: supprimez la ligne que je vous ait fait ajouter au fichier hosts si vous voulez retourner sur TF1 et pas sur le site de ma société.

[Dolibarr 3.0] Avoir le montant des factures/devis sur les boites d’accueil

Note importante avant de commencer:

  • Je ne suis pas un expert du PHP et de ses subtilités. Pas plus que du code de Dolibarr. Donc on peut sans doute faire plus simple/ plus propre/ plus beau/ plus court/ plus clinquant/ plus rapide/ …
  • Ça fonctionne. Je ne demandais rien d’autre au code. Et ça fonctionne comme je le veux.
  • Ça n’a été testé que sur dolibarr-3.0.0 stable depuis avril 2011. Aucune garantie que ça fonctionne pour vous ou sur votre installation. Prenez les précautions d’usage avant de tout casser (sauvegarde des fichiers, BDD, travail sur une installation de test, etc)
  • Aucune assistance ne sera donnée. Les astuces ci dessous vous sont données brutes. Ensuite, voyez sur les forums de PHP ou de Dolibarr pour le reste. Ce n’est pas un manque de volonté de vous aider, mais un manque de compétence avoué. Je bricole en PHP, mais ce n’est pas mon métier.

Mise à jour:
Sur Dolibarr 3.6 (je ne sais pas pour les autres versions) les fichiers à modifier se trouvent dans /htdocs/core/boxes.
Le reste des modifications est identique.

Genèse

Lorsque j’ai un client au téléphone, ou par  courrier, il n’utilise jamais le numéro de devis ou de facture. Ça n’est pas naturel pour lui. En général, on me donne le montant. Exemple: « oublions le devis de 2412.35, mais on va faire celui de 1200. J’ai envoyé la facture de 360 à la compta, …. »

Ça a du vous arriver, si vous êtes dans la même situation professionnelle que moi.

Sauf qu’avec Dolibarr, quand vous avez la liste des documents sur le tableau de bord, vous n’avez pas sous les yeux tous les devis et toutes les factures. En effet, il faut aller sur la fiche client pour voir les détails de chaque document (les 4 derniers).

Tout va bien client par client. Mais j’ai des clients qui font gérer leur secrétariat par la même société, donc j’ai un seul interlocuteur pour plusieurs clients, et il est plus difficile de sauter d’un client à l’autre.

Et puis ce petit hack permet de diminuer le nombre de clics pour arriver sur la bonne facture ou sur le bon devis.

Pour les propositions commerciales (devis):

Modifier le fichier htdocs/includes/boxes/box_propales.php

ligne 73: modifier de

$sql.= " p.rowid, p.ref, p.fk_statut, p.datep as dp, p.datec, p.fin_validite, p.date_cloture";

à

$sql.= " p.rowid, p.ref, p.fk_statut, p.datep as dp, p.datec, p.fin_validite, p.date_cloture, p.total";

ensuite, à partir de la ligne 121, modifier comme suit (ajout d’un bloc de code et renumérotation des suivants):


$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc(number_format($objp->total, 2, ',', ' '),40)."€",
'url' => DOL_URL_ROOT."/comm/propal.php?id=".$objp->rowid);

$this->info_box_contents[$i][5] = array('td' => 'align="right"',
'text' =>dol_print_date($datec,'day'));

$this->info_box_contents[$i][6] = array('td' => 'align="right" width="18"',
'text' => $propalstatic->
LibStatut($objp->fk_statut,3));

Les dernières factures client modifiées:

Modifier le fichier htdocs/includes/boxes/box_factures.php ligne 75: modifier de

$sql = "SELECT f.rowid as facid, f.facnumber, f.type, f.amount, f.datef as df";

à

$sql = "SELECT f.rowid as facid, f.facnumber, f.type, f.amount, f.datef as df, f.total_ttc";

à partir de la ligne 128, modifier comme suit (ajout du premier bloc et renumérotation des blocs suivants):

$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc(number_format($objp->total_ttc, 2, ',', ' '),40)."€",
'url' => DOL_URL_ROOT."/compta/facture.php?facid=".$objp->facid);

$this->info_box_contents[$i][5] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_print_date($datec,'day'),);

$this->info_box_contents[$i][6] = array('td' => 'align="right" width="18"',
'text' => $facturestatic->LibStatut($objp->paye,$objp->fk_statut,3));

Les dernières factures client impayées

Même chose que ci dessus, à adapter au fichier htdocs/includes/boxes/box_factures_imp.php

Résultat

N’utilisant pas dolibarr pour les factures fournisseurs, si vous voulez faire la même chose, il vous suffit de modifier les fichiers adéquats dans le dossier htdocs/includes/boxes/ de votre instalation dolibarr

Le total des factures

Maintenant qu’on a les montants de chaque facture, ce serait bien d’en avoir le total, en particulier pour les factures client impayées. C’est quand même pratique de savoir « l’argent qu’on a dehors » quand l’argent qu’on a dedans vient à manquer.

Attention: Le total ne sera calculé que sur la limite d’affichage des factures dans la boite d’information. Si vous avez choisi d’afficher 10 factures seulement dans cette boite, même si vous avez 50 factures impayées, le total sera effectué sur les 10 factures seulement affichées!

On va modifier à nouveau le fichier htdocs/includes/boxes/box_factures_imp.php .

On ajoute ligne 41 une variable qui va cumuler le total à chaque facture rencontrée

var $impayes;

Dans le bloc de code qu’on a ajouté pour avoir le montant, on ajoute une ligne (la dernière ci dessous, j’ai mis tout le bloc de code pour repérage facile dans le code)

$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc(number_format($objp->total_ttc, 2, ',', ' '),40),
'text2' => " €",
'url' => DOL_URL_ROOT."/compta/facture.php?facid=".$objp->facid);
$impayes += number_format($objp->total_ttc, 2, '.', ' ');

Cette ligne va cumuler le total des factures, et il ne reste plus qu’à afficher le total en bas du bloc des factures. Afin d’être logique, le total sera sous la colonne des montants. Il faudra donc donner des éléments vides à l’array de construction pour placer le total au bon endroit. Ce qui se fait avec le code suivant:

.....
$i++;
}
// code à ajouter ///////
$this->info_box_contents[$i][0] = array('td' => 'align="left" width="16"',);

$this->info_box_contents[$i][1] = array('td' => 'align="left"',);

$this->info_box_contents[$i][2] = array('td' => 'align="left" width="16"',);

$this->info_box_contents[$i][3] = array('td' => 'align="left"',);

$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc($impayes,40),
'text2' => " €",);
// fin de code à ajouter /////
if ($num==0) $this->info_box_contents[$i][0] = array('td' => 'align="center"','text'=>$langs->trans("NoUnpaidCustomerBills"));
.....

Repérez vous grâce à la ligne $i++ pour placer le reste après, avant la ligne if ($num==0) …

Résultat final

Conclusion

J’utilise ces modifications depuis plusieurs jours sans aucun soucis, et j’avoue que c’est bien plus pratique que l’affichage de base de Dolibarr.
Notez que vous devrez ré-appliquer ces modifications après chaque mise à jour de Dolibarr.

Vous pouvez aussi télécharger les fichiers modifiés que je met à votre disposition et les copier dans votre installation de Dolibarr.

Voir l’occupation des dossiers avec NCDU

Vous connaissez certainement Baobab, qui permet de naviguer rapidement dans le système de fichier pour trouver quel est le dossier ou le fichier qui prend tant de place (( L’équivalent pour windows est WinDirStat )).

Mais quand on se trouve sur une machine qui n’a pas d’interface graphique, ou par SSH ?
Effectivement, on peut s’en sortir à grand coup de du, grep et find .

Par exemple, et vous conviendrez que c’est facile à mémoriser :

du -cks * | sort -rn | while read size fname; do for unit in k M G T P E Z Y; do if [ $size -lt 1024 ]; then echo -e  « ${size}${unit}\t${fname} »; break; fi; size=$((size/1024)); done; done.

Mais il n’est pas du tout pratique de se construire une représentation de l’arborescence pour agir efficacement et rapidement.

Confronté à un manque surprenant de place sur un NAS distant venant à peine d’être installé (500 Go / 1 mois), j’ai recherché un outil me permettant de trouver quel utilisateur squattait la place.

NCDU, pour NCurses Disk Usage, permet d’analyser le système de fichier, en tout cas l’arborescence dans laquelle vous vous trouvez ou celle que vous lui indiquez, et de naviguer dedans. Et de supprimer les fichiers/dossiers inutiles que vous rencontreriez.

Dans mon cas, supprimer le dossier de films de vacances (( mouais… )) d’un utilisateur a permis de retrouver de quoi travailler confortablement pour les autres.

NCDU se trouve dans les dépôts officiels, et un simple sudo apt-get install ncdu vous permettra de profiter de ce formidable cli tool.

Utiliser (tidy) HTML Validator sur Ubuntu Lucid 10.04


J’utilisais l’extension de Firefox Tidy HTML Validator jusqu’à ce qu’elle ne fonctionne plus avec les versions packagées par Ubuntu.

HTML Validator est une extension Mozilla qui ajoute une validation HTML dans Firefox et Mozilla. Le nombre d’erreurs d’une page HTML est visible sur la forme d’ une icône dans la barre d’état lorsque vous naviguez. Les détails des erreurs sont vu quand on regarde la source HTML de la page.

L’extension est basée sur Tidy et OpenSP . Les deux algorithmes ont été élaborés par le Web Consortium W3C . Et maintenant étendus et améliorés par un grand nombre de personnes. Les deux algorithmes sont intégrés à l’intérieur de Mozilla / Firefox et permettent la validation en local sur votre machine, sans envoyer de HTML à un serveur tiers.

Mais depuis quelques temps, je dois de nouveau me plonger dans la création de sites, et elle me manquait. Donc je me suis penché sur les solutions nécessaires pour l’utiliser.

Puis finalement, sans trop savoir le pourquoi du comment, j’ai réussi à la faire fonctionner. J’ai reproduit avec succès l’installation sur deux autres ordinateurs et je vous livre ici la méthode pour la Lucid Lynx en 32 bits.

HTML validator est compilé pour utiliser la librairie libstdc++5. Or, sur Ubuntu, ce n’est pas la dernière version existante (c’est la libstdc++6).Si vous essayez d’installer directement l’extension, vous aurez le message d’erreur suivant:

error while loading shared libraries: libstdc++.so.5: cannot open shared object file: No such file or directory

Installation de la librairie libstdc++5 sur Ubuntu

La première chose à faire est de trouver cette librairie et de l’installer. Pas de chance, les liens vers les sites Ubuntu des anciennes versions proposant cette librairie sont morts, mais heureusement, on peut la trouver chez Debian et l’installer sans problème. J’ai utilisé la version Lenny (stable)/ i386 sur le miroir ftp.de.debian.org/debian

Installation des paquets supplémentaires

Certains paquets seront nécessaire par la suite, ajoutons les directement, cela évitera les problèmes de dépendances:

apt-get install libosp5 libnspr4-dev

Il faudra aussi modifier le fichier /etc/profile pour ajouter la ligne suivante en toute fin de fichier:

export LD_LIBRARY_PATH=$LD_LIBRARY_PATH/usr/lib/xulrunner/

Ensuite, fermez votre session et reconnectez vous pour que cela soit pris en compte.

Installation des éléments nécessaires au module HTML Validator

Quelqu’un a eu la bonne idée de packager les différents éléments nécessaires au fonctionnement du module, et de les mettre sur un PPA. Par contre, impossible d’utiliser le ppa, il ne liste pas les paquets qui nous intéressent… Mais on peut y accéder directement en suivant cette adresse.

Installez les paquets « data » et html-validator pour votre version. Dans mon cas: htmlvalidator-data_0.8.5.8+svn65-0ubuntu1~ppa1_all.deb et htmlvalidator_0.8.5.8+svn65-0ubuntu1~ppa1_i386.deb. Vous pouvez les télécharger et les installer en ligne de commande, ou le faire graphiquement, tant que vous commencez par le paquet « data ».

Installation du module

Si tout est présent, en redémarrant Firefox, vous verrez le module présent dans la liste des modules. Mais il vous dira que ce module n’est pas compatible avec la version de Firefox. Dommage…

Rassurez vous, les éléments nécessaires au fonctionnement sont installés. Il suffit maintenant d’aller sur le site de l’extension et de télécharger le module pour Firefox, et de l’installer normalement.

Redémarrez Firefox, et le module sera opérationnel.

Les idées sur lesquelles je ne me suis pas penché

Tout simplement parce que la méthode ci dessus fonctionne. Ce n’est peut être pas le plus propre, mais je manque de temps pour tout défricher.

  • Si on faisait croire à Firefox que la libstdc++6 est la libstdc++5 en créant un lien adéquat? Je ne connais pas les différences entre les deux versions.
  • Peut on utiliser wine pour faire tourner Firefox win32 et l’extention Tidy HTML Validator ?
  • Contacter le mainteneur du PPA pour savoir pourquoi il ne liste pas les paquets html-validator et s’il peut corriger ceux ci pour qu’il ne soit plus nécessaire d’installer l’extention par la suite (et suivre les mises à jour avec le gestionnaire des paquets)
  • Contacter le mainteneur de l’extention Tidy HTML Validator pour lui soumettre la méthode, et voir s’il peut proposer une extension directement compatible avec Ubuntu.

Si vous avez du temps…

gReemote, une remoteware pour votre freebox

Il m’arrive de mettre la télé lorsque je travaille à la maison. Non pas que je la regarde, mais je me sens moins seul et ça m’aide à ne pas perdre la notion du temps lorsque je suis absorbé par mon travail ((et il ne faut pas rater la sortie de l’école!)).

En général, je n’agis sur la télé que pour baisser le son quand les pubs se lâchent sur les décibels, ou que le programme ne me plait pas (certains « artistes » me sortent pas les yeux). Et à ce moment, je suis toujours en train de me demander où j’ai bien pu poser cette télécommande qui n’est pourtant pas discrète!

Puis je me suis dit que, vu que Free a libéré des API’s d’accès à la freebox, quelqu’un avait sans doute développé un soft pour la remplacer ((au pire, je me lançais dans le dev à ce sujet)) et je suis tombé sur ce post sur le forum Ubuntu.

Alors j’ai installé le logiciel comme indiqué dans la documentation et j’en suis très satisfait!

Simple à installer, à paramétrer, à utiliser. Un seul petit reproche ((quand même, il faut que je critique un peu)), les boutons de couleur ne sont pas en couleur, ce qui fait qu’il est parfois difficile dans les menus de la freebox d’appuyer sur le bon bouton. Au risque de faire une erreur. Ils sont notés A B X Y, mais dans les menus seules les couleurs sont indiquées ((Un coup de marqueur sur l’écran du PC pour colorer les boutons de l’interface n’est PAS une bonne idée ;oD )). Depuis la version 1.73 (et l’indication dans le commentaire de sellax), les boutons de l’interface reprennent les couleurs de la télécommande.

Autre avantage que j’y ai trouvé, c’est que mes enfants cachaient la télécommande pour qu’on ne stoppe pas la chaine de dessins animés… On éteignait mais on passait du temps à trouver cette télécommande. Désormais, je leur montre que papa est le plus fort!!!

Petites précisions:

  • Le logiciel sert à commander la freebox et ce qui est affiché sur la télé. Si vous regardez les chaines sur votre ordinateur, ça ne vous servira à rien.
  • Il ne fonctionne que si vous vous trouvez sur le réseau interne de la freebox (wifi, CPL ou ethernet). Pas de fonctionnement en freewifi (heureusement).
  • On peut choisir le débit par défaut des chaines et accéder à celles ci d’un simple clic.
  • Applet 100% opérationnel avec gnome. Il parait que ça l’est aussi pour KDE.

Depuis un mois que je l’utilise, rien à signaler, à part que tout fonctionne bien.

Résoudre « erreur segmentatione des dépendances…50% »

Aujourd’hui, après une installation propre de Maverick Meerkat et une mise à jour du système, je me suis retrouvé dans l’impossibilité d’installer quoi que ce soit…

L’erreur suivante apparaissait toujours:

manu@pctest:~$ sudo apt-get install mplayer
Lecture des listes de paquets... Fait
Erreur de segmentatione des dépendances... 50%

Aucune des commandes habituelles (apt-get -f install, apt-get update) , pas plus que la réparation des fichiers de status ne donnait de résultat positif. J’ai trouvé la solution dans un vieux post de 2005 (!).

Voici ce qu’il faut donc taper:

$ sudo rm -f /var/cache/apt/*.bin
$ sudo apt-get update

Et tout refonctionne de nouveau correctement.

PS: vous aurez noté la faute dans le message d’erreur: ce devrait être « segmentation » au lieu de « segmentatione »

Convertir un carnet d’adresse LDIF en VCF (Thunderbird vers Roundcube)

Thunderbird exporte son carnet d’adresses en format LDIF ou CSV ou  TSV. Or, quand on veut importer son carnet d’adresses dans Roundcube qui n’importe que le format VCF, on est un peu coincé…

Du coup, j’ai écrit rapidement un petit programme python qui fait la conversion (ldif2vcf.py) d’un carnet d’adresses rapidement, puisque je n’ai pas trouvé de solution sur le net ((vive les formats ouverts!)).

Comme il est destiné à Roundcube et que celui ci n’utilise pas (pour l’instant) tous les champs disponibles dans une vcard, seules sont converties les informations de nom, prénom, nom à afficher et adresse mail principale. Par conséquent, si vous voulez l’utiliser pour autre chose, ne vous étonnez pas si toutes les informations ne sont pas récupérées dans le fichier de sortie ((mais la modification de code serait simple pour tout récupérer)).

Le fonctionnement est simple: vous indiquez le fichier d’entrée (.ldif) avec l’option « -f » et le fichier de sortie (.vcf) avec l’option « -o« . Si vous n’indiquez pas de fichier de sortie, le résultat s’affiche à l’écran.

Il faut bien sûr exporter préalablement votre carnet d’adresses depuis Thunderbird quelque part sur votre ordinateur.

exemple:

python ldif2vcf.py -f /tmp/adresses_personnelles.ldif

ou

python ldif2vcf.py -f /tmp/adresses_personnelles.ldif -o /tmp/sortie.vcf

L’option « -h » affiche une aide succincte.

Netspeed: monitorer l’activité réseau sur Gnu/Linux

Voici Netspeed, une applet permettant de monitorer l’activité de votre (ou vos) carte réseau d’un seul coup d’oeuil.

Pour l’installer:

sudo apt-get install netspeed

Ensuite, un clic droit sur l’une de vos barres d’outils et Ajouter au tableau de bord

Ce qui vous donnera ceci:

Enfin, clic droit sur l’applet sur le tableau de bord pour sélectionner les préférences (en particulier la carte réseau) et pour voir les détails sous forme de graphique du périphérique

Mine de rien, c’est un programme pratique pour vérifier que les échanges sur le réseau se font bien à la vitesse attendue et aider à déterminer si un ralentissement provient du réseau ou de la machine. Je sais qu’il existe des outils plus puissants en ligne de commande, mais il est parfois nécessaire que des néophytes sachent constater par eux même certains éléments, et Netspeed est simple et rapide à utiliser pour eux.

Problème de lancement de thunderbird 3

J’ai rencontré une erreur surprenante:

Sur un ordinateur avec Thunderbird 3 installé, et qui fonctionnait correctement jusqu’à présent, l’installation de certaines extensions (lightning et enigmail dans mon cas, mais peut être avec d’autres) empêchait le démarrage de thunderbird.

  • L’installation se passait correctement, le redémarrage après installation de l’extension aussi, mais une fois fermé, impossible de relancer le gestionnaire de messagerie.
  • Le clic sur l’icone ouvre un bouton dans la barre des tâches, le sablier tourne pendant quelques secondes puis le bouton et le sablier disparaissent.
  • La tentative de lancement en ligne de commande n’affichait aucune information ni message d’erreur quelconque. Le lancement en mode safe mode lançait Thunderbird correctement.
  • Pour pouvoir le relancer, il fallait vider le répertoire des extensions /home/user/.thunderbird/profile.default/extensions

Mais bien sûr, les extensions voulues n’existaient alors plus…

Le problème vient du fait que le dossier .thunderbird n’existe pas dans le home de l’utilisateur. Dans mon cas, ce n’est pas un dossier, c’est un lien .thunderbird qui pointe vers une autre partition. Déplacer le dossier depuis la partition vers le home de l’utilisateur, avec un vrai dossier .thunderbird, permet de tout faire re-fonctionner correctement.

Pourquoi avoir un lien, me demanderez vous¹?

Tout simplement parce que thunderbird ne gérant pas les boites en maildir, que les fichiers de mail font des tailles phénoménales² et que les sauvegardes des comptes utilisateurs prennent des heures à cause de ces boites énormes, cette partition est sauvegardée en arrière plan à des fréquences différentes des homes utilisateurs³. Et parce que j’ai des dizaines d’utilisateurs et qu’il faut uniformiser le fonctionnement de tous, d’un site à l’autre, d’un ordinateur à l’autre.

Voilà qui clôt mon histoire d’amour avec thunderbird et m’a décidé à trouver un remplaçant qui ne me poserait pas ces problèmes. Le phénix ne renaitra pas des cendres qu’il a laissé sur mes tapis.

J’avais choisi thunderbird pour ses extensions (et son potentiel de personnalisation), sa gestion des spams, sa simplicité d’utilisation, son évolution rapide et le fait qu’il tourne identiquement sur tous les OS, facilitant ainsi la migration.

Mais autant thunderbird est fantastique pour une utilisation personnelle, autant en entreprise il s’avère inadapté.

Aujourd’hui donc commence la recherche du gestionnaire de messagerie en maildir, efficace avec les spams, permettant les signature/cryptages PGP, intégrant si possible un calendrier publiable. S’il peut fonctionner sur Windows, c’est mieux, mais sans aucune obligation, je continuerais avec thunderbird sur cet OS, au besoin.

Des suggestions sur le gestionnaire de messagerie que vous me conseilleriez?

1- Si, si, je sais que vous allez me le demander.
2- En entreprise, vous n’imaginez pas la quantité de mails reçus, stockés, utilisés.
3- Sauvegarder 700 Mo, même sur le réseau, toutes les heures, occupe une bande passante qui ralentit tout le monde. Pour un seul mail reçu, c’est l’ensemble des mails qui est sauvegardé.

hallelujah!

Je n’ai pas été touché par la grâce, mais j’ai pris un pied terrible aujourd’hui, en rentrant chez mon marchand de journaux.

Il faut savoir qu’il a été fermé en août pour travaux et n’a rouvert qu’hier. Tout a changé: des rayonnages clairs, espacés et bien rangés, l’espace jeux (loto & co) aéré et lumineux, les bonbons et le tabac sur un mur plus grand, …

Attendez, j’y arrive.

Savez vous ce qu’on voit en ouvrant la porte ? Juste en face ? A hauteur des yeux ?

Les revues sur LINUX!!!

Alors qu’avant je devais me mettre presque à plat ventre pour les dénicher dans le fond d’un rayon, entre les mots fléchés et le tricot, les voici maintenant visibles dès l’entrée à côté du journal local et de Le Monde.

Si ce n’est pas de la promotion, ça!

J’ai confirmation de la part du buraliste que c’est leur rangement définitif. Et là où c’est le summum, c’est que les revues Windows sont derrière.

J’ai bien sûr joué au loto. Quitte à être dans un rêve, autant y être riche.

Ne reste plus qu’à avoir les pubs pour ces revues dans les espaces en façade du tabac, et ce sera parfait.

Ubuntu à la caisse des écoles de Perpignan

J’ai découvert dans le numéro de septembre du journal des écoles de la mairie de Perpignan un article citant 2 fois Ubuntu.

Même si on peut penser que la description des avantages d’Ubuntu est à côté de la plaque, que les logiciels libres ne sont ni cités, ni expliqués pour leurs avantages, que la photo illustrative représente des postes sous XP (avec Word!), que l’économie en coûts logiciels n’est pas citée ou qu’utiliser Ubuntu en ayant remplacé tous les postes antérieurs à 2007 est une aberration¹, il faut saluer l’initiative.

Ce que je fais ici.

Ce journal, distribué avec le journal de Perpignan, contient 8 pages format A3 et rassemble des informations pratiques. Mais surtout, il est gratuit, disponible dans toutes les administrations et même distribué dans les boites aux lettres de certains quartiers.

Ajoutons que Ubuntu est cité dans un article pleine page, lui même mis en avant en une du journal.

Comme je l’expliquais dans l’article sur l’hôtellerie/restauration, la présence de ces mots (Ubuntu, en l’occurrence) permet de préparer l’oreille et l’esprit des interlocuteurs à une approche différente de Windows et facilite le travail d’approche, au moins pour ma part.

Il sera temps, ensuite, de leur expliquer ce que sont Ubuntu, GNU/Linux, la FSF, les logiciels libres, les avantages/inconvénients…

Comme l’article n’étant pas encore en ligne sur le site de la mairie, en voici un scan (4.5Mo). Par contre, je n’ai pas encore de détails techniques sur l’installation (matériel, versions, logiciels, utilisation, …). Mais je ne manquerais pas de vous informer dès que j’en aurais.


¹- A l’attention des gens de la mairie de Perpignan qui ne manqueront pas de me lire: Ubuntu (et linux en général) étant moins gourmand en ressources que Windows, il permet de réutiliser de « vieux » postes sans besoin de les remplacer, fonctionne bien plus rapidement qu’un poste neuf avec Windows et ne nécessite pas d’investissement matériel. Contactez moi pour plus de détails.

Logiciels libres dans l’Hôtellerie/Restauration

Le journal l’hôtellerie restauration a publié au mois d’août un article consacré aux logiciels libres: Logiciel libre : Open source, philosophie, opportunité, alternative, risques…

J’en parle ici pour diverses raisons:

  • L’article est complet, clair et bien fait, par quelqu’un qui sait de quoi il parle. Sans aucun parti pris.
  • Il parait dans une revue très fréquentée des professionnels du milieu H/R
  • Il parait dans une revue où on ne s’attend pas spécialement à trouver ce genre d’article
  • Quand on fait référence à un journal lu par les professionnels du métier, on a plus d’attention de la part du client que lorsqu’on présente le logiciel libre de son propre chef

Pour avoir une bonne connaissance de ce milieu H/R, qui est mon « premier » métier, je peux vous assurer que l’informatique, les nouvelles technologies et les licences logicielles sont un monde obscur pour ces gens très pragmatiques dont le métier est le contact humain.

Ils recherchent des solutions leur permettant de travailler plus vite, mieux, plus précisément, sans erreurs, … Le critère du prix n’est que le dernier pris en compte. Ce qu’ont d’ailleurs bien compris les éditeurs de solutions destinées à ce secteur! D’autant que le choix des alternatives libres est plus que restreint, ou bien peu adapté au besoin¹. S’ils peuvent gagner de l’argent avec un outil, ils n’hésiteront que peu à en dépenser pour l’acheter. Ils ont compris ce qu’était un investissement. Par contre, ils doivent être convaincus de l’utilité de l’achat.

Cet article ne va pas chambouler la mentalité des gens qui vont le lire, mais peut être permettre une ouverture progressive des visions qu’ont les utilisateurs sur l’informatique et les logiciels qu’ils utilisent, et ça, c’est important.

L’idéal serait de publier ce genre d’articles sur toutes les revues spécialisées (médical, artisanat, comptabilité, …) afin que la culture du libre puisse naitre et grandir.

Attention, je ne suis pas en train de dire que les solutions propriétaires sont mauvaises, ou que c’est mal! Je dis que les secteurs spécifiques manquent de dynamisme et d’innovation dûs au manque de concurrence des solutions existantes dont les gros éditeurs phagocytent le marché. Plus de choix, plus de modularité, plus d’innovations, voilà ce que pourraient apporter les logiciels libres dans ce secteur. Et un mouvement économique activant l’économie locale autour du service apporté.

Rien que pour encourager l’initiative et inciter à la reproduire, je vous conseille d’aller augmenter le trafic de cet article en le lisant et en le conseillant à vos amis. Si l’intérêt à ce sujet augmente, celui d’en parler et de le faire connaitre ira grandissant.

1. Amis développeurs, je vous garantis qu’il y a des marchés à prendre!

Convertissez vos textes en bulgroz

Le Bulgroz est une langue encore active, ne vous y trompez pas!

Extrait du site web:

Ce projet hautement important pour la communauté des logiciels libres a vu le jour le mardi 7 janvier 2004 dans l’après-midi sur le channel #nasgaia du serveur irc.freenode.net. L’auteur, Richard, alias riri_le_mechant, a voulu faciliter le travail de traduction du français vers le bulgroz, cette magnifique langue inventée par le grand, le magnifique, le splendide Zorglub !

Programmé en C ANSI avec grand soin par Richard et placé sous GPL, ce logiciel vous permettra de traduire instantanément toute phrase en bulgroz sur une plateforme GNU/Linux ou MS Windows. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, le bulgroz consiste à écrire les mots à l’envers mais en gardant l’ordre des mots dans la phrase. Si vous avez compris, alors vous savez ce que signifie la phrase suivante : « no evuort ettec eugnal snad sed serutneva ed uorips te oisatnaf »

Il faut savoir également que ce programme est recommandé par le très sérieux Da Linux French Page dans le journal de malenki ! Le site Léa-Linux nous mentionne dans sa liste de logiciels recommandés.

Le paquet fournit sur le site n’est pas fonctionnel pour Ubuntu, puisqu’il fait appel à des dépendances trop anciennes. De plus, le site semble à l’abandon et l’adresse de l’auteur revoie des Unknown User

Qu’importe, comme c’est un outil indispensable, j’ai décidé de m’y attaquer et je me suis fait un plaisir de l’écrire en python. J’y ai ajouté deux options, l’une permettant de convertir tout un fichier, l’autre permettant d’envoyer la conversion dans un fichier.

Ce programme, qui possède même sa page de man, s’utilise comme suit une fois installé:

tulklut "ceci est une phrase qui sera traduite" -o /tmp/phrase.txt
tulklut -f ~/Documents/histoires.txt  -o /tmp/phrase.txt

ou, tout simplement, pour voir la sortie à lécran

tulklut "ceci est une phrase qui sera traduite"
icec tse enu esarhp iuq ares etiudart
 
tulklut -f ~/Documents/histoires.txt
...

Ce convertisseur ultra évolué à la pointe des dernières technologies permet la conversion vers le Bulgroz, mais aussi depuis le Bulgroz!

tulklut "icec tse enu esarhp iuq ares etiudart"
ceci est une phrase qui sera traduite

Inutile, donc hautement nécessaire, vous pouvez l’installer en utilisant les miroirs Absolacom ou en téléchargeant directement le paquet deb. Il n’est disponible que pour Jaunty, mais il s’installe sans problème sur Karmic et même sur Lucid. Je n’ai pas testé les autres mais je pense que cela devrait fonctionner vu que seul python est en dépendance.

Là où ça devient encore plus puissant, c’est que vous pouvez convertir d’autres types de fichiers que du texte! Dans un sens, puis dans l’autre. Par exemple: odt, doc, html, php, pdf … Seules les images n’ont pas pu être rétablies pendant mes tests.

Ça ne peut pas remplacer un véritable cryptage pour protéger des documents, mais ça peut être une méthode à La Rache pour cacher des choses aux yeux de ceux qui ne connaissent pas le Bulgroz, d’autant que si vous convertissez du texte, on peut rapidement trouver l’astuce, mais si vous convertissez un fichier interprété par un programme (html, odt, pdf …) en laissant l’extension d’origine, le programme va afficher n’importe quoi ou hurler qu’il y a des erreurs. Et même en ouvrant le fichier avec un éditeur, il est très difficile de voir le problème (sauf si on connait le truc).

Amusez vous bien!