Désactiver le lancement de GDM sur Lucid

Sur l’une de mes machine, destinée à un usage spécifique dont je parlerais plus tard, j’avais besoin d’avoir une interface graphique pour l’installation et le réglage d’un logiciel particulier.

Mais une fois celui ci configuré, je souhaitais que GDM ne se lance plus, sauf à la demande. J’ai donc installé une version « desktop » puis j’ai cherché à désactiver GDM.

Or, si cela était évident (ou du moins connu) dans les versions précédentes, en supprimant le lien de lancement dans /etc/rc2.d ou avec update-rc.d, avec upstart c’est désormais différent.

Les programmes lancés au démarrage sont situés dans des fichiers de configuration placés dans /etc/init. Celui qui nous intéresse est gdm.conf.

Il faut modifier le fichier de la manière suivante:

de

# gdm - GNOME Display Manager
#
# The display manager service manages the X servers running on the
# system, providing login and auto-login services
 
description    "GNOME Display Manager"
author        "William Jon McCann &lt;<a class="linkification-ext" title="Linkification: mailto:mccann@jhu.edu" href="mailto:mccann@jhu.edu">mccann@jhu.edu</a>&gt;"
 
start on (filesystem
          and started dbus
          and (drm-device-added card0 PRIMARY_DEVICE_FOR_DISPLAY=1
          or stopped udevtrigger))
stop on runlevel [016]
 
emits starting-dm
 
env XORGCONFIG=/etc/X11/xorg.conf
...

à

# gdm - GNOME Display Manager
#
# The display manager service manages the X servers running on the
# system, providing login and auto-login services
 
description    "GNOME Display Manager"
author        "William Jon McCann &lt;<a class="linkification-ext" title="Linkification: mailto:mccann@jhu.edu" href="mailto:mccann@jhu.edu">mccann@jhu.edu</a>&gt;"
 
start on []
#start on (filesystem
#          and started dbus
#          and (drm-device-added card0 PRIMARY_DEVICE_FOR_DISPLAY=1
#          or stopped udevtrigger))
stop on runlevel [016]
 
emits starting-dm
 
env XORGCONFIG=/etc/X11/xorg.conf
...

Relancer ensuite l’ordinateur, GDM ne se lancera plus au démarrage, et vous pourrez alors vous connecter sur les consoles.

Ce n’est pas une astuce exclusive, mais j’ai perdu assez de temps à chercher la réponse que je le note pour savoir où le retrouver.

Ne vous affolez pas parce que vous serez en mode texte, vous verrez qu’on arrive à faire des choses sympas ensuite.

Par exemple, vous pouvez vous identifier avec votre mot de passe et lancer la commande startx pour lancer votre environnement graphique.

Dans un prochain article, nous verrons qu’il y a mieux…

Problème démarrage windows XP sur Virtualbox (intelppm)

virtualbox

virtualbox

J’ai eu un problème étrange avec un Windows XP pro lancé dans Virtualbox, et j’ai suffisamment cherché pour mettre la solution ici au cas où d’autres rencontreraient le même souci.

Ce windows fonctionnait très correctement jusqu’à ce que je change la machine physique sur laquelle il tournait dans Virtualbox. Sur le nouvel ordinateur, plus puissant et plus « gonflé » en RAM, windows arrivait à l’écran d’identification puis rebootait immédiatement. Ou se figeait.

Une autre image de windows fonctionnait, elle, correctement. Par contre, celle ci ne demandait pas à l’utilisateur de s’identifier, on arrivait directement sur le bureau.

Après avoir modifié le mode de connexion, le même problème que pour la première image se présentait.

Pour les deux images, le mode sans échec fonctionnait et me permettait d’accéder au système.

J’ai donc essayé de modifier le mode d’identification afin que l’ouverture soit automatique (et profiter d’une définition plus grande permettant d’afficher les fenêtres dans leur totalité), mais impossible. Une fois que l’utilisateur devait s’identifier, le problème apparaissait et impossible de revenir en arrière.

Et trouver des infos sur le net avec ces symptômes, c’est mission impossible, vu que des pannes de windows, il y en a plein qui donnent le même résultat…

J’ai donc été modifier l’option indiquant à windows de ne pas redémarrer en cas d’échec afin d’avoir l’écran bleu permettant d’avoir quelques informations supplémentaires (clic droit sur le poste de travail, Propriétés, Onglet Avancé, Démarrage et récupération -> Paramètres, puis décocher redémarrer automatiquement)

Et le BSOD m’a indiqué un problème avec Intelppm.

BSOD intelppm

BSOD intelppm

Une recherche sur le net m’a conduit sur la page d’un blog msdn qui dit:

Dans certaines circonstances avec un système d’exploitation Windows XP / 2003 – intelppm.sys et processor.sys peuvent bloquer une machine virtuelle fonctionnant sous Virtual PC / Virtual Server (ce qui invite le système d’exploitation Windows invité à redémarrer automatiquement – mais si vous avez modifié ce paramètre, vous verrez un écran bleu). La raison de ce crash est que ces pilotes tentent d’effectuer une opération non gérée à l’intérieur de la machine virtuelle (comme la mise à niveau du microcode des processeurs physiques, en changeant l’état d’alimentation du processeur physique).
Aujourd’hui, ce problème se produit uniquement sur les Centrino et processeurs AMD K8. La plupart des gens voient ce problème quand ils déplacent une machine virtuelle qui a été créé sur un autre type de processeur pour un ordinateur exécutant l’un de ces types de processeurs…

Ça parle de Virtual Server (de Microsoft), mais avec Virtualbox, c’est la même chose. Ça provient donc d’un problème de Windows. Et le problème peut se produire avec Processor, pas seulement Intelppm.

La solution est simple:

Si vous voyez ce problème à plusieurs reprises vous pouvez désactiver manuellement ces pilotes (avec aucun effet secondaire négatif) en allant à l’emplacement suivant dans le Registre:

HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\Processor
Ou
HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\Intelppm
et changer la valeur de ‘Start’ à 4.

Dans le même temps nous avons fait quelques changements subtils à la façon dont notre matériel expose le processeur dans Virtual Server R2 de sorte que dans les futurs produits, ces pilotes ne devraient jamais être chargés à l’intérieur des machines virtuelles.

Ouf, je suis rassuré! Virtual Server ne sera plus bloqué par ce comportement, mais peut être que Virtualbox continuera à l’être. Donc, ça peut toujours servir de connaitre le truc pour s’en sortir.

Sources:

[Dolibarr 3.0] Avoir le montant des factures/devis sur les boites d’accueil

Note importante avant de commencer:

  • Je ne suis pas un expert du PHP et de ses subtilités. Pas plus que du code de Dolibarr. Donc on peut sans doute faire plus simple/ plus propre/ plus beau/ plus court/ plus clinquant/ plus rapide/ …
  • Ça fonctionne. Je ne demandais rien d’autre au code. Et ça fonctionne comme je le veux.
  • Ça n’a été testé que sur dolibarr-3.0.0 stable depuis avril 2011. Aucune garantie que ça fonctionne pour vous ou sur votre installation. Prenez les précautions d’usage avant de tout casser (sauvegarde des fichiers, BDD, travail sur une installation de test, etc)
  • Aucune assistance ne sera donnée. Les astuces ci dessous vous sont données brutes. Ensuite, voyez sur les forums de PHP ou de Dolibarr pour le reste. Ce n’est pas un manque de volonté de vous aider, mais un manque de compétence avoué. Je bricole en PHP, mais ce n’est pas mon métier.

Mise à jour:
Sur Dolibarr 3.6 (je ne sais pas pour les autres versions) les fichiers à modifier se trouvent dans /htdocs/core/boxes.
Le reste des modifications est identique.

Genèse

Lorsque j’ai un client au téléphone, ou par  courrier, il n’utilise jamais le numéro de devis ou de facture. Ça n’est pas naturel pour lui. En général, on me donne le montant. Exemple: « oublions le devis de 2412.35, mais on va faire celui de 1200. J’ai envoyé la facture de 360 à la compta, …. »

Ça a du vous arriver, si vous êtes dans la même situation professionnelle que moi.

Sauf qu’avec Dolibarr, quand vous avez la liste des documents sur le tableau de bord, vous n’avez pas sous les yeux tous les devis et toutes les factures. En effet, il faut aller sur la fiche client pour voir les détails de chaque document (les 4 derniers).

Tout va bien client par client. Mais j’ai des clients qui font gérer leur secrétariat par la même société, donc j’ai un seul interlocuteur pour plusieurs clients, et il est plus difficile de sauter d’un client à l’autre.

Et puis ce petit hack permet de diminuer le nombre de clics pour arriver sur la bonne facture ou sur le bon devis.

Pour les propositions commerciales (devis):

Modifier le fichier htdocs/includes/boxes/box_propales.php

ligne 73: modifier de

$sql.= " p.rowid, p.ref, p.fk_statut, p.datep as dp, p.datec, p.fin_validite, p.date_cloture";

à

$sql.= " p.rowid, p.ref, p.fk_statut, p.datep as dp, p.datec, p.fin_validite, p.date_cloture, p.total";

ensuite, à partir de la ligne 121, modifier comme suit (ajout d’un bloc de code et renumérotation des suivants):


$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc(number_format($objp->total, 2, ',', ' '),40)."€",
'url' => DOL_URL_ROOT."/comm/propal.php?id=".$objp->rowid);

$this->info_box_contents[$i][5] = array('td' => 'align="right"',
'text' =>dol_print_date($datec,'day'));

$this->info_box_contents[$i][6] = array('td' => 'align="right" width="18"',
'text' => $propalstatic->
LibStatut($objp->fk_statut,3));

Les dernières factures client modifiées:

Modifier le fichier htdocs/includes/boxes/box_factures.php ligne 75: modifier de

$sql = "SELECT f.rowid as facid, f.facnumber, f.type, f.amount, f.datef as df";

à

$sql = "SELECT f.rowid as facid, f.facnumber, f.type, f.amount, f.datef as df, f.total_ttc";

à partir de la ligne 128, modifier comme suit (ajout du premier bloc et renumérotation des blocs suivants):

$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc(number_format($objp->total_ttc, 2, ',', ' '),40)."€",
'url' => DOL_URL_ROOT."/compta/facture.php?facid=".$objp->facid);

$this->info_box_contents[$i][5] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_print_date($datec,'day'),);

$this->info_box_contents[$i][6] = array('td' => 'align="right" width="18"',
'text' => $facturestatic->LibStatut($objp->paye,$objp->fk_statut,3));

Les dernières factures client impayées

Même chose que ci dessus, à adapter au fichier htdocs/includes/boxes/box_factures_imp.php

Résultat

N’utilisant pas dolibarr pour les factures fournisseurs, si vous voulez faire la même chose, il vous suffit de modifier les fichiers adéquats dans le dossier htdocs/includes/boxes/ de votre instalation dolibarr

Le total des factures

Maintenant qu’on a les montants de chaque facture, ce serait bien d’en avoir le total, en particulier pour les factures client impayées. C’est quand même pratique de savoir « l’argent qu’on a dehors » quand l’argent qu’on a dedans vient à manquer.

Attention: Le total ne sera calculé que sur la limite d’affichage des factures dans la boite d’information. Si vous avez choisi d’afficher 10 factures seulement dans cette boite, même si vous avez 50 factures impayées, le total sera effectué sur les 10 factures seulement affichées!

On va modifier à nouveau le fichier htdocs/includes/boxes/box_factures_imp.php .

On ajoute ligne 41 une variable qui va cumuler le total à chaque facture rencontrée

var $impayes;

Dans le bloc de code qu’on a ajouté pour avoir le montant, on ajoute une ligne (la dernière ci dessous, j’ai mis tout le bloc de code pour repérage facile dans le code)

$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc(number_format($objp->total_ttc, 2, ',', ' '),40),
'text2' => " €",
'url' => DOL_URL_ROOT."/compta/facture.php?facid=".$objp->facid);
$impayes += number_format($objp->total_ttc, 2, '.', ' ');

Cette ligne va cumuler le total des factures, et il ne reste plus qu’à afficher le total en bas du bloc des factures. Afin d’être logique, le total sera sous la colonne des montants. Il faudra donc donner des éléments vides à l’array de construction pour placer le total au bon endroit. Ce qui se fait avec le code suivant:

.....
$i++;
}
// code à ajouter ///////
$this->info_box_contents[$i][0] = array('td' => 'align="left" width="16"',);

$this->info_box_contents[$i][1] = array('td' => 'align="left"',);

$this->info_box_contents[$i][2] = array('td' => 'align="left" width="16"',);

$this->info_box_contents[$i][3] = array('td' => 'align="left"',);

$this->info_box_contents[$i][4] = array('td' => 'align="right"',
'text' => dol_trunc($impayes,40),
'text2' => " €",);
// fin de code à ajouter /////
if ($num==0) $this->info_box_contents[$i][0] = array('td' => 'align="center"','text'=>$langs->trans("NoUnpaidCustomerBills"));
.....

Repérez vous grâce à la ligne $i++ pour placer le reste après, avant la ligne if ($num==0) …

Résultat final

Conclusion

J’utilise ces modifications depuis plusieurs jours sans aucun soucis, et j’avoue que c’est bien plus pratique que l’affichage de base de Dolibarr.
Notez que vous devrez ré-appliquer ces modifications après chaque mise à jour de Dolibarr.

Vous pouvez aussi télécharger les fichiers modifiés que je met à votre disposition et les copier dans votre installation de Dolibarr.

Voir l’occupation des dossiers avec NCDU

Vous connaissez certainement Baobab, qui permet de naviguer rapidement dans le système de fichier pour trouver quel est le dossier ou le fichier qui prend tant de place (( L’équivalent pour windows est WinDirStat )).

Mais quand on se trouve sur une machine qui n’a pas d’interface graphique, ou par SSH ?
Effectivement, on peut s’en sortir à grand coup de du, grep et find .

Par exemple, et vous conviendrez que c’est facile à mémoriser :

du -cks * | sort -rn | while read size fname; do for unit in k M G T P E Z Y; do if [ $size -lt 1024 ]; then echo -e  « ${size}${unit}\t${fname} »; break; fi; size=$((size/1024)); done; done.

Mais il n’est pas du tout pratique de se construire une représentation de l’arborescence pour agir efficacement et rapidement.

Confronté à un manque surprenant de place sur un NAS distant venant à peine d’être installé (500 Go / 1 mois), j’ai recherché un outil me permettant de trouver quel utilisateur squattait la place.

NCDU, pour NCurses Disk Usage, permet d’analyser le système de fichier, en tout cas l’arborescence dans laquelle vous vous trouvez ou celle que vous lui indiquez, et de naviguer dedans. Et de supprimer les fichiers/dossiers inutiles que vous rencontreriez.

Dans mon cas, supprimer le dossier de films de vacances (( mouais… )) d’un utilisateur a permis de retrouver de quoi travailler confortablement pour les autres.

NCDU se trouve dans les dépôts officiels, et un simple sudo apt-get install ncdu vous permettra de profiter de ce formidable cli tool.

Filtrer les résultats de recherche avec une liste noire sur Google

Les commentaires et l’article que j’ai publié hier m’ont amené à réfléchir et chercher une solution pour nettoyer les résultats de recherche.

En effet, il y a certains sites qui reprennent toutes les recherches effectuées et vous tombez sur des pages contenant les termes que vous recherchez mais sans aucune information pertinente. Ou des sites qui ne font que reprendre le flux d’autres sites sans rien apporter. Tout ça pour afficher leur pub ou augmenter le nombre de visites.

Si on pouvait débarrasser les résultats définitivement de ces sites, la recherche en serait améliorée et plus agréable.

Et je suis tombé sur un article de Korben qui parle exactement de ça et dont la source est ici. Le plus marrant, c’est que son article a été publié à la date où j’ai rédigé la première version du mien. Comme quoi, il y a des coïncidences, parfois… Même le site qui m’insupporte est cité dans les commentaires.

En quoi ça consiste

C’est une extention nommée Personal Block List ((Liste noire personnelle)) fournie par Google pour son moteur de recherche ((donc ça ne fonctionnera pas avec les autres)) pour Chrome et Chromium que vous installez en quelques secondes ((C’est vraiment rapide! )) qui ajoute un lien sous les résultats de recherche. Vous pouvez alors faire disparaitre le domaine concerné de l’ensemble des résultats de recherche dès que vous cliquez sur le lien.

La liste des domaines bloqués est permanentes tant que vous n’éditez pas votre liste noire. Bien sûr, en cliquant sur le bouton de la barre d’outils, vous pouvez débloquer et modifier les domaines voulus.

Notez qu’il est bien précisé que votre liste sera envoyée à Google pour leur permettre d’améliorer leurs résultats de recherche. Il est vrai que si tout le monde bloque un site, il est inutile de le faire apparaitre, ce qui ne peut qu’améliorer le confort de recherche.

Simple et rapide d’usage, agréable à utiliser.

La liste des domaines est conservée dans une base sqlite à l’emplacement ~/.config/chromium/Default/Local Storage/chrome-extension_nolijncfnkxxxxxxxxxxxxxxxxx_0.localstorage.

Rien n’empêche de déployer cette base sur d’autres ordinateurs dont Chromium est équipé de l’extention. Par exemple, pour faire disparaitre des sites que mes enfants ne devraient pas voir ((dans mon cas, le squid de mon réseau est déjà efficace, mais les résultats de Google sont parfois explicites. Bien qu’ils soit impossible de tout bloquer, on peut épurer un peu.))

Et pour firefox ?

Non, ça ne fonctionne pas, il faut utiliser Chromium.

Mais une extension intéressante peut effectuer la même chose, et bien plus encore: OptimizeGoogle. Celle ci permet principalement de supprimer les publicités et les cookies de tracking, mais elle vous permet de gérer une liste de filtres à la façon de AdBlock Plus.

Sauf que je n’ai pas réussi à la faire fonctionner. Avec les réglages par défaut, Firefox se fige… Dommage. Mais vous trouverez plein de sites qui en parlent sur … fefoo, y compris l’article de Cyrille BORNE.

La faiblesse du libre, c’est aussi sa communauté.

SharkAvong 1.0 est enfin disponible!

Nous étions nombreux à attendre la sortie de la version 1 avec impatience. Les développeurs qui passaient sur le forum laissaient sous entendre que la sortie se ferait avant la fin du mois, et ils ont tenu parole! SharkAvong 1.0 est arrivé!

Au menu, beaucoup de nouveautés, dont certaines attendues depuis longtemps. Jugez plutôt:

  • support de l’internationalisation. L’anglais et le brésilien sont déjà disponibles, le français est en cours.
  • splash screen à l’ouverture du logiciel, avec indication du statut!
  • binaires disponibles pour les plus grandes distributions (Ubuntu)!
  • nouveau thème de couleurs, nouveau thème d’icones par défaut
  • application skinnable (même si les skins ne sont pas encore disponibles)
  • génération d’un fichier de log dès le lancement, facilitant la recherche de bugs
  • on peut à tout moment accéder à la fenêtre d’identification (enfin!)
  • les derniers éléments non GPL ont été supprimés!
  • Installable sur Windows XP!!! (même si ça reste en beta) Bientôt sur Seven(W7)!
  • et beaucoup d’autres bugs éliminés!

La mise à jour vous sera proposée au lancement du logiciel, et je vous invite à la suivre de façon automatique, tout s’est très bien déroulé pour moi.

De qui se moque t-on?

Là, toute de suite? De vous. Et c’est moi qui me moque.

SharkAvong n’existe pas. Enfin, pas sous ce nom. Inutile de le chercher sur google, vous ne le trouverez pas au détail. Je me suis bien assuré de n’égratigner personne.

Mais j’en ai eu marre!

Marre des nouvelles qui n’annoncent rien, des infos qui n’en sont pas, des pseudo-journalistes qui ne sont ni journalistes, ni même approchants d’un pseudo quelque chose.

Marre de lire des articles dont le seul but est d’employer des mots clefs destinés à faire augmenter le nombre de visiteurs (malheureusement, ça fonctionne…).

Marre des blogs sur lesquels il faut s’enregistrer pour un commentaire demandant des éclaircissements.

Marre des articles « d’actualité » non datés qui datent de plusieurs années en arrière.

Marre des fanatiques du libre qui font du bruit pensant faire de la publicité.

Parce qu’il est là, le problème.

Revenons au début (traveling arrière, camera zoom avant): le pseudo article que vous avez lu au dessus est une copie d’un article que j’ai lu sur le net. Copie à l’identique ((exception faite des fautes de grammaire et d’orthographe que je ne peux me résoudre à laisser dans un de mes textes)), aux liens près. Bien qu’il n’y en ait aucun…

Or, que dit cet article? Qu’avez vous appris à sa lecture?

Rien. Ni à quoi sert le logiciel, ni où le trouver, ni l’emplacement de la communauté… Rien.

Toujours est il que cet « article », et toutes les copies presque à l’identique repris sur tous les autres blog remplissent les moteurs de recherche de bruit, masquant plus ou moins fortement le site réel du logiciel qui se trouve relégué à la 38e page de google.

Et des articles comme ça, il en apparait tous les jours.

De l’éthique et des liens

Lorsqu’on écrit un article, il faut réfléchir un peu!

Voici 10 préceptes que j’applique avant de cliquer sur « publier »:

  1. Qui va me lire ? Seulement les gens qui connaissent mon blog ? Non! Les moteurs de recherche amènent autant, voire plus, de lecteurs.
  2. L’article s’adresse t-il aux initiés, ou aux néophites ? Dans tous les cas, un minimum d’explication est nécessaire, ne serait ce que pour savoir de quoi on parle. Inutile de faire un pédigrée complet à chaque fois, mais une phrase aide à centrer le sujet. L’article complet est il compréhensible?
  3. Pourquoi j’écris cet article? Si c’est pour ramener des gens à la communauté, il est nécessaire de leur permettre de rejoindre rapidement ladite communauté. Un lien vers le site du projet, ou vers une page qui en parle plus longuement est un minimum pour que l’article serve à quelque chose.
  4. Cet article est il important/nécessaire? Si l’information que vous diffusez est présente partout sur le net, pourquoi en faire un article? Si vous ne faites que reprendre ce qui existe ailleurs, liez l’article externe à votre blog, au lieu de dupliquer l’information.
  5. L’article est il juste/pertinent? Avez vous au moins vérifié vous même la véracité des informations? Vous n’imaginez pas le nombre de co***eries ((nn  ;o) )) recopiées d’un blog à l’autre dans une course à la primeur de diffusion…
  6. L’article est il suffisamment commenté/documenté? Un minimum de recherche et de liens dans votre article permet au visiteur de trouver ce qu’il cherche, les réponses à ses questions, et augmente votre crédibilité. Et par conséquent, le fait de rester ou revenir sur votre blog. Sinon, il suffit de regarder combien de visiteurs partent de votre site en moins d’une minute. Une centralisation dans votre article des liens nécessaires permet de faire revenir les visiteurs qui sauront qu’ils n’ont pas à chercher ailleurs ce qu’ils ont trouvé chez vous.
  7. Cet article est il nécessaire d’une manière ou d’une autre? ((Excepté pour le plaisir de publier sur son blog, bien sûr)) Si je ne le publie pas, va t-il manquer? Si je le publie, que va t-il apporter aux lecteurs? Si je me fais le porte parole d’une communauté, le fais-je bien?
  8. L’article est il mûr? Vais-je le modifier après publication? ((la réponse est toujours non, mais dans les faits…)) Souvent, après être passé à autre chose, l’esprit se détend et on voit qu’on aurait pu formuler les choses autrement, apporter plus de précisions ou d’indications. Ne publiez jamais après avoir fini la rédaction d’un article. Laissez passer un peu de temps. Pourquoi? Les agrégateurs ne prennent en compte que la première version publiée, et vos modifications ne seront jamais vues si on ne vient pas sur le site. Et si l’article est flou, imprécis, pas intéressant, comme mon exemple du début, on ne viendra jamais sur votre site.
  9. Me suis-je relu suffisamment? Les fautes de grammaire et d’orthographe sont pénibles à lire, changent le sens des phrases, et surtout, diminuent votre page rank dans les moteurs de recherche! Il existe plein d’outils (à commencer par les navigateurs eux même) qui signalent vos fautes et des sites vous permettant de conjuguer correctement, sans compter Verbiste disponible dans votre distribution. On peut pardonner quelques fautes, mais s’il faut déchiffrer votre écriture, on passe vite au site suivant de google. ((Chromium m’a même proposé la traduction en français d’un site entièrement écrit en français (et bien paramétré au niveau du serveur et des entêtes) mais dont tous les termes étaient mal écrits, en phonétique, cowboyz ou avec des fautes…))
  10. Ais-je été correct dans mes propos? L’article n’est il pas violent, agressif, malpoli ? L’ai-je écrit sous le coup de l’excitation, la colère ?Pourrais-je un jour le regretter devant mes parents, mes enfants, un employeur, une administration? Liberté d’expression, OK, mais respect des libertés, surtout.

Ce ne sont que les questions principales à se poser lorsqu’on écrit un article. Bien sûr que vous savez de quoi vous parlez, mais si vous êtes le seul, à quoi bon parler?

J’ai plein d’articles dans mes brouillons qui n’ont pas été publiés parce qu’ils ne répondaient pas aux questions ci dessus. un peu de temps suffirait à les rendre éligibles, mais le temps ou l’envie me manquent. Ce n’est pas grave, la qualité générale ne baisse ainsi pas.

Logiciels libres, expression libre

Libriste, c’est bien. Intégriste, même libriste, non.

Mais pour autant, doit on laisser dire n’importe quoi?

Il est vrai que l’assimilation Ubuntu <-> Linux est souvent désagréable, mais cela a ses raisons.

Ubuntu a réussi à fédérer une large part des utilisateurs de Linux ((Je rappelle qu’on doit dire GNU/Linux, mais que dans un soucis répondre à la question 2, je simplifierais en Linux)) pour une raison simple: la simplicité d’utilisation. Ce qui a amené un grande communauté, qui rameute largement à tous les niveaux et qui fait beaucoup de bruit.

Du coup, cela laisse penser que les autres distributions sont minoritaires et négligeables.

La faute à qui?

A tous ces blogs qui n’expliquent pas correctement la distribution dont ils parlent? A ces auteurs qui font savoir qu’ils savent mais ne transmettent pas ce savoir? Aux communautés qui n’assurent un soutien que lorsqu’on parle déjà leur langage? Au manque de documentation compensé par les forums des utilisateurs dont les propos sont 1kompéansib ? A l’assistance RTFM ?

J’ai lu un jour qu’ « une communauté à les utilisateur et le soutien qu’elle mérite« . J’ai été révolté sur le coup, ce qui fait que la phrase m’a marqué. Mais je ne suis pas loin de le penser aujourd’hui. Depuis que je consulte le planet-libre, et que j’y suis publié, je pense en effet qu’une diversité, si elle est rafraichissante et puissante, ne peut être utile que si elle est guidée et canalisée.

Les distributions les plus importantes aujourd’hui sont toutes dirigées/contrôlées/organisées par un comité directeur qui ne fait pas que du développement mais aussi de l’administration et de la modération de forum, ce qui permet d’indiquer la direction à suivre.

Et quand un de mes articles est refusé à la publication (sur le net ou en papier), c’est parce que j’ai raté le coche, pas parce que ces $*µ£% d’admins sont des intégristes bornés équipé d’œillères. Le bien de tous, et la survie de la communauté passe parfois par le désagrément de quelques uns.

Espoir, quand tu nous tiens

Internet commence a rassembler plus de fausses informations que de vraies, en particulier sur les logiciels libres. Les communautés devraient être plus attentives à ce qu’on dit d’elles, et pas attendre que ça vienne tout seul. Et contacter les auteurs pour leur faire corriger les fausses informations, rumeurs et manque de précision. La qualité perçue, la réputation passe par là.

C’est vrai que cela représente un gros travail, mais c’est un travail qui a été négligé depuis trop longtemps.

L’image a toujours été négligée, que ce soit dans le graphisme ou dans la communication. Ceux qui n’ont pas fait cette erreur ont réussi à percer (Mozilla, Google ((don’t be evil, quel formidable slogan, un logo travaillé, une page épurée. Ensuite seulement viennent les résultats.)), Ubuntu, Apple ((dont tous les produits sont basés sur l’image avant les aspects techniques)), même Microsoft accorde une importance primordiale sur ces points). Les campagnes publicitaires ou de mises en avant se retrouvent réduite à néant à cause des mauvais articles des utilisateurs. Pourquoi pensez vous que les plus grand xxxxx ((mettez ici ce que vous voulez)) censurent leurs forums et font des procès aux détracteurs? Sans aller jusque là, une attention particulière est nécessaire de la part du libre pour continuer d’exister la tête haute.

Pour l’histoire

Je teste beaucoup de distributions. Les bonnes idées sont à prendre où elles sont, et les logiciels libres sont un creuset où chacun peut faire sa cuisine. J’ai voulu tester une distribution non confidentielle dont je tairais le nom, dont on m’avait venté les outils d’administration. Même en parlant 3 langues, en en lisant deux autres et avec le traducteur de Google, j’ai passé un temps fou à trouver les informations minimales sur les logiciels intégrés.

Si j’avais vraiment voulu basculer sur cette distribution, j’aurais fait bien vite demi tour! Cette distribution n’était pas faite pour moi, selon certains. Peut être. Peut être aussi qu’elle n’est faite pour personne et que le problème se règlera de lui même, lorsque sa communauté aura fini de se saborder…

PS: cet article a été écrit il y a quelques jours et seulement publié aujourd’hui. Que les auteurs dont les billets me précèdent ne voient pas d’attaque envers leur article.

Tant qu’il y a de la vie…

Torpedo : Le monde a l’envers
Torpedo : Je rentre chez mes parents pour ma visite du mois
Torpedo : Sur l’ordi familial ainsi que celui de ma mere et de mon pere…ya desormais kubuntu qui tourne
Torpedo : Je demande ce qui sest passé…comment ce miracle a pu se produire
Torpedo : Ma mere me dit quelle s’embetait l’autre jour, qu’elle avait lu un article sur un forum dun magazine feminin sur les OS libres et pourquoi cest bien et elle s’est amusé a tout remplacer…
Torpedo : En conclusion : la ou j’ai echoué, un forum d’un magazine feminin a réussi.
Torpedo : C’est la quatrieme dimension
Torpedo : J’hésite cependant a poster un message sur ce fameux forum pour les remercier…
Torpedo : Le pire, enfin facon de parler, c’est quelle a tout réinstallé avec l’aide de mon padré…
Torpedo : Eux, qui sont aussi doué avec un clavier que le pape avec une capote
Torpedo : Je suis sur le cul…
Torpedo : Bref
Torpedo : Je suis soudainement optimiste quant à l’avenir du monde
Torpedo : Aimez vous les uns les autres…

Source

Tous les Windows touchés par une faille de sécurité

Voici ce qu’en dit directement microsoft:

Aujourd’hui, nous avons publié l’Avis de sécurité 2501696 pour alerter les clients à une vulnérabilité divulguée publiquement dans le gestionnaire de protocole MHTML. Cette vulnérabilité pourrait permettre à des attaquants de construire des liens malveillants pointant vers des documents HTML qui, lorsqu’on clique dessus, génèrerait le document ciblée et exécuterait le script dans le contexte de sécurité de l’utilisateur et l’emplacement cible. Le résultat final de ce type de vulnérabilité est un script codé dans le lien exécuté dans le contexte du document cible ou le site Web cible.

Par défaut, le gestionnaire de protocole MHTML est vulnérable sur Windows XP et les versions ultérieures Windows pris en charge. Internet Explorer est un vecteur d’attaque, mais parce que c’est une vulnérabilité de Windows, la version de IE n’est pas pertinente.

Je vous ai mis en gras la partie importante. Vous pouvez remplacer le conditionnel du texte par du présent, cette faille est déjà largement exploitée sur des sites de crack et de porno.

En clair, en cliquant sur un lien, vous ne ferez pas que télécharger un document, vous exécutez un script qui peut modifier le document que vous téléchargez et va faire des choses sur votre ordinateur. Par exemple, le lien à cliquer pointe vraiment vers un document officiel de Microsoft (patch de sécurité, logiciel, jeu, …) mais alors que vous le téléchargez, le script peut modifier le programme ou vous rediriger vers un autre document modifié. Sans que vous ne puissiez voir quoi que ce soit, même en vérifiant la cible avant le téléchargement. En clair, on ne peut plus faire confiance aux liens de téléchargement ((sauf à utiliser un autre système d’exploitation, comme Linux, MacOS, ou un autre navigateur internet . Firefox, par exemple.)).

Pour résumer, encore une fois, Internet Explorer + Windows, c’est non sécurisé! ((Microsoft a dépensé des milions pour des campagne publicitaires pour dire que IE8 était fun, rapide et sécurisé, ils ne vont donc pas dépenser un sou pour dire le contraire…)) Même avec le meilleur firewall et le meilleur anti-virus.

Pour vérifier votre système, rendez vous sur la page http://vulnerabilite.absolacom.com/2501696.mht. Si vous voyez le popup, vous êtes vulnérable et vous devriez installer le correctif fourni par Microsoft.

Dans le cas où vous verriez un bandeau comme sur l’image suivante, votre système est protégé contre l’utilisation à votre insu du protocole.

Message après correctif de microsoft

Par contre, faites attention: si vous autorisez tous les protocoles sur un site, celui ci peut alors faire n’importe quoi sur votre ordinateur! Ne vous laissez pas avoir par un message vous demandant d’activer ce protocole sous prétexte de vous autoriser à installer un jeu/ voir du porno/ communiquer avec vos amis/ accéder à un crack/ obtenir les 15975325 millions de dollars que vous auriez gagné….

Denyhosts: dé-blacklister une adresse IP valide

J’ai déjà parlé de denyhosts et de tous le bien que j’en pensais (dans l’article filtrer-les-connexions-ssh) mais il arrive parfois qu’une adresse IP valide et ne devant pas être bloquée se retrouve blacklistée ((parce qu’on a fait des essais, qu’on a oublié le mot de passe ou fait une erreur dans le port à utiliser…Et c’est du vécu.)). Du coup, l’adresse se retrouve systématiquement listée dans le fichier /etc/hosts.deny, ce qui fait qu’il est impossible de se connecter sur le serveur depuis ce site. Ce qui est catastrophique quand on a interdit toute connexion, SAUF depuis cette IP fixe…qui vient de se faire blacklister!.

Tout d’abord, lorsque vous mettez denyhosts en place sur un serveur, si vous avez une IP fixe depuis le site d’accès, pensez à vous autoriser en permanence afin de ne pas vous trouver renfermé dehors. Pour ce faire, il suffit d’ajouter la ligne suivante au fichier /etc/hosts.allow, en remplaçant les XXX par votre adresse IP fixe ((si votre IP est variable, ça ne sert strictement à rien. )):

ALL: XXX.XXX.XXX.XXX

Si vous êtes déjà enfermé dehors et que vous n’avez pas physiquement accès au serveur, il vous faut absolument changer d’adresse IP. Rebootez votre modem, ou allez chez un ami, un cybercafé ou au McDonald pour vous connecter au serveur et corriger le problème. Pensez ensuite à changer tous les mots de passe utilisés dès que vous rentrez chez vous.

Si vous avez blindé les accès au serveur et que vous n’arrivez pas à entrer, il va vous falloir être inventif. Dites vous que c’est comme ça qu’on apprend le métier et à être prudent ((Il existe deux types d’administrateurs : Ceux qui ont fait une très grosse connerie en tant que root et ceux qui vont en faire une… )) . J’ai bien fait 1000 km AR en voiture juste pour re-démarrer un serveur qui avait pris un « halt » dans la mauvaise console, ce qui ne m’est plus jamais arrivé…

Mais si vous avez réussi à rentrer sur votre serveur, vous avez fait le plus gros:

  1. Arrêtez denyhosts (/etc/init.d/denyhosts stop)
  2. Supprimez l’entrée du fichier /etc/hosts.deny correspondant à votre IP
  3. Profitez en pour ajouter votre IP au fichier /etc/hosts.allow comme indiqué plus haut
  4. Allez dans le dossier /var/lib/denyhosts ((sur Ubuntu. Dans le cas d’autres distributions, cela peut varier. Il semblerais que sur certaines versions ce soit dans/usr/share/denyhosts/data/ )). Vous devriez y trouver des fichiers comme ci dessous. Supprimez de ces fichiers toute occurrence à l’adresse IP concernée en supprimant complètement les lignes. la commande rgrep « xxx.xxx.xxx.xxx » /var/lib/denyhosts/ vous dira dans quels fichiers vous devez agir.
  5. Relancez ensuite denyhosts (/etc/init.d/denyhosts start)
  6. Envoyez moi une petite bénédiction
  7. Rentrez chez vous et allez vous coucher ((c’est en général parce qu’on est fatigué qu’on fait ce type de bêtise.))

Liste des fichiers du dossier /var/lib/denyhosts:

112253 -rw-r--r-- 1 root root 140K 2010-12-08 22:26 hosts
112142 -rw-r--r-- 1 root root 140K 2010-12-08 22:26 hosts-restricted
112251 -rw-r--r-- 1 root root 140K 2010-12-08 22:26 hosts-root
112146 -rw-r--r-- 1 root root 140K 2010-12-08 22:26 hosts-valid
112148 -rw-r--r-- 1 root root  108 2010-12-08 22:26 offset
113817 -rw-rw-rw- 1 root root  27K 2010-12-08 11:42 purge-history
112147 -rw-r--r-- 1 root root    0 2010-12-08 22:26 suspicious-logins
112143 -rw-r--r-- 1 root root  109 2010-12-08 22:26 users-hosts
112145 -rw-r--r-- 1 root root  14K 2010-12-08 22:26 users-invalid
112144 -rw-r--r-- 1 root root  118 2010-12-08 22:26 users-valid

Vérifiez quand même que l’IP n’est pas bloquée pour de bonnes raisons. Ça m’est arrivé dernièrement à cause de mauvais droits sur le home de l’utilisateur, donc le serveur SSH m’envoyait systématiquement bouler. Par conséquent, au bout d’un certain nombre d’essais échoués, denyhosts a considéré que j’étais illégitime et a blacklisté l’IP.

Je confirme avoir cherché un moment ((que de souvenirs passionnant et haletants j’aurais à conter à mes petits enfants…! )).

Utiliser (tidy) HTML Validator sur Ubuntu Lucid 10.04


J’utilisais l’extension de Firefox Tidy HTML Validator jusqu’à ce qu’elle ne fonctionne plus avec les versions packagées par Ubuntu.

HTML Validator est une extension Mozilla qui ajoute une validation HTML dans Firefox et Mozilla. Le nombre d’erreurs d’une page HTML est visible sur la forme d’ une icône dans la barre d’état lorsque vous naviguez. Les détails des erreurs sont vu quand on regarde la source HTML de la page.

L’extension est basée sur Tidy et OpenSP . Les deux algorithmes ont été élaborés par le Web Consortium W3C . Et maintenant étendus et améliorés par un grand nombre de personnes. Les deux algorithmes sont intégrés à l’intérieur de Mozilla / Firefox et permettent la validation en local sur votre machine, sans envoyer de HTML à un serveur tiers.

Mais depuis quelques temps, je dois de nouveau me plonger dans la création de sites, et elle me manquait. Donc je me suis penché sur les solutions nécessaires pour l’utiliser.

Puis finalement, sans trop savoir le pourquoi du comment, j’ai réussi à la faire fonctionner. J’ai reproduit avec succès l’installation sur deux autres ordinateurs et je vous livre ici la méthode pour la Lucid Lynx en 32 bits.

HTML validator est compilé pour utiliser la librairie libstdc++5. Or, sur Ubuntu, ce n’est pas la dernière version existante (c’est la libstdc++6).Si vous essayez d’installer directement l’extension, vous aurez le message d’erreur suivant:

error while loading shared libraries: libstdc++.so.5: cannot open shared object file: No such file or directory

Installation de la librairie libstdc++5 sur Ubuntu

La première chose à faire est de trouver cette librairie et de l’installer. Pas de chance, les liens vers les sites Ubuntu des anciennes versions proposant cette librairie sont morts, mais heureusement, on peut la trouver chez Debian et l’installer sans problème. J’ai utilisé la version Lenny (stable)/ i386 sur le miroir ftp.de.debian.org/debian

Installation des paquets supplémentaires

Certains paquets seront nécessaire par la suite, ajoutons les directement, cela évitera les problèmes de dépendances:

apt-get install libosp5 libnspr4-dev

Il faudra aussi modifier le fichier /etc/profile pour ajouter la ligne suivante en toute fin de fichier:

export LD_LIBRARY_PATH=$LD_LIBRARY_PATH/usr/lib/xulrunner/

Ensuite, fermez votre session et reconnectez vous pour que cela soit pris en compte.

Installation des éléments nécessaires au module HTML Validator

Quelqu’un a eu la bonne idée de packager les différents éléments nécessaires au fonctionnement du module, et de les mettre sur un PPA. Par contre, impossible d’utiliser le ppa, il ne liste pas les paquets qui nous intéressent… Mais on peut y accéder directement en suivant cette adresse.

Installez les paquets « data » et html-validator pour votre version. Dans mon cas: htmlvalidator-data_0.8.5.8+svn65-0ubuntu1~ppa1_all.deb et htmlvalidator_0.8.5.8+svn65-0ubuntu1~ppa1_i386.deb. Vous pouvez les télécharger et les installer en ligne de commande, ou le faire graphiquement, tant que vous commencez par le paquet « data ».

Installation du module

Si tout est présent, en redémarrant Firefox, vous verrez le module présent dans la liste des modules. Mais il vous dira que ce module n’est pas compatible avec la version de Firefox. Dommage…

Rassurez vous, les éléments nécessaires au fonctionnement sont installés. Il suffit maintenant d’aller sur le site de l’extension et de télécharger le module pour Firefox, et de l’installer normalement.

Redémarrez Firefox, et le module sera opérationnel.

Les idées sur lesquelles je ne me suis pas penché

Tout simplement parce que la méthode ci dessus fonctionne. Ce n’est peut être pas le plus propre, mais je manque de temps pour tout défricher.

  • Si on faisait croire à Firefox que la libstdc++6 est la libstdc++5 en créant un lien adéquat? Je ne connais pas les différences entre les deux versions.
  • Peut on utiliser wine pour faire tourner Firefox win32 et l’extention Tidy HTML Validator ?
  • Contacter le mainteneur du PPA pour savoir pourquoi il ne liste pas les paquets html-validator et s’il peut corriger ceux ci pour qu’il ne soit plus nécessaire d’installer l’extention par la suite (et suivre les mises à jour avec le gestionnaire des paquets)
  • Contacter le mainteneur de l’extention Tidy HTML Validator pour lui soumettre la méthode, et voir s’il peut proposer une extension directement compatible avec Ubuntu.

Si vous avez du temps…

gReemote, une remoteware pour votre freebox

Il m’arrive de mettre la télé lorsque je travaille à la maison. Non pas que je la regarde, mais je me sens moins seul et ça m’aide à ne pas perdre la notion du temps lorsque je suis absorbé par mon travail ((et il ne faut pas rater la sortie de l’école!)).

En général, je n’agis sur la télé que pour baisser le son quand les pubs se lâchent sur les décibels, ou que le programme ne me plait pas (certains « artistes » me sortent pas les yeux). Et à ce moment, je suis toujours en train de me demander où j’ai bien pu poser cette télécommande qui n’est pourtant pas discrète!

Puis je me suis dit que, vu que Free a libéré des API’s d’accès à la freebox, quelqu’un avait sans doute développé un soft pour la remplacer ((au pire, je me lançais dans le dev à ce sujet)) et je suis tombé sur ce post sur le forum Ubuntu.

Alors j’ai installé le logiciel comme indiqué dans la documentation et j’en suis très satisfait!

Simple à installer, à paramétrer, à utiliser. Un seul petit reproche ((quand même, il faut que je critique un peu)), les boutons de couleur ne sont pas en couleur, ce qui fait qu’il est parfois difficile dans les menus de la freebox d’appuyer sur le bon bouton. Au risque de faire une erreur. Ils sont notés A B X Y, mais dans les menus seules les couleurs sont indiquées ((Un coup de marqueur sur l’écran du PC pour colorer les boutons de l’interface n’est PAS une bonne idée ;oD )). Depuis la version 1.73 (et l’indication dans le commentaire de sellax), les boutons de l’interface reprennent les couleurs de la télécommande.

Autre avantage que j’y ai trouvé, c’est que mes enfants cachaient la télécommande pour qu’on ne stoppe pas la chaine de dessins animés… On éteignait mais on passait du temps à trouver cette télécommande. Désormais, je leur montre que papa est le plus fort!!!

Petites précisions:

  • Le logiciel sert à commander la freebox et ce qui est affiché sur la télé. Si vous regardez les chaines sur votre ordinateur, ça ne vous servira à rien.
  • Il ne fonctionne que si vous vous trouvez sur le réseau interne de la freebox (wifi, CPL ou ethernet). Pas de fonctionnement en freewifi (heureusement).
  • On peut choisir le débit par défaut des chaines et accéder à celles ci d’un simple clic.
  • Applet 100% opérationnel avec gnome. Il parait que ça l’est aussi pour KDE.

Depuis un mois que je l’utilise, rien à signaler, à part que tout fonctionne bien.

Résoudre « erreur segmentatione des dépendances…50% »

Aujourd’hui, après une installation propre de Maverick Meerkat et une mise à jour du système, je me suis retrouvé dans l’impossibilité d’installer quoi que ce soit…

L’erreur suivante apparaissait toujours:

manu@pctest:~$ sudo apt-get install mplayer
Lecture des listes de paquets... Fait
Erreur de segmentatione des dépendances... 50%

Aucune des commandes habituelles (apt-get -f install, apt-get update) , pas plus que la réparation des fichiers de status ne donnait de résultat positif. J’ai trouvé la solution dans un vieux post de 2005 (!).

Voici ce qu’il faut donc taper:

$ sudo rm -f /var/cache/apt/*.bin
$ sudo apt-get update

Et tout refonctionne de nouveau correctement.

PS: vous aurez noté la faute dans le message d’erreur: ce devrait être « segmentation » au lieu de « segmentatione »

Pourquoi GNU/Linux est il meilleur ?

Et comment l’expliquer simplement ?

Surtout à des gens qui n’y connaissent rien ou qui n’ont pas le temps d’écouter toutes les explications passionnées qu’on a envie de leur transmettre ?

En les envoyant sur ce site: http://www.whylinuxisbetter.net/index_fr.php?lang=fr

Et ce que je trouve excellent, c’est que chaque image, en plus de soulever une question chez le visiteur, lui apporte surtout des réponses lorsqu’il clique dessus.

Je trouve l’idée génialement simple. Pas vous?

Convertir un carnet d’adresse LDIF en VCF (Thunderbird vers Roundcube)

Thunderbird exporte son carnet d’adresses en format LDIF ou CSV ou  TSV. Or, quand on veut importer son carnet d’adresses dans Roundcube qui n’importe que le format VCF, on est un peu coincé…

Du coup, j’ai écrit rapidement un petit programme python qui fait la conversion (ldif2vcf.py) d’un carnet d’adresses rapidement, puisque je n’ai pas trouvé de solution sur le net ((vive les formats ouverts!)).

Comme il est destiné à Roundcube et que celui ci n’utilise pas (pour l’instant) tous les champs disponibles dans une vcard, seules sont converties les informations de nom, prénom, nom à afficher et adresse mail principale. Par conséquent, si vous voulez l’utiliser pour autre chose, ne vous étonnez pas si toutes les informations ne sont pas récupérées dans le fichier de sortie ((mais la modification de code serait simple pour tout récupérer)).

Le fonctionnement est simple: vous indiquez le fichier d’entrée (.ldif) avec l’option « -f » et le fichier de sortie (.vcf) avec l’option « -o« . Si vous n’indiquez pas de fichier de sortie, le résultat s’affiche à l’écran.

Il faut bien sûr exporter préalablement votre carnet d’adresses depuis Thunderbird quelque part sur votre ordinateur.

exemple:

python ldif2vcf.py -f /tmp/adresses_personnelles.ldif

ou

python ldif2vcf.py -f /tmp/adresses_personnelles.ldif -o /tmp/sortie.vcf

L’option « -h » affiche une aide succincte.

Netspeed: monitorer l’activité réseau sur Gnu/Linux

Voici Netspeed, une applet permettant de monitorer l’activité de votre (ou vos) carte réseau d’un seul coup d’oeuil.

Pour l’installer:

sudo apt-get install netspeed

Ensuite, un clic droit sur l’une de vos barres d’outils et Ajouter au tableau de bord

Ce qui vous donnera ceci:

Enfin, clic droit sur l’applet sur le tableau de bord pour sélectionner les préférences (en particulier la carte réseau) et pour voir les détails sous forme de graphique du périphérique

Mine de rien, c’est un programme pratique pour vérifier que les échanges sur le réseau se font bien à la vitesse attendue et aider à déterminer si un ralentissement provient du réseau ou de la machine. Je sais qu’il existe des outils plus puissants en ligne de commande, mais il est parfois nécessaire que des néophytes sachent constater par eux même certains éléments, et Netspeed est simple et rapide à utiliser pour eux.

[Apache2] Résoudre « Code d’erreur : ssl_error_rx_record_too_long »

En essayant de paramétrer un site en SSL sur Lucid, j’ai obtenu cette erreur de la part de Firefox ((à noter qu’Opera donne un autre type d’erreur, mais que je ne l’ai pas notée (erreur fatale 550, si ma mémoire est bonne) )). Erreur qui ne veut rien dire par elle même et une recherche sur le net ne vous donnera que peu de résultat au vu de la variété de réponses, parfois loufoques.

La première chose à faire est de vous assurer que le serveur réponde bien en HTTPS et non en HTTP, et de faire un GET:


telnet 82.XXX.XXX.XXX 443
Trying 82.XXX.XXX.XXX...
Connected to 82.XXX.XXX.XXX.
Escape character is '^]'.
GET /
<html>
<body>

<h1>It works !</h1>
<br />
</body>
</html>
Connection closed by foreign host.

Si vous obtenez du code html, comme c’est le cas ci dessus , au lieu d’une bouillie de caractères (ou de …rien), c’est que vous n’êtes pas en HTTPS mais en HTTP tout court.
Or, comme firefox s’attend à recevoir un certificat dont la longueur est faible, mais qu’il reçoit le code html complet d’une page, forcément il dit que c’est trop long.

Ce qui se trouve confirmé par la lecture du fichier /var/log/apache2/error.log:
[Sat Oct 09 14:40:18 2010] [error] [client 10.0.0.1] Invalid method in request \x16\x03
qui dit que la méthode d’accès n’est pas la bonne.

C’est pas très parlant, mais vu que j’ai galéré pour trouvé d’où venait le problème, j’essaye d’en faire profiter les autres.

Ah, au fait! Mon problème venait que dans la conf de mon virtualhost en SSL je mettais l’IP publique, vu que c’est le seul serveur en DMZ et que tout renvoie dessus. Je croyais le firewall transparent, vis à vis d’apache.
Je me trompais. Il faut mettre l’IP sur le réseau local, vu par la carte réseau elle même.
Après, ça va tout de suite mieux.

Mysql: Résoudre l’erreur « La connexion au « controluser » tel que défini dans votre configuration a échoué. »

Après une réorganisation de serveurs, et migration de mes bases Mysql vers une autre machine, j’ai pu voir dans la fenêtre de phpmyadmin l’erreur suivante:

« La connexion au « controluser » tel que défini dans votre configuration a échoué.« mysql

Comme je passe de la hardy vers la jaunty (LTS to LTS) pendant le déplacement, je me suis dit que quelques différences pouvaient exister et afficher ce message d’erreur qui ne m’empêchait pas de me connecter à phpmyadmin.

Puis je me suis souvenu que pendant l’installation de ce programme, il m’avait demandé plusieurs fois la configuration de MySql sans arriver à s’y connecter. Et dans le speed de la migration, j’ai oublié de vérifier que ça fonctionnait correctement, vu que j’arrivais à me connecter. Et que les principales opérations étaient effectuées en ligne de commande.

Après une recherche un peu plus poussée dans le code des fichiers de phpmyadmin, je me suis rendu compte qu’il cherchait à utiliser l’utilisateur phpmyadmin. Utilisateur visible dans les privilèges de l’ancien serveur, mais pas sur les privilèges du nouveau.

J’ai donc créé un nouvel utilisateur nommé « phpmyadmin » pour le serveur « localhost » ((très important: « localhost », pas autre chose)) avec le mot de passe permettant tous les privilèges, à savoir celui de root, et j’ai donné un droit d’usage simple, non Grant.

Il parait que lancer sudo dpkg-reconfigure phpmyadmin peut résoudre le problème, mais cela n’a pas fonctionné dans mon cas, au contraire de la création manuelle de l’utilisateur.

Classé dans la catégorie « ça a fonctionné pour moi ».

Supprimer la demande de confirmation à la sortie de gnome

Ubuntu 10.04 mais devrait être compatible toutes versions

Lorsque vous voulez fermer votre session, que ce soit pour changer d’utilisateur, éteindre ou redémarrer, vous avez une demande de confirmation.
Or, parfois, surtout pour des questions de rapidité, cette confirmation peut être gênante. Il m’est arrivé de partir en laissant le poste sur la confirmation alors que dans mon esprit ma session était fermée, puisque je demandais explicitement la fermeture. Mais j’étais parti avant de voir la demande de confirmation.

Sur mon portable, comme je ne veux pas attendre son redémarrage si j’ai demandé l’arrêt et que je me rends compte ensuite (c’est courant) que j’aurais dû regarder les mails ou un tarif avant de le fermer, je laisse cette confirmation qui me donne une seconde chance d’éviter un redémarrage inutile.
Par contre, sur mon poste de travail où je suis seul à avoir accès, cette confirmation est inutile. D’autant qu’il est allumé quasiment en 24/7.

Pour supprimer la demande de confirmation, il faut lancer l’éditeur de configuration de gnome en appuyant sur ALT+F2 et en entrant la commande gconf-editor.
Ensuite, rendez vous sur apps > indicator-session et cochez la case suppress_logout_restart_shutdown. Fermez ensuite la fenêtre de gconf-editor

Jusqu’à la Hardy, on pouvait régler ce fonctionnement dans les options obtenus avec un clic droit sur l’applet de déconnexion, mais je me rends compte que depuis la 10.04 (je n’ai pas utilisé les versions intermédiaires) cette possibilité n’existe plus.

Ajouter une signature sur Thunderbird 3

Il est facile d’ajouter une signature automatique à chaque fois que vous allez rédiger un mail avec Mozilla Thunderbird.

Attention, on ne parle pas ici de signature vous authentifiant, mais d’un « bas de page » affichant des informations. Ces informations étant éditables par vous même, vous pouvez mettre ce que vous voulez, y compris des informations fausses.

Les signatures en bas des mails sont principalement utilisées dans le milieu professionnel, pour rappeler les numéros de téléphone, de fax, ou l’adresse du site web, mais vous pouvez les utiliser pour mettre le lien de votre site, de l’association que vous promouvez ou le dicton du jour. Ce sont en général les informations contenues dans votre papier à entête.

Une fois que vous avez associé une signature à un compte de messagerie, tous les messages créés avec ce compte sur cet ordinateur auront la signature automatiquement en bas du mail. Mais vous pourrez toujours l’enlever manuellement sur le mail lorsque vous enverrez un mail privé ((votre adresse professionnelle sera toujours visible.)).

Enfin, vous pouvez avoir une signature différente par compte de messagerie (dans votre logiciel de messagerie): si vous écrivez avec votre compte professionnel, vous n’aurez pas la même signature que si vous écrivez avec votre compte privé.

Les conventions de signatures

  • On ne met pas n’importe quoi dans une signature. Il est d’usage de ne pas dépasser 3 ou 4 lignes de texte. On peut faire un peu plus ou un peu moins, mais sachez ne pas abuser. Si vous envoyez plus de signature que de message lui même, quel est l’intérêt?
  • Chaque ligne ne doit pas dépasser 70 caractères, au delà, il y aura des retours à la ligne modifiant sa mise en forme et augmentant les lignes de la signature chez votre correspondant.
  • Une signature doit être discrète. Elle sert à donner des informations au destinataire, s’il en a besoin. Elle ne doit pas sauter à la figure.
  • Une signature n’est pas un moyen publicitaire. Vous pouvez mettre le lien vers votre site, mais pas de grands slogans. Par exemple, on peut accepter un lien vers votre site pour la corrida (c’est votre choix et votre droit, même si on n’est pas d’accord) mais pas une phrase pour la promouvoir.
  • La signature doit facilement être différentiable du reste du texte, pour ne pas être confondue avec vos propos.
  • La signature se situe en toute fin de message. On ne rajoute jamais rien après la signature.
  • Une signature doit commencer par les caractères « tiret tiret espace saut-de-ligne », ce qui fait que les logiciels de messagerie savent la reconnaitre, changer sa couleur ou la supprimer en cas de réponse à l’expéditeur. Sinon, au bout de 15 échanges, vous avez 15 signatures dans le message, puisque chacun a rajouté la sienne à chaque envoi. La plupart des logiciels de messagerie évolués savent reconnaitre la signature et la différentier du reste du mail.

Les types de signature

Il existe 3 types de signatures:

  • Les signatures ne comportant que du texte, appelées signatures texte,
  • les signatures ne comportant qu’une image (par exemple un scan de votre carte de visite),
  • les signatures HTML pouvant afficher du texte, des images, des liens, des images cliquables, des animations, …

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients:

  • Les signatures texte sont très légères, avec tous les avantages que cela comporte en terme de rapidité de transmission et de traitement. Par contre, ce n’est vraiment intéressant que si vous expédiez vos messages au format texte simple. Si vous envoyez des mails au format HTML, vous ne gagnerez pas grand chose (mais cela dépend surtout de ce que vous mettez dans la signature)
  • Les signatures images et HTML impliquent l’envoi d’un mail en HTML. Les mails HTML sont plus lourds, plus difficiles à traiter par les serveurs et les antispams ((Les spams sont principalement des mails HTML permettant d’insérer dans  le code du mail des éléments permettant de contourner les logiciels antispam. Vous ne verrez que le texte voulu par le spammeur. Du coup, tous les courriers HTML sont suspects.)) et souvent remplis de code inutile.

Les aberrations

Il y a des choses qui m’exaspèrent dans les signatures.

Par exemple, les messages du type « Ce message électronique et les éventuels fichiers joints, sont établis à l’intention exclusive de la personne à qui ils sont adressés; ces documents peuvent contenir des informations privilégiées et/ou confidentielles.
Toute publication, utilisation ou diffusion, même partielle, doit être autorisée préalablement par l’émetteur. Si vous recevez ce message par erreur, il vous est strictement interdit de le garder, de le distribuer, de le faire suivre ou de le copier. Merci d’en avertir immédiatement l’expéditeur par un message électronique en retour et supprimer la transmission originale.
@ L’internet ne permettant pas d’assurer l’intégrité de ce message, XXXXXXXXXXXX décline toute responsabilité au titre de ce message électronique, Dans l’hypothèse où il aurait été modifié ou falsifié.  »
suivi de sa traduction en Anglais, en Swahili ou en Arménien du 17e siècle me sortent par les yeux. Non seulement internet peut transporter des messages signés numériquement assurant qu’ils n’ont été ni interceptés ni modifiés, mais si j’ai reçu un courrier, qu’il soit mail ou papier, il fait alors partie de MA correspondance et j’en ai tous les droits dessus, y compris de le diffuser, de le publier et de l’utiliser. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas des poursuites, mais si je l’ai reçu par erreur, je ne suis pas responsable de celle ci. Il est du devoir de l’expéditeur de s’assurer de l’adresse à laquelle il envoie les documents. Honnêtement, vous avez déjà vu ce genre de message sur un courrier papier ? Cette signature alourdit le mail, autant dans son poids que dans sa lecture, et n’a aucune valeur , à part cacher l’incompétence ((L’incompétence n’est pas une honte. Mais faire croire qu’on est compétent dans un domaine alors que ce n’est pas le cas, si. De plus, ça continue de diffuser de fausses rumeurs à propos d’internet.)) de l’expéditeur ou du groupe auquel il appartient.

Cependant, ce rappel de règles ou de lois est parfois obligatoire, notamment en cas de juridiction différente entre l’expéditeur et le destinataire, en particulier lors d’emails internationaux ((Mais avoir ce message en signature d’un expéditeur qui relie une chaine d’envoi, avec toutes les signatures de la chaine, juste pour envoyer un pps « humoristique » m’exaspère au plus haut point. D’autant qu’il laisse dans le mail l’ensemble des adresses de la chaine…)).

Les signatures messages pseudo-écolo-bonne-conscience-pour-suivre-la-mode disant « La forêt est en danger et la nature souffre de nos activités. 80% des mails imprimés partent à la corbeille 2 minutes après l’impression. Pensez à l’environnement et n’imprimez que si c’est nécessaire pour économiser les ressources naturelles« , outre qu’elles sont souvent suivies ou précédées de la traduction en 15 langues du message précédent, génèrent tout l’effet inverse de celui recherché. Si quelqu’un veut imprimer, c’est qu’il en ressentira le besoin. Ou tout du moins qu’il le croira. Ce n’est pas un message qu’il ne lira pas au bas d’un mail qui l’en empêchera. Plus grave, si tout le monde envoie des signatures de ce type, la consommation énergétique des serveurs faisant transiter les mails va augmenter de plus de 20%, tout comme les spams font monter la consommation des serveurs. A part suivre la mode de l' »écolonomie », mettre cette signature fait tout le contraire de ce qu’elle prône.

Enfin, ce qui m’exaspère le plus, ce sont les gens qui envoient des courriers avec des signatures publicitaires telles que « Ce mail a été scanné par l’antivirus gratuit XXXX qui certifie qu’aucun virus connus n’a été détecté sur l’ordinateur lors du dernier scan et que ce mail et les éventuelles pièces jointes sont sains et ne seront pas responsable d’une contamination de votre ordinateur » auxquelles j’aurais plusieurs objections:

  • Je n’ai rien contre les anti virus gratuits, mais s’il fait sa pub sur vos mails, il n’est pas gratuit. Vous accepteriez une publicité pour les préservatifs en bas de toutes vos cartes postales de vacances ? Pourtant, votre anti virus le fait.
  • Ce message ne donne aucune indication sur la date et la version de la dernière mise à jour, ou du dernier scan. Il dit simplement que la dernière fois qu’il a « fait son travail », il n’a détecté aucun virus. Il ne dit pas qu’il n’y en avait pas….
  • Il se protège disant qu’il ne sera pas responsable s’il y a un virus. Votre anti virus a des doutes sur son efficacité…?
  • Enfin, si vous envoyez du texte simple, ce message n’a pas lieu d’être, il n’y a jamais eu de virus dans un message de texte simple. Seulement dans les mails HTML ou les pièces jointes.

Ou signatures pour les messageries gratuites telles que hotmail ou la poste, qui proposent d’installer des images animées pour pourrir encore plus les mails et le réseau qui les transmets en alourdissant les mails… Croyez moi, les gens à qui vous écrivez n’apprécient pas ces messages et peuvent vous aider à faire ce qu’il faut pour ne plus envoyer de telles signatures. Demandez leur.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire

Certains services vous proposent de faire transiter vos mails par leur serveur et ils vont automatiquement intégrer votre signature manuscrite à la fin de vos mails. Signature manuscrite que vous aurez précédemment scannée et envoyée au site… situé hors de l’union européenne… et hors d’attente des lois européennes. Signature qui leur permettra de signer à votre place n’importe quel courrier, ce qui sera facile, puisque vos mails transitent chez eux, sont analysés et leur donneront tous les éléments nécessaires. Pourquoi ne pas leur envoyer directement un scan recto/verso de votre carte bleue? ((Certains sites vous demandent même de « prouver » votre identité, votre majorité et votre signature en joignant en plus la copie de votre pièce d’identité et un justificatif de domicile..!))

Ne placez pas non plus vous même le scan de votre signature en bas de vos mails. Tout ce que vous envoyez, images comprises, peut être enregistré et utilisé par vos correspondant. Ils n’auraient alors qu’à placer l’image de votre signature sur un courrier pour se faire passer pour vous. Et comme ce serait votre vraie signature, il serait très difficile, voire impossible, de prouver que ce n’est pas vous qui avez signé le document.

Comment intégrer une signature avec Thunderbird 3

Il existe 2 façons de faire:

  • Soit vous créez un fichier texte avec les éléments de votre signature (texte, image ou HTML) et vous indiquez à Thunderbird de l’ajouter aux courriers,
  • soit vous indiquez directement les éléments de signature dans les paramétrages

L’avantage d’avoir un fichier séparé des paramétrage est que vous pouvez rapidement copier ce fichier sur un autre ordinateur pour retrouver la même signature. Mais les deux façons de faire donnent le même résultat sur les mails.

Accéder aux options de signature

  • Dans le logiciels de messagerie, ouvrez les paramètres des comptes (menu Édition > Paramètres des comptes sous Linux, menu Outils > Paramètres des comptes sous Windows)
  • Dans la colonne de gauche, cliquez sur le compte auquel vous voulez ajouter une signature. Le compte apparait en général sous la forme de votre adresse de messagerie.
  • Dans la partie droite, vous devrez remplir soit la partie entourée en vers, soit la partie entourée en orange.

Signature texte

Pour ajouter une signature texte, entrez simplement le texte que vous voulez dans la partie entourée en vert. Inutile d’ajouter les « tiret tiret espace saut-de-ligne », Thunderbird s’en chargera pour vous.

Si vous désirez avoir un fichier, enregistrez de la même manière votre texte dans un fichier, puis cochez la case « Apposer la signature à partir d’un fichier…. » et cliquez sur le bouton Parcourir pour aller sélectionner le fichier à l’emplacement où vous l’avez sauvegardé. Attention: si vous supprimez ou déplacez le fichier par la suite, Thunderbird ne le trouvant plus, la signature ne sera plus ajoutée à vos courriers. Enregistrez le fichier à un endroit d’où il ne bougera pas.

Signature image

Vous pouvez choisir d’ajouter une image à la place d’un texte. Par exemple, votre carte de visite. Vous devez dont avoir, en premier lieu, l’image sur votre ordinateur.

Cochez la case « Apposer la signature à partir d’un fichier…. » et parcourez votre ordinateur pour aller sélectionner l’image voulue. Attention: si vous supprimez ou déplacez l’image par la suite, Thunderbird ne la trouvant plus, la signature ne sera plus ajoutée à vos courriers. Enregistrez l’image à un endroit d’où elle ne bougera pas.


Attention au poids de l’image! Elle doit être la plus légère possible pour que votre courrier soit rapide à traiter et acheminer, et pour que les personnes qui lisent leurs mail sur leur mobile ne vous maudissent pas d’avoir épuisé leur forfait.

Signature HTML

La signature HTML vous permet de mixer des éléments texte et image, d’y ajouter des liens ou des images cliquables, de mettre en forme le texte.

Vous pouvez entrer votre code dans la partie en vert et cocher la case « Utiliser HTML » ou créer un fichier HTML contenant le code de votre signature.

Nous n’allons pas apprendre le langage HTML ici, mais je vais vous donner un exemple de code que vous pourrez utiliser et adapter.

<b>Marc Assin</b><br />
<i>SARL Bon Cochon</i> 7 allée des laies 44210 Porcnic – 02 xx xx xx xx<br />
<a href= »http://maps.google.fr/maps?hl=fr&tab=wl »>http://www.boncochon.fr</a>

Plus d’infos

Les diclaimers e-mails : http://www.arobase.org/entreprise/email_disclaimers.htm

L’art ASCII (utilisé dans des signatures) : http://www.trussel.com/f_char.htm et   http://www.chris.com/ascii/index.php?art=animals/dolphins


Afficher les icones des paquets debian

Les paquets de logiciels debian peuvent intégrer une icone du logiciel qu’ils installent. Tous n’ont pas cette icone, mais certains, et de plus en plus, l’intègrent. C’est joli, inutile,mais forcément indispensable.

Pour les afficher, il faut installer un logiciel deb-thumbnailer , soit en passant par le ppa

sudo add-apt-repository ppa:deb-thumbnailer-team/ppa
sudo apt-get update
sudo apt-get install deb-thumbnailer

soit en installant directement le paquet deb puis en vous déconnectant/reconnectant.

Ubuntu Lucid: résoudre l’erreur « service xxx start: exec:129: start: not found »

Sur certains système Ubuntu Lucid fraichement installés, j’ai remarqué une erreur étrange qui n’est pas systématique, alors que le disque d’installation est le même (pas une copie, mais véritablement le même) et que les ordinateurs sont parfois différents mais parfois identiques.

Je viens de reconstater l’erreur sur deux ordinateurs strictement identiques (seuls les numéros de série changent), installés l’un après l’autre avec le même disque d’installation.

Sur l’un des systèmes, pas de problème. Sur l’autre, des erreurs non flagrantes apparaissent:

A l’installation d’un programme lançant un service, il apparait une erreur de ce type:

...
Paramétrage de cups-pdf (2.5.0-12) ...
   * Reloading Common Unix Printing System: cupsd                        [fail]

Quand on relance manuellement le service, on a ceci:

#service ssh restart
exec: 129: restart: not found

C’est bien sûr la même chose avec stop, restart, …

Après beaucoup de recherches, j’avais trouvé que c’était un problème dû à udev. Je ne me souviens plus de la raison donnée à l’époque.

Comme le problème vient de m’arriver de nouveau, je vous donne la solution, au cas où vous vous trouveriez dans le même cas: il faut réinstaller udev et redémarrer l’ordinateur (facultatif, mais préférable pour que tous les services soient lancés dans l’ordre prévu)

sudo apt-get install --reinstall udev
sudo apt-get install --reinstall upstart

Je dis que ce n’est pas flagrant, parce que la première fois, j’ai livré l’ordinateur sans constater de dysfonctionnement à l’usage. Alors que j’avais testé le fonctionnement général, comme à chaque fois. C’est le fait de devoir relancer manuellement cups à chaque fois pour pouvoir imprimer qui a révélé le problème.

Aujourd’hui, je ne me fais plus avoir.

Problème de lancement de thunderbird 3

J’ai rencontré une erreur surprenante:

Sur un ordinateur avec Thunderbird 3 installé, et qui fonctionnait correctement jusqu’à présent, l’installation de certaines extensions (lightning et enigmail dans mon cas, mais peut être avec d’autres) empêchait le démarrage de thunderbird.

  • L’installation se passait correctement, le redémarrage après installation de l’extension aussi, mais une fois fermé, impossible de relancer le gestionnaire de messagerie.
  • Le clic sur l’icone ouvre un bouton dans la barre des tâches, le sablier tourne pendant quelques secondes puis le bouton et le sablier disparaissent.
  • La tentative de lancement en ligne de commande n’affichait aucune information ni message d’erreur quelconque. Le lancement en mode safe mode lançait Thunderbird correctement.
  • Pour pouvoir le relancer, il fallait vider le répertoire des extensions /home/user/.thunderbird/profile.default/extensions

Mais bien sûr, les extensions voulues n’existaient alors plus…

Le problème vient du fait que le dossier .thunderbird n’existe pas dans le home de l’utilisateur. Dans mon cas, ce n’est pas un dossier, c’est un lien .thunderbird qui pointe vers une autre partition. Déplacer le dossier depuis la partition vers le home de l’utilisateur, avec un vrai dossier .thunderbird, permet de tout faire re-fonctionner correctement.

Pourquoi avoir un lien, me demanderez vous¹?

Tout simplement parce que thunderbird ne gérant pas les boites en maildir, que les fichiers de mail font des tailles phénoménales² et que les sauvegardes des comptes utilisateurs prennent des heures à cause de ces boites énormes, cette partition est sauvegardée en arrière plan à des fréquences différentes des homes utilisateurs³. Et parce que j’ai des dizaines d’utilisateurs et qu’il faut uniformiser le fonctionnement de tous, d’un site à l’autre, d’un ordinateur à l’autre.

Voilà qui clôt mon histoire d’amour avec thunderbird et m’a décidé à trouver un remplaçant qui ne me poserait pas ces problèmes. Le phénix ne renaitra pas des cendres qu’il a laissé sur mes tapis.

J’avais choisi thunderbird pour ses extensions (et son potentiel de personnalisation), sa gestion des spams, sa simplicité d’utilisation, son évolution rapide et le fait qu’il tourne identiquement sur tous les OS, facilitant ainsi la migration.

Mais autant thunderbird est fantastique pour une utilisation personnelle, autant en entreprise il s’avère inadapté.

Aujourd’hui donc commence la recherche du gestionnaire de messagerie en maildir, efficace avec les spams, permettant les signature/cryptages PGP, intégrant si possible un calendrier publiable. S’il peut fonctionner sur Windows, c’est mieux, mais sans aucune obligation, je continuerais avec thunderbird sur cet OS, au besoin.

Des suggestions sur le gestionnaire de messagerie que vous me conseilleriez?

1- Si, si, je sais que vous allez me le demander.
2- En entreprise, vous n’imaginez pas la quantité de mails reçus, stockés, utilisés.
3- Sauvegarder 700 Mo, même sur le réseau, toutes les heures, occupe une bande passante qui ralentit tout le monde. Pour un seul mail reçu, c’est l’ensemble des mails qui est sauvegardé.

hallelujah!

Je n’ai pas été touché par la grâce, mais j’ai pris un pied terrible aujourd’hui, en rentrant chez mon marchand de journaux.

Il faut savoir qu’il a été fermé en août pour travaux et n’a rouvert qu’hier. Tout a changé: des rayonnages clairs, espacés et bien rangés, l’espace jeux (loto & co) aéré et lumineux, les bonbons et le tabac sur un mur plus grand, …

Attendez, j’y arrive.

Savez vous ce qu’on voit en ouvrant la porte ? Juste en face ? A hauteur des yeux ?

Les revues sur LINUX!!!

Alors qu’avant je devais me mettre presque à plat ventre pour les dénicher dans le fond d’un rayon, entre les mots fléchés et le tricot, les voici maintenant visibles dès l’entrée à côté du journal local et de Le Monde.

Si ce n’est pas de la promotion, ça!

J’ai confirmation de la part du buraliste que c’est leur rangement définitif. Et là où c’est le summum, c’est que les revues Windows sont derrière.

J’ai bien sûr joué au loto. Quitte à être dans un rêve, autant y être riche.

Ne reste plus qu’à avoir les pubs pour ces revues dans les espaces en façade du tabac, et ce sera parfait.

Ubuntu à la caisse des écoles de Perpignan

J’ai découvert dans le numéro de septembre du journal des écoles de la mairie de Perpignan un article citant 2 fois Ubuntu.

Même si on peut penser que la description des avantages d’Ubuntu est à côté de la plaque, que les logiciels libres ne sont ni cités, ni expliqués pour leurs avantages, que la photo illustrative représente des postes sous XP (avec Word!), que l’économie en coûts logiciels n’est pas citée ou qu’utiliser Ubuntu en ayant remplacé tous les postes antérieurs à 2007 est une aberration¹, il faut saluer l’initiative.

Ce que je fais ici.

Ce journal, distribué avec le journal de Perpignan, contient 8 pages format A3 et rassemble des informations pratiques. Mais surtout, il est gratuit, disponible dans toutes les administrations et même distribué dans les boites aux lettres de certains quartiers.

Ajoutons que Ubuntu est cité dans un article pleine page, lui même mis en avant en une du journal.

Comme je l’expliquais dans l’article sur l’hôtellerie/restauration, la présence de ces mots (Ubuntu, en l’occurrence) permet de préparer l’oreille et l’esprit des interlocuteurs à une approche différente de Windows et facilite le travail d’approche, au moins pour ma part.

Il sera temps, ensuite, de leur expliquer ce que sont Ubuntu, GNU/Linux, la FSF, les logiciels libres, les avantages/inconvénients…

Comme l’article n’étant pas encore en ligne sur le site de la mairie, en voici un scan (4.5Mo). Par contre, je n’ai pas encore de détails techniques sur l’installation (matériel, versions, logiciels, utilisation, …). Mais je ne manquerais pas de vous informer dès que j’en aurais.


¹- A l’attention des gens de la mairie de Perpignan qui ne manqueront pas de me lire: Ubuntu (et linux en général) étant moins gourmand en ressources que Windows, il permet de réutiliser de « vieux » postes sans besoin de les remplacer, fonctionne bien plus rapidement qu’un poste neuf avec Windows et ne nécessite pas d’investissement matériel. Contactez moi pour plus de détails.

Logiciels libres dans l’Hôtellerie/Restauration

Le journal l’hôtellerie restauration a publié au mois d’août un article consacré aux logiciels libres: Logiciel libre : Open source, philosophie, opportunité, alternative, risques…

J’en parle ici pour diverses raisons:

  • L’article est complet, clair et bien fait, par quelqu’un qui sait de quoi il parle. Sans aucun parti pris.
  • Il parait dans une revue très fréquentée des professionnels du milieu H/R
  • Il parait dans une revue où on ne s’attend pas spécialement à trouver ce genre d’article
  • Quand on fait référence à un journal lu par les professionnels du métier, on a plus d’attention de la part du client que lorsqu’on présente le logiciel libre de son propre chef

Pour avoir une bonne connaissance de ce milieu H/R, qui est mon « premier » métier, je peux vous assurer que l’informatique, les nouvelles technologies et les licences logicielles sont un monde obscur pour ces gens très pragmatiques dont le métier est le contact humain.

Ils recherchent des solutions leur permettant de travailler plus vite, mieux, plus précisément, sans erreurs, … Le critère du prix n’est que le dernier pris en compte. Ce qu’ont d’ailleurs bien compris les éditeurs de solutions destinées à ce secteur! D’autant que le choix des alternatives libres est plus que restreint, ou bien peu adapté au besoin¹. S’ils peuvent gagner de l’argent avec un outil, ils n’hésiteront que peu à en dépenser pour l’acheter. Ils ont compris ce qu’était un investissement. Par contre, ils doivent être convaincus de l’utilité de l’achat.

Cet article ne va pas chambouler la mentalité des gens qui vont le lire, mais peut être permettre une ouverture progressive des visions qu’ont les utilisateurs sur l’informatique et les logiciels qu’ils utilisent, et ça, c’est important.

L’idéal serait de publier ce genre d’articles sur toutes les revues spécialisées (médical, artisanat, comptabilité, …) afin que la culture du libre puisse naitre et grandir.

Attention, je ne suis pas en train de dire que les solutions propriétaires sont mauvaises, ou que c’est mal! Je dis que les secteurs spécifiques manquent de dynamisme et d’innovation dûs au manque de concurrence des solutions existantes dont les gros éditeurs phagocytent le marché. Plus de choix, plus de modularité, plus d’innovations, voilà ce que pourraient apporter les logiciels libres dans ce secteur. Et un mouvement économique activant l’économie locale autour du service apporté.

Rien que pour encourager l’initiative et inciter à la reproduire, je vous conseille d’aller augmenter le trafic de cet article en le lisant et en le conseillant à vos amis. Si l’intérêt à ce sujet augmente, celui d’en parler et de le faire connaitre ira grandissant.

1. Amis développeurs, je vous garantis qu’il y a des marchés à prendre!

C’est pas gagné…

Voici la surprise (le gros  LOL de la mort qui tue) ¹ que j’ai eu en regardant les accès à mon site:

Je me demande :

  1. Comment il est arrivé sur mon site (ou comment google me classe???)²,
  2. Comment je dois le prendre…
  3. S’il s’appelle Mickael…

Manifestement, il y en a qui partent depuis plus loin que d’autres…


¹ Je dis ça parce que, justement, et c’est là que c’est humoristique, je prépare un article sur l’orthographe et les kikoolol. Heureuse coïncidence.
² En fait, c’est cet article qui l’a ramené. Et en première position sur google, s’il vous plait!

Ubuntu ne sera plus soutenu sur SPARC et Itanium

processeur sparcLe comité technique de Canonical a voté, lors de sa réunion d’août, le choix de ne plus apporter de soutien aux versions  IA64 et Sparc du fait que ces deux plateformes ont été sans soutien dédié depuis un certain temps, et le manque de qualité de ces versions.  Les utilisateurs de ces plates-formes bénéficieront des mises à jour et correctifs de sécurité pour la version 10.04 jusqu’en avril 2013.

Du fait du peu d’utilisation de ces processeurs, ou de leur utilisation très spécifique, les développeurs se concentraient (ou migraient) vers les versions x86. Cette décision fait suite à une réflexion lancée sur le sujet par un développeur de Canonical, Scott James Remnant.

Donc, à partir d’Ubuntu 10.10, le caractère multi plateforme de la distribution sera moins universel. Cependant, Ubuntu continuera de ne pas être seulement présente uniquement  sur les processeurs x86, puisque les processeurs ARM, équipant entre autres les tablettes et les terminaux mobiles, intéresse les développeurs pour les applications mobiles et embarquées.

Rappelons que les processeurs ARM possèdent une faible consommation électrique, ce qui fait qu’on les trouve principalement dans les systèmes embarqués, mais le fondeur Marvell a annoncé la sortie de processeurs gravés en 40 nm destinés à des serveurs simples tels des serveurs web sur ARM. Or, à l’époque des économies imposées et du déficit énergétique de la terre, je pense que diviser la consommation électrique des datacenters par 5 risque d’en intéresser plus d’un, google le premier. Actuellement, seul le vieillissant windows CE fonctionne sur cette architecture, et un dirigeant de Microsoft a annoncé que Windows 7 ne gèrera pas les processeurs ARM. Une opportunité à saisir pour GNU/Linux, même si je reste persuadé qu’une réaction de Microsoft se fera sentir dès que ce marché ne sera plus un marché de niche.

Espérons que l’abandon d’une architecture profitera aux autres.

Installer Gimp 2.7.2 mono-fenêtré sur Ubuntu Lucid

Gimp est un outil fantastique que j’utilise quasiment tous les jours. Il est vrai qu’il nécessite un certain temps de prise en main pour arriver à le contrôler parfaitement, mais comme tous les logiciels, cela vient avec l’usage. Plus on l’utilise, mieux on le connait.

Cependant, pour les débutants ou pour les nouveaux utilisateurs de GNU/Linux, l’une des particularités les plus perturbantes est son mode multi-fenêtré qui fait que les outils se trouvent parfois cachés par l’image, surtout quand on cherche à mettre celle ci en plein écran.

Quand on possède 2 écran sur son ordinateur, avoir les outils sur l’un et l’image sur l’autre est incomparable d’ergonomie. Mais peut de gens sont dans cette configuration matérielle et avoir Gimp dans une seule fenêtre est une demande récurrente de presque tous mes utilisateurs qui font l’effort d’essayer de s’y mettre. C’est le fameux Single-window Mode.

Je ne parle pas ici des personnes qui savent utiliser d’autres logiciels comme Photoshop ou Paint Shop Pro (par exemple) et qui ont du mal à quitter leurs habitudes ¹, mais bien de ceux qui s’intéressent pour la première fois à la retouche photo avec un logiciel gratuit.

Jusqu’à présent, je me rabattais sur d’autres logiciels plus simples pour ceux dont les besoins étaient limités (MyPaint, Picasa, Krita, …) mais immanquablement, un jour, ils demandaient LA fonction supplémentaire non incluse dans le logiciel qui les obligeait à en utiliser un autre pour faire ce qui leur semblait à présent une évidence ².

Heureusement, grâce à la pression des utilisateurs, l’équipe de développement de Gimp, qui a longtemps refusé cette fonctionnalité, a intégré dans les plus récentes versions la possibilité d’afficher Gimp dans une seule fenêtre et vous trouverez sur le dépôt ppa de matthaeus123 les paquet pour installer une version svn récente autorisant cet affichage tant demandé. Notez que cette fonction n’est disponible que sur la version de développement (2.7) et est considérée comme non finalisée, mais je peux vous affirmer que c’est fonctionnel pour tous les tests et toutes les installations que j’ai effectués.

Attention: comme toujours, l’ajout d’un dépôt autre que les dépôts officiels d’ubuntu présente un risque de sécurité pour votre ordinateur et vous effectuez cette manipulation à vos risques et périls sans que ma responsabilité ne puisse être mise en cause.

Au lieu d’utiliser ce dépôt, vous pouvez aussi télécharger les sources du programme et le compiler pour obtenir le même résultat.

Installation de Gimp 2.7.2

dans un terminal, entrez les commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:matthaeus123/mrw-gimp-svn
sudo apt-get update; sudo apt-get install gimp

Ensuite, il vous faudra lancer Gimp et vous rendre dans le menu Fenêtres et cocher la case Single-window Mode pour obtenir Gimp en mono-fenêtre.

Il est possible que vous ayez à installer un paquet supplémentaire (libgegl-0.0-0) si vous n’arrivez pas à relancer Gimp après l’installation de cette version.

gimp_mono_fenetre

Notez les onglets en haut des images, pour passer de l’une à l’autre.

Quelques petits soucis à signaler quand même:

  • à l’ouverture/fermeture d’images, la fenêtre de Gimp, quand on l’a maximisée, revient sur sa taille fenêtrée précédente. C’est un peu agaçant de toujours devoir la maximiser à chaque manipulation. L’astuce consiste à étirer la fenêtre pour occuper la taille de l’écran. Ainsi, les changements de taille seront invisibles.
  • Certains textes/label ont changé de nom. C’est rien, et sans doute destiné à plus de clarté dans l’utilisation du logiciel, mais certains tutos seront difficiles à suivre (par exemple, passage de Découper la sélection à Rogner la sélection).
  • L’enregistrement se fait par défaut au format de Gimp, soit xcf. Pour enregistrer dans un autre format, il faut exporter l’image. Mais c’est juste une habitude à prendre.
  • Pour être bien à l’aise, il vous faudra un grand écran. Ne pensez pas utiliser ceci sur un netbook³ , vous passeriez votre temps à cacher/afficher les barres d’outil pour voir l’image autrement que par une lucarne de la taille d’un timbre poste.
  • L’ajout de texte sur une image n’ouvre plus de fenêtre supplémentaire, vous éditez directement le texte sur l’image (c’est bien!), mais c’est pas encore complètement au point.

Conclusion

Cette version apporte des changements de fonctionnement qui vont, à mon avis, dans le bon sens pour permettre à tous les types d’utilisateurs de travailler efficacement. Il reste, c’est vrai, du travail à accomplir pour attendre les challengers du marché, mais le but de Gimp n’est pas de faire concurrence à d’autres, mais bien d’offrir un logiciel fonctionnel gratuit à ceux qui en ont besoin.

La prochaine version stable est prévue pour décembre 2010 (Gimp 2.8.0, les versions impaires étant des versions de développement) mais vous pouvez déjà tester certaines nouveautés et vous faire la main en attendant celle ci, n’ayant constaté aucun problème majeur/bloquant pendant mes essais.

Notes

  1. Quand on a payé un logiciel plus de 1000 euros, on essaye de le rentabiliser en l’utilisant, quelle que soit la difficulté d’utilisation de celui ci…
  2. Au fur et à mesure de l’utilisation, et donc de l’apprentissage, les envies et les besoins augmentent, et les difficultés du début s’oublient.
  3. De toute façon, qui à part moi chercherait à utiliser Gimp sur un netbook de 9″?

Communiquer par un tunnel crypté SSH avec votre serveur comme relai (depuis Linux)

tunnelierLorsque vous êtes en déplacement, connecté en wifi à une borne gérée par on ne sait qui, il est délicat d’accéder à vos comptes bancaires ou votre messagerie en ayant l’esprit tranquille.

En effet, rien n’empêche le propriétaire du point d’accès de surveiller tous les échanges sur cette borne, ou un pirate de sniffer les communications.

Il est possible d’utiliser votre serveur qui tourne à la maison, (voire même un serveur kimsufi, dédibox, ou autre), comme relai pour vos communication, à la fois pour la navigation web et pour les mails. L’important étant que vous ayez confiance dans la machine qui va vous servir d’intermédiaire et du réseau sur lequel elle est connectée.

L’avantage, c’est que c’est rapide et simple à mettre en place, même au dernier moment.

Précisions

Un tunnel ssh ne permet de passer que des protocoles basés sur TCP, au contraire d’un VPN qui permet de transporter tout type de trame IP et non IP en plus d’apporter un routage complet. Ce n’est donc pas un VPN au sens réel du terme, mais cela va vous permettre d’utiliser la sécurité du SSH sur la partie du réseau qui n’est pas fiable.

Creusons le tunnel

Votre ordinateur relai devra, bien évidemment, avoir un serveur SSH accessible depuis l’extérieur. L’idéal étant de pouvoir s’y connecter par clef plutôt que par mot de passe, ce qui vous permettra de fermer l’authentification par clef et de limiter les attaques. Mais les deux fonctionnent.

Je vous laisser lire la documentation pour mettre en place un serveur ssh si vous ne savez pas encore le faire.

Nous allons donc lancer une connexion vers notre serveur, et « binder » (lier) cette connexion à un port local afin que tout ce qui arrive sur le port local soit transféré sur la connexion SSH (et vice versa). Dans un terminal, qu’il faudra laisser ouvert tout le temps de la session, entrez ceci:

ssh -D 1234 utilisateur@serveur_relai

Un man ssh vous donnera plus de détails sur le fait que l’option -D fait que SSH se comporte comme un serveur SOCKS et vous rappellera que seul root peut utiliser les ports privilégiés. Nous utilisons arbitrairement le port 1234, mais vous pouvez utiliser n’importe quel port local supérieur à 1024 (lancé par un utilisateur non root) à condition qu’un service ne tourne pas déjà sur ce port.

Si votre serveur ssh ne tournait pas sur le port par défaut, vous pourrez alors utiliser cette commande en précisant le port de votre serveur:

ssh -D 1234:port_ssh utilisateur@serveur_relai

par exemple

ssh -D 1234:443 utilisateur@serveur_relai

ou

ssh -D 1234 -p 443 utilisateur@serveur_relai

Si vous fermez le terminal dans lequel vous avez ouvert le tunnel, la communication serait fermée et vos logiciels ne pourraient plus sortir. Il faudra donc ne pas le fermer tout le temps de la session.

Hey Ho, Hey Ho, on rentre … dans le tunnel

Maintenant que nous avons créé notre tunnel, il faut indiquer aux logiciels de l’utiliser.

Par exemple, pour firefox:

menu Édition > Préférences > Avancé > Réseau > Paramètres

Utilisez un proxy SOCKS qui est donc votre ordinateur (point de départ de la connexion SSH) sur le port indiqué (1234 dans ce cas) tel que ci dessous

Paramétrage pour Firefox

Pour vous convaincre que vous passez par votre serveur et non par la connexion wifi en cours, allez visiter un site comme http://www.monip.org/ qui vous montrera votre adresse IP externe. Si votre serveur a une IP fixe, vous reconnaitrez facilement votre IP. Sinon, visitez le site, un coup sans proxy, un coup avec, et vous verrez que l’ip n’est pas la même.

Par exemple, pour thunderbird:

Les avantages de cette solution, pour envoyer du mail, sont:

  • vous n’aurez pas à modifier le serveur SMTP d’envoi à chaque fois, même si des extentions existent pour compenser ce problème.
  • pas d’interception de vos mails par un éventuel proxy ou sniffer sur le réseau
  • l’adresse IP d’expédition est celle de votre serveur, pas celle de votre emplacement actuel (vie privée respectée)

Rendez vous à menu Édition > Préférences > Avancé > Réseau et espace disque > Paramètres et paramétrez tel que sur l’image suivante:

Paramétrages de mozilla thunderbird

Lorsque vous enverrez un mail, il passera par le tunnel et sera donc réellement envoyé par votre serveur relai vers votre propre fournisseur d’accès, indépendamment du FAI depuis lequel vous êtes actuellement connecté.

Pour les autres logiciels:

Le principe du paramétrage est identique aux exemples ci dessus. Cherchez dans leur configuration comment utiliser un proxy socks.

Ça peut aussi ne pas fonctionner!

En effet, si un proxy est paramétré sur votre réseau (pas chez vous, là où vous êtes connecté) et qu’il ne laisse pas passer le ssh, vous êtes bloqué. Mais il existe parfois des solutions:

  • Si le blocage du ssh est dû aux ports qui sont autorisés, il vous faudra mettre votre serveur ssh (chez vous) en écoute sur un de ceux ci. Il y a de fortes chances pour que le http et le https soient autorisés (sinon le proxy ne servirait à rien, autant débrancher le câble…).
  • Si le blocage est dû à l’analyse des flux par le proxy et que le ssh est refusé, il faudra passer par un tunnel http dans lequel vous ferez passer un tunnel ssh (ou ce que vous voudrez). Vous pouvez utiliser l’excellent http-tunnel qui vous sortira de l’impasse.
  • Si le proxy utilise un filtrage applicatif en plus du reste… c’est que l’admin est un acharné et que vous n’arriverez pas à sortir par cette voie.

Notez qu’il est possible de faire la même chose avec putty et Windows mais je vous laisser faire ça seuls, n’ayant plus de licence depuis longtemps, et encore moins l’envie de me salir les mains avec ça.

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