Logiciels libres dans l’Hôtellerie/Restauration

Le journal l’hôtellerie restauration a publié au mois d’août un article consacré aux logiciels libres: Logiciel libre : Open source, philosophie, opportunité, alternative, risques…

J’en parle ici pour diverses raisons:

  • L’article est complet, clair et bien fait, par quelqu’un qui sait de quoi il parle. Sans aucun parti pris.
  • Il parait dans une revue très fréquentée des professionnels du milieu H/R
  • Il parait dans une revue où on ne s’attend pas spécialement à trouver ce genre d’article
  • Quand on fait référence à un journal lu par les professionnels du métier, on a plus d’attention de la part du client que lorsqu’on présente le logiciel libre de son propre chef

Pour avoir une bonne connaissance de ce milieu H/R, qui est mon « premier » métier, je peux vous assurer que l’informatique, les nouvelles technologies et les licences logicielles sont un monde obscur pour ces gens très pragmatiques dont le métier est le contact humain.

Ils recherchent des solutions leur permettant de travailler plus vite, mieux, plus précisément, sans erreurs, … Le critère du prix n’est que le dernier pris en compte. Ce qu’ont d’ailleurs bien compris les éditeurs de solutions destinées à ce secteur! D’autant que le choix des alternatives libres est plus que restreint, ou bien peu adapté au besoin¹. S’ils peuvent gagner de l’argent avec un outil, ils n’hésiteront que peu à en dépenser pour l’acheter. Ils ont compris ce qu’était un investissement. Par contre, ils doivent être convaincus de l’utilité de l’achat.

Cet article ne va pas chambouler la mentalité des gens qui vont le lire, mais peut être permettre une ouverture progressive des visions qu’ont les utilisateurs sur l’informatique et les logiciels qu’ils utilisent, et ça, c’est important.

L’idéal serait de publier ce genre d’articles sur toutes les revues spécialisées (médical, artisanat, comptabilité, …) afin que la culture du libre puisse naitre et grandir.

Attention, je ne suis pas en train de dire que les solutions propriétaires sont mauvaises, ou que c’est mal! Je dis que les secteurs spécifiques manquent de dynamisme et d’innovation dûs au manque de concurrence des solutions existantes dont les gros éditeurs phagocytent le marché. Plus de choix, plus de modularité, plus d’innovations, voilà ce que pourraient apporter les logiciels libres dans ce secteur. Et un mouvement économique activant l’économie locale autour du service apporté.

Rien que pour encourager l’initiative et inciter à la reproduire, je vous conseille d’aller augmenter le trafic de cet article en le lisant et en le conseillant à vos amis. Si l’intérêt à ce sujet augmente, celui d’en parler et de le faire connaitre ira grandissant.

1. Amis développeurs, je vous garantis qu’il y a des marchés à prendre!

Ubuntu ne sera plus soutenu sur SPARC et Itanium

processeur sparcLe comité technique de Canonical a voté, lors de sa réunion d’août, le choix de ne plus apporter de soutien aux versions  IA64 et Sparc du fait que ces deux plateformes ont été sans soutien dédié depuis un certain temps, et le manque de qualité de ces versions.  Les utilisateurs de ces plates-formes bénéficieront des mises à jour et correctifs de sécurité pour la version 10.04 jusqu’en avril 2013.

Du fait du peu d’utilisation de ces processeurs, ou de leur utilisation très spécifique, les développeurs se concentraient (ou migraient) vers les versions x86. Cette décision fait suite à une réflexion lancée sur le sujet par un développeur de Canonical, Scott James Remnant.

Donc, à partir d’Ubuntu 10.10, le caractère multi plateforme de la distribution sera moins universel. Cependant, Ubuntu continuera de ne pas être seulement présente uniquement  sur les processeurs x86, puisque les processeurs ARM, équipant entre autres les tablettes et les terminaux mobiles, intéresse les développeurs pour les applications mobiles et embarquées.

Rappelons que les processeurs ARM possèdent une faible consommation électrique, ce qui fait qu’on les trouve principalement dans les systèmes embarqués, mais le fondeur Marvell a annoncé la sortie de processeurs gravés en 40 nm destinés à des serveurs simples tels des serveurs web sur ARM. Or, à l’époque des économies imposées et du déficit énergétique de la terre, je pense que diviser la consommation électrique des datacenters par 5 risque d’en intéresser plus d’un, google le premier. Actuellement, seul le vieillissant windows CE fonctionne sur cette architecture, et un dirigeant de Microsoft a annoncé que Windows 7 ne gèrera pas les processeurs ARM. Une opportunité à saisir pour GNU/Linux, même si je reste persuadé qu’une réaction de Microsoft se fera sentir dès que ce marché ne sera plus un marché de niche.

Espérons que l’abandon d’une architecture profitera aux autres.

Installer Gimp 2.7.2 mono-fenêtré sur Ubuntu Lucid

Gimp est un outil fantastique que j’utilise quasiment tous les jours. Il est vrai qu’il nécessite un certain temps de prise en main pour arriver à le contrôler parfaitement, mais comme tous les logiciels, cela vient avec l’usage. Plus on l’utilise, mieux on le connait.

Cependant, pour les débutants ou pour les nouveaux utilisateurs de GNU/Linux, l’une des particularités les plus perturbantes est son mode multi-fenêtré qui fait que les outils se trouvent parfois cachés par l’image, surtout quand on cherche à mettre celle ci en plein écran.

Quand on possède 2 écran sur son ordinateur, avoir les outils sur l’un et l’image sur l’autre est incomparable d’ergonomie. Mais peut de gens sont dans cette configuration matérielle et avoir Gimp dans une seule fenêtre est une demande récurrente de presque tous mes utilisateurs qui font l’effort d’essayer de s’y mettre. C’est le fameux Single-window Mode.

Je ne parle pas ici des personnes qui savent utiliser d’autres logiciels comme Photoshop ou Paint Shop Pro (par exemple) et qui ont du mal à quitter leurs habitudes ¹, mais bien de ceux qui s’intéressent pour la première fois à la retouche photo avec un logiciel gratuit.

Jusqu’à présent, je me rabattais sur d’autres logiciels plus simples pour ceux dont les besoins étaient limités (MyPaint, Picasa, Krita, …) mais immanquablement, un jour, ils demandaient LA fonction supplémentaire non incluse dans le logiciel qui les obligeait à en utiliser un autre pour faire ce qui leur semblait à présent une évidence ².

Heureusement, grâce à la pression des utilisateurs, l’équipe de développement de Gimp, qui a longtemps refusé cette fonctionnalité, a intégré dans les plus récentes versions la possibilité d’afficher Gimp dans une seule fenêtre et vous trouverez sur le dépôt ppa de matthaeus123 les paquet pour installer une version svn récente autorisant cet affichage tant demandé. Notez que cette fonction n’est disponible que sur la version de développement (2.7) et est considérée comme non finalisée, mais je peux vous affirmer que c’est fonctionnel pour tous les tests et toutes les installations que j’ai effectués.

Attention: comme toujours, l’ajout d’un dépôt autre que les dépôts officiels d’ubuntu présente un risque de sécurité pour votre ordinateur et vous effectuez cette manipulation à vos risques et périls sans que ma responsabilité ne puisse être mise en cause.

Au lieu d’utiliser ce dépôt, vous pouvez aussi télécharger les sources du programme et le compiler pour obtenir le même résultat.

Installation de Gimp 2.7.2

dans un terminal, entrez les commandes suivantes:

sudo add-apt-repository ppa:matthaeus123/mrw-gimp-svn
sudo apt-get update; sudo apt-get install gimp

Ensuite, il vous faudra lancer Gimp et vous rendre dans le menu Fenêtres et cocher la case Single-window Mode pour obtenir Gimp en mono-fenêtre.

Il est possible que vous ayez à installer un paquet supplémentaire (libgegl-0.0-0) si vous n’arrivez pas à relancer Gimp après l’installation de cette version.

gimp_mono_fenetre

Notez les onglets en haut des images, pour passer de l’une à l’autre.

Quelques petits soucis à signaler quand même:

  • à l’ouverture/fermeture d’images, la fenêtre de Gimp, quand on l’a maximisée, revient sur sa taille fenêtrée précédente. C’est un peu agaçant de toujours devoir la maximiser à chaque manipulation. L’astuce consiste à étirer la fenêtre pour occuper la taille de l’écran. Ainsi, les changements de taille seront invisibles.
  • Certains textes/label ont changé de nom. C’est rien, et sans doute destiné à plus de clarté dans l’utilisation du logiciel, mais certains tutos seront difficiles à suivre (par exemple, passage de Découper la sélection à Rogner la sélection).
  • L’enregistrement se fait par défaut au format de Gimp, soit xcf. Pour enregistrer dans un autre format, il faut exporter l’image. Mais c’est juste une habitude à prendre.
  • Pour être bien à l’aise, il vous faudra un grand écran. Ne pensez pas utiliser ceci sur un netbook³ , vous passeriez votre temps à cacher/afficher les barres d’outil pour voir l’image autrement que par une lucarne de la taille d’un timbre poste.
  • L’ajout de texte sur une image n’ouvre plus de fenêtre supplémentaire, vous éditez directement le texte sur l’image (c’est bien!), mais c’est pas encore complètement au point.

Conclusion

Cette version apporte des changements de fonctionnement qui vont, à mon avis, dans le bon sens pour permettre à tous les types d’utilisateurs de travailler efficacement. Il reste, c’est vrai, du travail à accomplir pour attendre les challengers du marché, mais le but de Gimp n’est pas de faire concurrence à d’autres, mais bien d’offrir un logiciel fonctionnel gratuit à ceux qui en ont besoin.

La prochaine version stable est prévue pour décembre 2010 (Gimp 2.8.0, les versions impaires étant des versions de développement) mais vous pouvez déjà tester certaines nouveautés et vous faire la main en attendant celle ci, n’ayant constaté aucun problème majeur/bloquant pendant mes essais.

Notes

  1. Quand on a payé un logiciel plus de 1000 euros, on essaye de le rentabiliser en l’utilisant, quelle que soit la difficulté d’utilisation de celui ci…
  2. Au fur et à mesure de l’utilisation, et donc de l’apprentissage, les envies et les besoins augmentent, et les difficultés du début s’oublient.
  3. De toute façon, qui à part moi chercherait à utiliser Gimp sur un netbook de 9″?

Communiquer par un tunnel crypté SSH avec votre serveur comme relai (depuis Linux)

tunnelierLorsque vous êtes en déplacement, connecté en wifi à une borne gérée par on ne sait qui, il est délicat d’accéder à vos comptes bancaires ou votre messagerie en ayant l’esprit tranquille.

En effet, rien n’empêche le propriétaire du point d’accès de surveiller tous les échanges sur cette borne, ou un pirate de sniffer les communications.

Il est possible d’utiliser votre serveur qui tourne à la maison, (voire même un serveur kimsufi, dédibox, ou autre), comme relai pour vos communication, à la fois pour la navigation web et pour les mails. L’important étant que vous ayez confiance dans la machine qui va vous servir d’intermédiaire et du réseau sur lequel elle est connectée.

L’avantage, c’est que c’est rapide et simple à mettre en place, même au dernier moment.

Précisions

Un tunnel ssh ne permet de passer que des protocoles basés sur TCP, au contraire d’un VPN qui permet de transporter tout type de trame IP et non IP en plus d’apporter un routage complet. Ce n’est donc pas un VPN au sens réel du terme, mais cela va vous permettre d’utiliser la sécurité du SSH sur la partie du réseau qui n’est pas fiable.

Creusons le tunnel

Votre ordinateur relai devra, bien évidemment, avoir un serveur SSH accessible depuis l’extérieur. L’idéal étant de pouvoir s’y connecter par clef plutôt que par mot de passe, ce qui vous permettra de fermer l’authentification par clef et de limiter les attaques. Mais les deux fonctionnent.

Je vous laisser lire la documentation pour mettre en place un serveur ssh si vous ne savez pas encore le faire.

Nous allons donc lancer une connexion vers notre serveur, et « binder » (lier) cette connexion à un port local afin que tout ce qui arrive sur le port local soit transféré sur la connexion SSH (et vice versa). Dans un terminal, qu’il faudra laisser ouvert tout le temps de la session, entrez ceci:

ssh -D 1234 utilisateur@serveur_relai

Un man ssh vous donnera plus de détails sur le fait que l’option -D fait que SSH se comporte comme un serveur SOCKS et vous rappellera que seul root peut utiliser les ports privilégiés. Nous utilisons arbitrairement le port 1234, mais vous pouvez utiliser n’importe quel port local supérieur à 1024 (lancé par un utilisateur non root) à condition qu’un service ne tourne pas déjà sur ce port.

Si votre serveur ssh ne tournait pas sur le port par défaut, vous pourrez alors utiliser cette commande en précisant le port de votre serveur:

ssh -D 1234:port_ssh utilisateur@serveur_relai

par exemple

ssh -D 1234:443 utilisateur@serveur_relai

ou

ssh -D 1234 -p 443 utilisateur@serveur_relai

Si vous fermez le terminal dans lequel vous avez ouvert le tunnel, la communication serait fermée et vos logiciels ne pourraient plus sortir. Il faudra donc ne pas le fermer tout le temps de la session.

Hey Ho, Hey Ho, on rentre … dans le tunnel

Maintenant que nous avons créé notre tunnel, il faut indiquer aux logiciels de l’utiliser.

Par exemple, pour firefox:

menu Édition > Préférences > Avancé > Réseau > Paramètres

Utilisez un proxy SOCKS qui est donc votre ordinateur (point de départ de la connexion SSH) sur le port indiqué (1234 dans ce cas) tel que ci dessous

Paramétrage pour Firefox

Pour vous convaincre que vous passez par votre serveur et non par la connexion wifi en cours, allez visiter un site comme http://www.monip.org/ qui vous montrera votre adresse IP externe. Si votre serveur a une IP fixe, vous reconnaitrez facilement votre IP. Sinon, visitez le site, un coup sans proxy, un coup avec, et vous verrez que l’ip n’est pas la même.

Par exemple, pour thunderbird:

Les avantages de cette solution, pour envoyer du mail, sont:

  • vous n’aurez pas à modifier le serveur SMTP d’envoi à chaque fois, même si des extentions existent pour compenser ce problème.
  • pas d’interception de vos mails par un éventuel proxy ou sniffer sur le réseau
  • l’adresse IP d’expédition est celle de votre serveur, pas celle de votre emplacement actuel (vie privée respectée)

Rendez vous à menu Édition > Préférences > Avancé > Réseau et espace disque > Paramètres et paramétrez tel que sur l’image suivante:

Paramétrages de mozilla thunderbird

Lorsque vous enverrez un mail, il passera par le tunnel et sera donc réellement envoyé par votre serveur relai vers votre propre fournisseur d’accès, indépendamment du FAI depuis lequel vous êtes actuellement connecté.

Pour les autres logiciels:

Le principe du paramétrage est identique aux exemples ci dessus. Cherchez dans leur configuration comment utiliser un proxy socks.

Ça peut aussi ne pas fonctionner!

En effet, si un proxy est paramétré sur votre réseau (pas chez vous, là où vous êtes connecté) et qu’il ne laisse pas passer le ssh, vous êtes bloqué. Mais il existe parfois des solutions:

  • Si le blocage du ssh est dû aux ports qui sont autorisés, il vous faudra mettre votre serveur ssh (chez vous) en écoute sur un de ceux ci. Il y a de fortes chances pour que le http et le https soient autorisés (sinon le proxy ne servirait à rien, autant débrancher le câble…).
  • Si le blocage est dû à l’analyse des flux par le proxy et que le ssh est refusé, il faudra passer par un tunnel http dans lequel vous ferez passer un tunnel ssh (ou ce que vous voudrez). Vous pouvez utiliser l’excellent http-tunnel qui vous sortira de l’impasse.
  • Si le proxy utilise un filtrage applicatif en plus du reste… c’est que l’admin est un acharné et que vous n’arriverez pas à sortir par cette voie.

Notez qu’il est possible de faire la même chose avec putty et Windows mais je vous laisser faire ça seuls, n’ayant plus de licence depuis longtemps, et encore moins l’envie de me salir les mains avec ça.

A lire aussi:

Prendre une capture d’écran sous gnome (simple et avancée)

Savoir prendre une capture d’écran apporte des avantages immédiats¹: copie d’un message d’erreur pour qu’un expert puisse l’expliquer, garder une preuve d’un paiement sur un site, ou d’un commentaire sur un forum, copie d’une image ou d’un schéma quand le clic droit est désactivé par le site, ….

L’usage ne dépend que de votre imagination.

La touche magique

De base, pour prendre une capture d’écran, il suffit d’appuyer sur le bouton imp écr (ou « print screen« , selon les claviers). C’est une touche qui se situe en général vers le haut et la droite de votre clavier, mais sur certains portables exotiques, je l’ai déjà trouvée à gauche.  Cherchez autour des touches « Insert« , « Suppr« , « Orig« , … Celles que vous n’utilisez que rarement. Parfois, sur les portables, il faut appuyer en même temps sur la touche de fonction « Fn » pour utiliser la fonction de capture d’écran notée dans une autre couleur sur la touche.

Clavier de portable

Capture simple

Lorsque vous avez appuyé sur la touche, immédiatement, une capture d’écran est effectuée (l’ensemble de ce qui est visible à l’écran) et il vous est proposé de l’enregistrer sur votre ordinateur.

Capture_ecran_standard

A la différence de windows, il n’est pas nécessaire d’ouvrir ensuite un document pour coller l’image² qui est mémorisée dans le presse papier sans message de la part de Windows. C’est la raison qui fait que la majorité des utilisateurs pense que cette touche ne fonctionne pas et ne sert à rien, et qu’on en arrive à vendre des logiciels de capture d’écran

Simple, mais puissante

Il existe une option « cachée », un raccourci en fait, qui vous permet d’aller plus loin:

  • Si vous appuyez sur ALT en même temps que la touche d’impression d’écran, vous ne capturerez que la fenêtre active à l’écran.

Utilisation avancée

Le logiciel de capture d’écran de gnome possède des options avancées permettant plus de liberté. Vous y accédez par le menu Applications > Accessoires > Capture d’écran.

Vous pouvez alors choisir parmi plusieurs options:

  • Capturer l’ensemble du bureau (ce qui est identique au mode simple)
  • Ne capturer que la fenêtre active (ce qui vous évite d’éditer l’image du bureau complet pour découper la fenêtre qui vous intéresse)
  • Sélectionner une zone à capturer. Le pointeur se transforme en croix, et vous devez cliquer/glisser pour sélectionner votre zone. N’ayez pas peur de cliquer sur un bouton: tant que le pointeur représente une croix, les applications ne sont pas actives. Attention quand même aux clics parkinsoniens.

Vous pouvez choisir, pour certaines options, un décalage entre le moment où vous cliquez sur le bouton Prendre une capture d’écran et le moment où la photo sera prise, ce qui permet de capturer les menus, menus contextuels et fenêtres modales, ou d’activer une action afin qu’elle soit présente sur l’image finale.

Capture_d'écran_avancée

Par rapport à la méthode simple, cela vous oblige juste à un clic supplémentaire pour prendre votre capture d’écran. Mais il faut aller dans les menus pour avoir la fenêtre avec les options…

Accès direct aux options de capture

Rassurez vous (même si vous n’étiez pas inquiets), il est possible d’avoir ce comportement avec la touche impr écr en allant simplement modifier un réglage dans la configuration de gnome.

Ouvrez gconf-editor (ALT+F2 puis gconf-editor) et rendez vous à /apps/metacity/keybinding_commands/command_screenshot. Double cliquez sur la ligne affichant gnome-screenshot et ajoutez en fin l’option « -i » pour avoir gnome-screenshot -i, ce qui demande au logiciel de capture de s’ouvrir en mode interactif. Validez et fermez. Vous pouvez maintenant tester en utilisant la touche d’impression d’écran.

Modification de la clef dans la configuration de gnome pour faire apparaitre les options lors de l'appuis sur la touche impr écr (print screen)

Bien sûr, pour revenir au comportement par défaut, il suffit d’effectuer les mêmes opérations et de supprimer l’option « -i ».

Mais aussi:

Il est possible d’effectuer des captures d’écran en ligne de commande, vous trouverez plein de choses sur le net, en particulier sur Wikipedia, mais ce n’est pas le cadre de cet article. Cependant, le man de gnome-screenshot vous donnera des indications sur les options que vous pouvez ajouter à la commande dans gconf-editor³.

  1. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde, et cet article m’évitera de me répéter.
  2. Vous n’imaginez pas le nombre de document word ne contenant qu’une image que je peux recevoir par courrier…
  3. Vous pouvez ajouter des effets, en particulier une ombre autour de votre capture.

Personnaliser le thème d’icones d’openoffice.org

De retour après quelques petits soucis d’hégerbement hébergement…

Comme vous n’êtes pas sans le savoir, Openoffice.org est une suite bureautique complète, souvent utilisée pour remplacer l’Office de Microsoft. Et il faut reconnaitre que, pour le commun des mortels, les fonctionnalités sont équivalentes.

Cependant, l’aspect par défaut de Openoffice.org est assez austère… Surtout quand on passe du dernier Office ultra coloré à Openoffice.org du jour au lendemain.
Heureusement, il est possible de changer de thème d’icones pour trouver des choses plus agréables à l’œil, et ce assez simplement.

Tout d’abord, il vous faudra installer les thèmes, qui ne le sont pas par défaut.

sudo apt-get install openoffice.org-style-*

Cela vous installera les styles suivants:

openoffice.org-style-andromeda
openoffice.org-style-galaxy
openoffice.org-style-human
openoffice.org-style-industrial
openoffice.org-style-oxygen
openoffice.org-style-tango
openoffice.org-style-crystal
openoffice.org-style-hicontrast

Ensuite, il vous faudra aller choisir le thème dans les options d’Openoffice.org en allant dans le menu Outils > options.
Dans la section Openoffice.org, allez sur Afficher puis sélectionnez votre thème d’icones.

Choix des thèmes dans Openoffice.org

Les thèmes d’icones disponibles

Vous trouverez ci dessous une capture de chaque thème, à vous de choisir celui qui vous plait le plus.

Classique

thème classique pour Openoffice.org

Contraste élevé

thème contraste élevé pour Openoffice.org

crystal

thème crystal pour Openoffice.org

Galaxy

thème galaxy pour Openoffice.org

Human

Notez qu’il s’agit du thème d’icones par défaut.

thème human pour Openoffice.org

Industriel

thème industriel pour Openoffice.org

Oxygene

thème oxygène pour Openoffice.org

Tango

thème tango pour Openoffice.org

Et avec Windows ?

La méthode a été donnée sur le site d’Openoffice.org, dans la documentation. Je ne retrouve plus l’emplacement de la page ou du fichier, mais je l’ai sauvegardé, donc je vous le met à disposition avec la méthode pour installer les icones de linux sous windows.

Des skins, des skins!

À l’heure actuelle, il n’est pas possible de skinner complètement la suite bureautique, bien que cette option ait pu exister pour la version 1.1.5 de façon fugace. Cependant, une demande est ouverte (http://fr.openoffice.org/issues/show_bug.cgi?id=18829) pour demander que cette possibilité soit intégrée dans les versions à venir. N’hésitez pas à voter.

Ce n’est certes pas une fonction fondamentale d’une suite bureautique, mais j’ai, hélas, souvent pu constater que le succès d’un logiciel se faisait sur ce genre de gadget. Et que moins le logiciel changeait d’aspect, moins l’utilisateur était dérouté, même s’il savait que rien n’était pareil. Il y en a bien qui pensent aller plus vite en peignant leur voiture en rouge….

Se connecter automatiquement à FreeWifi

C’est une astuce trouvée sur webynux (comme quoi c’est intéressant de suivre ses pings) qui permet de s’identifier automatiquement sur le réseau FreeWifi sans avoir à entrer à chaque fois ses codes.

Voici le script à créer dans /etc/NetworkManager/dispatcher.d/freewifi.sh:

#!/bin/sh
 
[ ! -f /sbin/iwconfig -o ! -x /sbin/iwconfig ] && exit 0
[ `/sbin/iwconfig 2>&1|grep -i freewifi|wc -l` -eq 0 ] && logger "Ce n'est pas FreeWifi ..." && exit 0
 
. /etc/freewifi.conf
 
wget -O - --post-data="login=$LOGIN&password=$PASSWORD" "https://wifi.free.fr/Auth" 2>/dev/null|grep "CONNEXION AU SERVICE REUSSIE" 1>/dev/null 2>&1 && logger "Connection FreeWifi OK" && exit 0
logger "Erreur de connection FreeWifi"
exit 0

Rendez ce script exécutable avec la commande:

chmod +x /etc/NetworkManager/dispatcher.d/freewifi.sh

Créez ensuite un fichier /etc/freewifi.conf contenant:

LOGIN=xxxx
PASSWORD=yyyy

C’est tellement pratique!

Dès que j’aurais le temps, j’en ferais un deb pour pouvoir l’installer facilement.

Au passage, ça m’a permis de découvrir la commande logger

Réduire la taille d’un PDF sur Linux

Il y a quelques temps, j’avais écrit un article pour alléger un document PDF. Il faut reconnaitre qu’Openoffice.org crée des PDF avec de l’embonpoint.

J’ai découvert récemment que Ghostscript possédait une option permettant de spécifier comment allait être utilisé le document, que ça aidait fortement à réduire la taille finale, et qu’il était prévu pour les documents PDF.

Il y a trois possibilités principales:

  • Votre document doit être utilisé sur un écran
  • Votre document doit être imprimé sur une imprimante de bureau
  • Votre document sera imprimé sur une imprimante professionnelle (tirage chez un imprimeur)

Un moniteur informatique possède une résolution typique d’une centaine de DPI (pixels par pouces). Ce qui signifie que sur un pouce d’écran il y a une centaine de pixels. Traditionnellement, la résolution utilisée pour des images destinées à l’écran est de 72 DPI. Or, si votre image est à 300 DPI, c’est complètement inutile ! Pour un pouce, vous aurez donc 228 pixels en trop qui prendront de la place dans votre document.

Pour une impression de bonne qualité, une image entre 150 et 200 DPI est suffisante. Si votre image fait 300 DPI, elle est inutilement trop grande.

Si vous avez installé ghostscript, une seule ligne de commande pourra vous rendre bien des services, en particulier si vous devez envoyer vos documents par mail:


gs -q -dSAFER -dNOPAUSE -dBATCH -sDEVICE=pdfwrite -dPDFSETTINGS=/printer -sOUTPUTFILE=PDFdeSortie.pdf -f PDFaAlleger.pdf

Remplacez bien sûr, PDFdeSortie et PDFaAlleger par le nom voulu et le nom de votre document.

l’option -dPDFSETTINGS peut prendre les valeurs suivantes:

  • /screen pour un document destiné à l’écran
  • /ebook pour une qualité entre screen et printer (suite aux commentaires de l’article)
  • /printer pour un document destiné à l’impression
  • /prepress pour un document destiné à l’impression professionnelle

Pour info, j’ai utilisé l’option /screen pour un PDF de 40Mo et j’ai obtenu (après une bonne minute de traitement) un PDF de 5.1 Mo.

Le document obtenu s’ouvre bien plus rapidement et la qualité des pages, si elle a légèrement souffert, reste largement suffisante pour lire le texte et les images.

Avec l’option /printer, la taille du document obtenu est de 13.5 Mo sans perte de qualité visible à l’œil par rapport au document d’origine. Mais le document est quand même plus rapide à l’ouverture.

Ubuntu Lucid:Editer le chemin de Nautilus

Sur les anciennes versions de gnome, il était possible d’afficher et de modifier le chemin autrement qu’avec des boutons, et basculer d’un mode à l’autre en cliquant sur le bouton représentant un crayon et une feuille.

Sur Lucid, cette possibilité a été supprimée. En fait, seul le bouton a disparu, mais il est toujours possible de passer d’un mode à l’autre en utilisant les racourcis CTRL + L pour afficher le chemin textuel, et ESC (avec la barre d’adresse active) pour revenir aux boutons.

Fin de l’article technique.

Réflexions personnelles:

On va encore me targuer de nostalgie, mais je trouve que la possibilité de passer simplement d’un mode à l’autre était important:

  • Pour les geeks, pas la peine de faire un dessin
  • Pour les autres, ça permettait une première approche de l’arborescence et du classement des dossiers autrement que renfermé dans le mode « dossier à cliquer ». L’argument de dire que c’est compliqué, que ça n’apporte rien ou que ça perturbe les gens ne tient pas: tous les explorateurs des XP que je connais ont cette barre et personne n’a suivi de thérapie à cause de celle ci. Les gens utilisent, ou pas, mais ça ne les gène pas.

Est ce une évolution progressive vers un mode de travail différent ? Peut être, l’avenir nous le dira.
Toujours est il que je constate que les systèmes d’exploitation (quels qu’ils soient), sous prétexte d’offrir une expérience utilisateur étendue (mauvaise traduction de enhanced user experience), cachent de plus en plus le fonctionnement du système à l’utilisateur, y compris l’emplacement de ses propres fichiers. Comment, dans ce cas, peut il construire sa représentation mentale de son environnement numérique? Et s’y retrouver ? A moins que…

A moins que les documents utilisateurs ne soient plus stockés dans l’ordinateur, mais dans les nuages. Si j’en conçois bien les avantages indéniables pour tous, j’ai aussi conscience des inconvénients!

A l’heure où l’accès à l’internet n’est toujours pas un droit inaliénable, où la popularité se compte en pages Facebook, tweeter et autres contacts MSN, ne plus avoir le contrôle de ses données c’est aussi ne plus exister en tant qu’individu IRL si HADOPI and co vous a dans le viseur.

Mais n’est ce pas (un peu) le but recherché?

Mode paranoïa: off. Merci d’avoir suivi. Tout ça pour une pauvre barre d’adresse…

Edit du 03/06/2010: sur le forum Ubuntu, une astuce a été donnée pour retrouver un bouton permettant de basculer d’un mode à l’autre en utilisant « nautilus-actions ». Cela fonctionne bien, sauf que le bouton n’est plus à son emplacement habituel, ce qui n’est pas très grave.

Accéder à un serveur MYSQL sur le réseau

Lorsque vous installez un serveur MYSQL (ou un serveur LAMP avec tasksel), celui ci est paramétré par défaut pour n’autoriser que les connexions provenant de localhost, pour des raisons de sécurité.

[root@halter]:# telnet 10.0.0.134 3306
Trying 10.0.0.134...
telnet: Unable to connect to remote host: Connection refused

Si on effectue un scan de port sur l’ordinateur hébergeant le serveur Mysql, on voit bien que le port par défaut de Mysql, le 3306, n’apparait pas. Il est donc impossible de se connecter à se serveur depuis un autre ordinateur du réseau.

[root@halter]:# nmap 10.0.0.134</code>
 
Starting Nmap 4.76 ( http://nmap.org ) at 2010-04-04 15:15 CEST
Interesting ports on vdomaine.com (10.0.0.134):
Not shown: 996 closed ports
PORT     STATE SERVICE
22/tcp   open  ssh
80/tcp   open  http
443/tcp  open  https
2000/tcp open  callbook
MAC Address: 00:1E:2A:B4:CA:xx (Netgear)

Pour indiquer au serveur qu’il doit autoriser les connexions provenant d’autres ordinateurs du réseau, il faut modifier le fichier de configuration de Mysql, le fichier /etc/mysql/my.cnf et modifier 2 lignes:

La première, dé-commentée par défaut, indique au serveur d’ignorer les requêtes extérieures. Il faut donc la commenter (ou la supprimer)

#skip-external-locking

La seconde indique au serveur sur quelle adresse il faut écouter les requètes. Par défaut, il s’agit de 127.0.0.1. Si vous voulez autoriser le réseau local, n’indiquez pas une adresse réseau mais bien l’adresse du serveur sur le réseau. D’où l’intérêt d’avoir des réglages IP fixes ou des baux permanents attribués par le DHCP. Dans le cas contraire, je vous promet des heures de recherche infructueuses avant de revenir dessus.

# Instead of skip-networking the default is now to listen only on
# localhost which is more compatible and is not less secure.
bind-address            = 10.0.0.134

Une fois le serveur Mysql relancé, un nouveau scan montre l’ouverture effective pour Mysql:

[root@halter]:# nmap 10.0.0.134</code>
 
Starting Nmap 4.76 ( http://nmap.org ) at 2010-04-04 15:16 CEST
Interesting ports on vdomaine.com (10.0.0.134):
Not shown: 995 closed ports
PORT     STATE SERVICE
22/tcp   open  ssh
80/tcp   open  http
443/tcp  open  https
2000/tcp open  callbook
3306/tcp open  mysql
MAC Address: 00:1E:2A:B4:CA:xx (Netgear)

A partir de ce moment, une connexion au serveur a déjà beaucoup plus de chances de réussir:

manu@halter:~$ mysql -p -h 10.0.0.134 -u othtest -P 3306
Enter password:
Welcome to the MySQL monitor.  Commands end with ; or \g.
Your MySQL connection id is 42
Server version: 5.1.41-3ubuntu11 (Ubuntu)
 
Type 'help;' or '\h' for help. Type '\c' to clear the buffer.
 
mysql&gt;

Ce n’est pas une astuce extraordinaire, mais maintenant que j’en ai fait un article, je suis sûr de m’en souvenir et de ne plus perdre une matinée à trouver le problème lorsque je rechangerais mon adressage… Alors, j’imagine que ça sera utile pour d’autres que moi.

Perte du réglage de volume sur Ubuntu Lucid

Attention: Lucid est encore en beta au jour d’écriture de cet article, et les choses évolueront certainement dans les prochains jours.
Si vous avez installé la version d’Ubuntu Lucid Lynx, lors d’une mise à jour vous avez peut être pu vous trouver, comme moi, sans applet de volume dans la zone de notification, alors que le son fonctionne (par exemple à l’ouverture).
Pour la retrouver, il vous suffit de taper la commande suivante, puis de vous délogguer pour pouvoir de nouveau accéder au réglage de volume :

sudo apt-get install --reinstall gnome-applets gnome-applets-data indicator-sound indicator-applet

Gestionnaire de fichiers en ligne:jbc-explorer

Mes recherches sur un gestionnaire de fichier me permettent d’avoir des retours et des suggestions sur des programmes que je n’avais pas trouvé lors du défrichage du sujet. On m’a suggéré d’essayer jbc-explorer, ce que j’ai fait sans peur ni angoisse.

jbc-explorer est un programme GPL qui permet d’accéder à des fichiers que vous voudriez partager. Il ne répond absolument pas à mon cahier des charges, mais si j’en parle, c’est que j’en vois une utilité simple dont je parlerais après la présentation.

Ce logiciel ne permet pas, de base, d’envoyer des fichiers sur le serveur. Il ne permet QUE la consultation/téléchargement des documents en ligne, sans gestion d’utilisateurs et de droits associés. Considérez le donc comme un navigateur de documents en ligne plus que comme un gestionnaire de fichiers.

Le site en fait la présentation ainsi, et il faut reconnaitre (vous le verrez) que c’est juste:

Cet Explorateur Web permet de consulter des fichiers sur un serveur web comme sur son propre ordinateur. Il se comporte de la même manière que l’explorateur de fichiers de Microsoft Windows tel que nous le connaissons tous. De cette manière il est totalement intuitif d’utilisation.

Avertissements:

  • La dernière archive disponible sur le site date de septembre 2006. On peut donc considérer que le développement est stoppé et qu’il existe un risque de sécurité à utiliser ce programme.
  • La dernière news date de novembre 2007 et annonce une faille de sécurité sur toutes les versions sauf la dernière… :/
  • Le forum est encore actif à cette date, mais j’ai l’impression qu’il s’agit plus de réponses aux modules, qu’au logiciel lui même.

Installation

Ultra simple, il suffit de décompresser l’archive, de la copier sur le serveur, de donner les droits à l’utilisateur du serveur (www-data) et de se rendre à l’adresse. C’est tout.

Configuration

Il n’y a pas d’utilisateur d’administration créé à l’installation, c’est la première tentative de connexion qui crée le fichier des autorisations. Attention donc à bien être le premier qui se connecte au site.

La page de configuration, accessible une fois que vous êtes identifié, ne propose que peu d’options mais vous permettra de régler l’affichage et un peu le fonctionnement du logiciel.

Fonctionnalités

Elles sont simples:

  • Téléchargement des éléments (par clic droit + enregistrer sous)
  • Visualisation des fichiers txt
  • Galerie d’images, avec possibilité de diaporama

J’avais dit que c’était simple…

Il est possible d’ajouter une grande quantité de modules qui ajouteront des fonctionnalités, en particulier l’upload, l’édition de fichiers, des thèmes, un player audio, …

Conclusion

J’ai dit que le logiciel ne convenait pas à mon cahier des charges. Si j’en parle, c’est parce qu’on me l’a suggéré comme gestionnaire de fichiers en ligne et parce que je teste, donc je « rapportise ».

Là où je trouve un point positif au logiciel, c’est qu’il est possible de lui donner simplement l’aspect de XP (et un peu de Vista) par des skins CSS.

Le fonctionnement du diaporama est identique en tous points à celui de XP, avec les mêmes boutons disponibles en bas d’écran.

De cette manière, l’intégration dans le poste de travail est parfaite et les utilisateurs n’ont pas l’impression de changer de logiciel. J’ai tellement d’utilisateurs qui préfèrent ouvrir des partages sur leur windows dans tous les sens pour permettre ponctuellement au voisin d’accéder à des documents que rapidement le réseau entier est partagé dans tous les sens, en permanence, ce qui rend les virus heureux et facilite leur prolifération.

Je me dis que l’utilisation de ce logiciel, en attribuant un répertoire à chacun des utilisateurs, résoudrait le problème des partages (qui seront alors désactivés sans possibilité de les remettre). Du fait de ce que l’aspect reste proche de ce qu’ils connaissent, j’ai bon espoir que les habitudes ne soient pas un frein au changement de fonctionnement.

Par contre, par précaution et par sécurité, je n’autoriserais qu’un fonctionnement en interne, sans accès depuis internet.

Donc, ce n’est pas le gestionnaire de fichiers en ligne absolu que je recherche, mais je suis quand même content de l’avoir découvert.

Si vous désirez tester le logiciel, vous pouvez accéder à  la démo sur le site de jbc-explorer.

PS: le logiciel fonctionne bien avec l’UTF-8 à condition que le serveur web envoie la bonne information d’encodage.

Gestionnaire de fichiers en ligne: AjaxPlorer

Suite de mes recherches de gestionnaires de fichiers en ligne autonomes selon mon cahier des charges.

Voici le test d’AjaxPlorer, dont je sais que l’un des auteurs me lit, qui est un logiciel publié sous LGPL license et tous les modules utilisés sont des logiciels libres.

Attention à ne pas le confondre avec ajaxbrowser, ça n’a rien à voir.

L’installation

Décompression de l’archive téléchargée dans un répertoire du serveur web, attribution des droits à apache, puis accès avec le navigateur. J’ignore à quoi servent les deux fichiers xml (manifest et parameters) dans l’archive, mais il faut copier le dossier Ajaxplorer-2.5.5 contenu dans le zip sur le serveur web, et non le dossier issu de la décompression du zip.

Un premier test est effectué sur les droits du dossier et les paramétrages d’options. Bon point. Moins bon, c’est en anglais. Mauvais point, le lien pour expliquer l’erreur tombe sur une page 404…

A l’installation, création automatique d’un utilisateur admin avec le mot de passe admin . Je préfèrerais, vu qu’on m’impose déjà le login de l’admin, qu’on me demande le mot de passe à lui attribuer, plutôt que de rappeler de le modifier immédiatement. D’autant que si on découvre le logiciel, on peut ne pas trouver immédiatement l’endroit. La page des réglages devrait s’ouvrir immédiatement dès la première connexion de l’admin.

Ce fut le cas lors de ma deuxième installation, pas lors de la première. Peut être une mise à jour entre les deux?

Le look

Propre et épuré. J’aime bien, mes utilisateurs moins. Ça tranche avec leur environnement de bureau. Et puis, tout est en angles droits. Bon, les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas mais on en parle pendant des heures. Et puis, ce que retiennent les gens d’un logiciel, c’est l’aspect graphique qui plait ou pas. Les 15 premières secondes sont primordiales, et si ça ne passe pas, les fonctionnalités importeront peu.

Pour l’anecdote, j’ai des utilisateurs qui ne veulent pas lâcher leur logiciel qui ne répond pas à leur besoin parce que celui qu’ils on leur plait. C’est idiot, mais comme ce sont eux qui choisissent, je ne peux pas les forcer à en changer…

Le bouton pour fermer les fenêtres est à gauche, or, c’est à droite qu’on va le chercher. C’est fatiguant à la longue. Pourquoi remettre en cause des années d’habitudes? A noter que c’est une modification que Lucid risque d’apporter et que ça rouspète grave sur les listes de discussion à ce sujet. Personnellement, je n’aime pas, et mes utilisateurs non plus.

Les paramétrages

C’est tout bête, mais j’ai peiné à trouver comment créer des utilisateurs. L’accès aux réglages n’est pas intuitif. Une fois qu’on sait où les chercher, ça va mieux.

Ajout d’une bannière ou d’un pied de page

L’impossibilité simple d’ajouter une bannière en haut de page est un frein pour mon usage.

J’en ai parlé, en entreprise, en mairie, en école, tout le monde veux un produit à ses couleurs. Une simple bannière avec un logo et un texte (du style: « Documents de l’association Machintruc ») est suffisant. Si le gestionnaire de fichiers en ligne est adopté massivement, il peut se retrouver sur plusieurs serveurs avec des secteurs différents et si on ne peut rapidement faire la différence d’un site à l’autre, ça va amener des problèmes.

Heureusement, la fouille de la FAQ permet de trouver l’info: il faut modifier les fichiers VotreInstallation/client/html/usertemplate-top.html et usertemplace_bottom.html, supprimer les commentaires de la partie nécessaire et personnaliser pour obtenir un affichage adapté à vos besoins.

(pas de commentaires sur l’exemple ci dessus: c’est pour que soit bien visible)

Les dossiers et utilisateurs

On peut créer autant de dossiers que voulu, ceux ci correspondant à des dossiers accessibles au serveur web (attention aux droits) et donner l’accès en lecture et/ou écriture aux utilisateurs créés. Du classique de ce qu’on attend de ce genre de logiciel.

A noter qu’il est possible de créer des dossiers en accès « système de fichiers », « serveur FTP », « Database Mysql », « système de fichiers sur SSH » ou « serveur distant via une API ». Je n’ai testé que le système de fichier standard car c’est la seule fonction qui m’intéresse pour l’instant, mais je vais me pencher sur les autres prochainement, ça m’a l’air très intéressant.

Info à savoir, un même utilisateur peut être loggué simultanément depuis plusieurs ordinateurs. Ça peut être un avantage ou un inconvénient, selon l’usage voulu. Plusieurs utilisateurs peuvent aussi être admin dans le logiciel.

Les logs

Très complets, intéressants pour savoir qui a fait quoi à quel moment.

Les logs ont des petits problèmes avec l’UTF-8, mais à l’affichage et sur le serveur, tout va bien. Négligeable, donc.

Fonctionnalités sur les fichiers

Les images

Lors de la sélection d’une image, un aperçu avec les détails du fichier apparait dans la fenêtre. Avec un menu permettant d’agir dessus.

Le lancement de l’option « voir en grand » affiche l’image, avec la possibilité de la voir en grand écran et même de lancer un diaporama sur toutes les images du dossier. J’aime bien. Les icones des boutons mériteraient d’être réduites lorsqu’on demande le plein écran; c’est dommage de perdre de la taille d’affichage pour des boutons qui devraient, à mon avis, s’effacer devant l’image, puisque c’est un grand affichage qu’on recherche.

Par contre, encore une fois, le bouton de fermeture du diaporama se trouve à gauche…

Les fichiers audio

Comme pour les images, un aperçu donne les informations sur le fichier, avec la possibilité directe de lecture.L’écoute du répertoire complet fonctionne aussi, avec des limitations que je trouve dommage:

  • Pas d’affichage du titre en lecture
  • Pas de liste des fichiers joués ou en attente
  • Pas d’affichage de la pochette, quand elle est présente dans le dossier

Ce n’est pas primordial, et pas dans mon cahier des charges, mais c’est dommage que ces détails (parce que ça reste du détail) gâchent ce qui pourrait être une superbe fonctionnalité: écouter SA musique depuis n’importe quel ordinateur sans grosse installation.

Peut être des fonctionnalités dans la prochaine version?

L’édition de fichier

Selon votre utilisation du gestionnaire de fichiers en ligne, vous aurez peut être besoin d’éditer des fichiers. Sauf que ça ne fonctionne que sur le PHP, le xml, le css et le txt, et que j’aurais (beaucoup) aimé pouvoir éditer en ligne des fichiers python. Par contre, ça ne fonctionne pas pour les fichiers .tpl, donc impossible de modifier les templates d’un de mes sites.

Pour les fichiers acceptés, la coloration syntaxique fonctionne correctement et ça peut être très pratique pour faire des modifications rapides dans un site web.

Partage public de fichiers

J’ai peiné à trouver la fonctionnalité « Public link » qui permet d’envoyer un lien vers un fichier pour autoriser un ami à télécharger celui si sans avoir à s’identifier. Il faut en fait fouiller la FAQ pour touver la solution: le dossier accessible au public est défini dans le fichier VotreInstallation/server/conf.conf.php à la valeur public à la racine de votre site. Il faut donc créer ce dossier (ou indiquer le nom d’un dossier existant) et le rendre accessible au serveur web (www-data) en écriture. Si le dossier n’existe pas ou n’est pas accessible, le bouton n’apparait pas.

Ensuite, vous pouvez partager des documents (pas des dossiers) en indiquant une durée de validité et même en restreignant l’accès avec un mot de passe. L’emplacement réel du fichier partagé est crypté dans un fichier PHP.

J’aime beaucoup! L’idéal serait que cette fonction puisse être réglée utilisateur par utilisateur, et non pas au niveau global du logiciel.

Seule restriction, cela ne peut se faire que fichier par fichier, et pas pour des dossiers, sauf à créer un zip de celui ci.

Le reste

Classique, avec possibilité de créer, supprimer, éditer, uploader si vous avez les droits. Vous pouvez aussi copier/déplacer des fichiers d’un dossier à l’autre, soit par glisser/déposer, soit en utilisant la fonction intégrée très puissante (la sélection multiple fonctionne!). On peut même télécharger un dossier complet en une seule fois, il est transformé en zip avant download (même si les accents posent problème dans le nom du zip).

J’aimerais quand même mettre en avant le fait qu’on peut uploader plusieurs fichiers à la fois en faisant une sélection multiple et que tous les fichiers partent sur le serveur dès la validation. Et c’est très rapide!

Vous pouvez mettre des dossiers en favoris (dans AjaxPlorer), voir les fichiers en liste ou en vignettes, classer les colonnes par nom, par type, par date, choisir la langue de fonctionnement utilisateur par utilisateur (anglais, français, néerlandais, allemand, italien ou espagnol).

A noter qu’un système de plugins permet d’ajouter , entre autre, des modes d’authentification, et que j’ai trouvé quelqu’un qui utilisait LDAP pour l’accès au programme.

Un forum actif existe pour poser ses questions, et si vous maitrisez l’anglais ou les services de traduction, vous aurez de fortes chances de trouver réponse à vos questions.

Ce qui me gène…

  • L’impossibilité de skinner l’affichage. Pour les même raisons que développées plus haut, et parce que j’aimerais que le gestionnaire en ligne s’intègre aux mieux avec l’environnement du bureau. Depuis Vista/Seven, naviguer dans AjaxPlorer donne le sentiment de revenir dans le passé. Depuis Gnome, on a l’impression de lancer une appli KDE.
  • Le clic droit sur un élément est très capricieux. Le menu disparait immédiatement, ou le clic sur l’élément du menu ne fait rien, ou le menu reste ouvert en permanence et il faut re-cliquer droit sur un autre fichier pour le fermer, … Gênant pour des utilisateurs qui ne sont pas à l’aise. Les boutons de la barre d’outil fonctionnent eux correctement.
  • Ce $µ*£*!§% de bouton de fermeture de fenêtres à gauche! Je ne m’y fais pas!
  • La documentation (et le site) en anglais. OK, pour toucher le plus grand monde il faut développer en anglais. Mais c’est un peu snober ses compatriotes et se couper de retours qui peuvent être intéressants et de proximité. Ajouter ne serait ce que quelques lignes en français pour présenter le logiciel et annoncer que les demandes en français sur le forum seront traitées.

Ma conclusion

Même si j’ai donné l’impression de critiquer tout du long, j’ai été très séduit par le logiciel. Il faut bien que je critique pour signaler les points positifs. Et puis, qui aime bien châtie bien.

En fait, c’est parce que je trouve ce logiciel très bien que je suis d’autant plus déçu de ce que j’ai signalé: avec quelques modifications qui me semblent peu importantes en terme de développement (mais je peux me tromper), ce logiciel pourrait devenir la solution absolue à l’accès des fichiers partagés ou non.

J’avais peur qu’Ajax soit lourd, mais c’est d’une fluidité supérieure à certaines opérations sur l’ordinateur local. Le logiciel est assez intuitif et aucune formation supérieure à 3 minutes n’est nécessaire pour l’utiliser.

Dans tous les cas, c’est le gestionnaire qui arrive pour l’instant en tête de mes tests, car il répond à mon cahier des charges, et je vais continuer à le suivre.

Gestionnaire de fichier en ligne: AjaxBrowser

Dans la série des test sur les gestionnaires de fichier en ligne, voici ajaxbrowser (à ne pas confondre avec AjaxPlorer qui arrive dans le prochain test)

Ajax dans le nom? Je m’attends à de la rapidité et de l’ergonomie.

L’installation

Simplicime. Il suffit de télécharger le fichier php d’installation, de le copier dans le répertoire voulu, de donner les droits à www-data (classique) et de lancer son navigateur sur le fichier d’installation. Et c’est fini.

  • Pas bon: le fichier d’install reste en place à la fin de l’installation et pas de message disant de le supprimer. Mauvais signe.

Les paramétrages

Quand on se rend sur le site, il est demandé de créer un utilisateur d’administration.

  • Pas bon: si quelqu’un tombe sur le site avant moi, il peut créer son admin et je n’ai pas accès à mon site. Je préfèrerais créer l’admin pendant l’installation!

Les paramétrages s’ouvrent ensuite directement. Sauf qu’ils sont en anglais et que choisir le français ne suffit pas, il faut se déconnecter/reconnecter pour avoir le français.  Bon, l’anglais n’étant pas un problème pour moi, passons sur ce point.

Les réglages sont assez limités, autant pour les users que pour les droits. L’aspect graphique est simpliste, sans possibilité de skinner la page.

Utilisation

Premier point négatif: pas de message quand on se trompe dans l’identifiant/mot de passe. Me suis-je trompé, ou c’est le site qui ne marche pas ?

Je me connecte en tant qu’utilisateur sans droits, un clic sur un fichier permet de modifier le nom du fichier (même s’il ne sera pas effectif), c’est assez perturbant. On ne sais plus où cliquer pour ne pas faire de bêtise…:(

En vrac:

  • Un clic sur une image l’ouvre directement.
  • Possibilité de télécharger les fichiers en archive (même s’ils ne le sont pas) (pas testé)
  • L’édition directe du fichier ne fonctionne pas
  • Possibilité de voir le contenu des dossiers en arborescence ou en vignettes

Conclusion

Je n’irais pas plus loin avec ce navigateur de fichiers, il est loin derrière ce que j’ai pu voir par ailleurs. Autant à l’aspect graphique que pour l’ergonomie d’utilisation. Ce n’est pas une critique vis à vis du développeur qui a l’air d’être seul sur le projet, je reconnais le travail effectué (et je serais sans doute incapable de faire la même chose), mais ça ne répond pas à mon cahier des charges.

Gestionnaire de fichier en ligne: définition des besoins

Je poursuis mon enquête sur les gestionnaires de fichiers en ligne.

Je me rends compte que je n’ai pas défini clairement mes besoins (qui feront mes critères d’appréciation et de sélection). Les voici donc:

Fonctions primordiales

  • Pas de base de données pour la gestion des fichiers: mes documents doivent conserver l’arborescence qu’ils ont dans le navigateur de fichier. J’y accède en local avec un montage de la partition sur mon poste. Et je veux pouvoir conserver les programmes de sauvegarde/synchro/gestion des droits déjà en place. Et la mise en place du gestionnaire en ligne y gagne en rapidité.
  • Gestion correcte des caractères accentués dans le nom du fichier/dossier. Tous mes postes sont en full UTF8, y compris le serveur apache. Il faudra y passer un jour où l’autre, autant le faire maintenant. Donc, je ne veux pas d’un gestionnaire qui me force à fonctionner en ISO-8859-x, ni dans l’affichage des noms de fichiers, ni dans l’écriture des noms de fichiers sur le disque. D’autant que sur mon montage, moi je les écrit en UTF8.
  • Gestion correcte des utilisateurs pouvant accéder aux fichiers. Je veux que certains utilisateurs ne puissent que consulter (télécharger) et pas uploader. Je veux que d’autres aient les droits complets. Et je veux que les utilisateurs soient verrouillés dans leur espace. La sécurité des documents mis en ligne dépend très fortement des droits paramétrables dans le logiciel. Et ce n’est pas une option.
  • Sécurité d’authentification des utilisateurs: j’oublie directement les programmes qui utilisent un GET pour s’authentifier!
  • Pouvoir uploader plusieurs fichiers en même temps: l’idéal étant une sélection multiple, mais je me contenterais d’une sélection une par une, mais dans la même opération.
  • Installateur simple (une fois apache/PHP correctement configurés et les droits des fichiers d’installation corrects). Si l’installateur nécessite la création manuelle de fichiers et le paramétrage en édition texte (autre que ponctuelle) alors que PHP sait parfaitement faire ça, je n’ose imaginer le fonctionnement et la sécurité du logiciel…
  • Open source (obligatoirement, je veux savoir ce qui se fait dans le code) et avec une licence me permettant de le modifier/personnaliser. GPL idéalement. Payant possible (si je peux le tester complètement avant)
  • Simple d’usage pour un utilisateur pas trop expérimenté. Je parle d’usage, pas d’installation.
  • Projet actif: je veux pouvoir joindre le développeur pour obtenir des autorisations, reverser pour soutenir le projet et avoir un programme à jour. Pas question de prendre un risque avec la sécurité des documents, si une faille n’est pas corrigée.
  • Compatible avec Firefox: je ne croyait pas avoir à le préciser, mais je suis tombé sur un gestionnaire « optimisé » pour IE. Hors de question!

Fonctions qui seraient un plus

  • Visualisation/ouverture des documents sans téléchargement: c’est quand même plus facile d’ouvrir un fichier (texte/image/PDF) sur le serveur pour consulter une info, que de le télécharger, l’ouvrir, le supprimer. Si en plus on peut le faire pour les vidéos et les MP3, c’est parfait.
  • Possibilité de diaporama sur les fichiers: c’est vraiment une fonction dont je pourrais me passer, mais si ça le fait, c’est quand même agréable.
  • Pouvoir choisir un thème simplement: je compte l’utiliser pour plusieurs sites. S’ils se ressemblent tous, je risque de ne plus savoir sur quel site je suis. Et je n’ai aucune envie de trifouiller le code pendant des heures à chaque fois que je vais l’installer sur un site.
  • Pas de pub trop envahissante sur le logiciel dans l’usage de celui ci. Je ne supprimerais jamais* les copyrights, mais mes utilisateurs ne vont JAMAIS installer ce logiciel. Ils veulent pouvoir l’utiliser sans qu’on les bassine avec des mots comme « copyrights« , « GPL » et « NomDuLogicielVisitezMonSite! » tous les trois clics. Copyrights présents, OK, mais discrets. L’idéal étant un « A propos » accessible. Mais pour que le logiciel puisse être placé en entreprise, en haut à gauche doit être le logo de l’entreprise, pas le logo du MachinXplorer!
  • Un menu spécifique dans le clic droit. Plus l’utilisateur aura l’impression de travailler en local, moins il se rendra compte que les fichiers sont sur le net, et plus il sera bluffé de retrouver ceux ci sur un autre poste.

Ce sont MES besoins d’un gestionnaire de fichier. Ils peuvent évoluer au fur et à mesure de mes différents tests, mais je pense que l’essentiel est là.

J’en ai 3 en test actuellement (et bientôt publiés), mais n’hésitez pas à me proposer ceux que vous connaissez, s’ils correspondent à ces critères.

* par contre, je m’autorise à les déplacer au besoin. A moins que la licence l’interdise explicitement, auquel cas je n’utilise même pas le logiciel.

Gestionnaire de fichier en ligne: phpXplorer

Après mes tests sur extplorer, je me penche sur les autres gestionnaires de fichiers en ligne autonomes.

phpXplorer permet d’avoir accès à ses fichiers depuis un simple navigateur web (comme tous les autres) et ne nécessite pas de base de données, ce que je considère comme un avantage.

En effet, on peut passer ainsi d’une arborescence classique sur son ordinateur local à un accès en mode web sans modification particulière (excepté une gestion des droits), activer/désactiver cette fonctionnalité à volonté ou permettre des synchronisation ou des sauvegardes très rapides.

Test de phpXplorer

Premier point négatif, le site est vide, excepté une page de contact. Mauvais signe pour l’évolutivité du projet.

Mauvais signe aussi, les dernières modification des fichiers du programme datent de 2007 pour la version 3 preview

Difficile donc d’avoir confiance dans la sécurité des données dont l’accès peut être disponible par le net si des failles anciennes n’ont pas été corrigées.

J’ai quand même testé la version 0.9.37 proposée sur le site, afin de voir ce qu’il en était:

  • L’installation est simple. Tellement simple que je ne l’ai pas vu passer! Après copie des fichiers de l’archive et ajustement des droits à www-data, se rendre sur le site a juste affiché une page de compte rendu indiquant les fonctions de php utilisables. Pas de création d’utilisateur, d’admin ou de quoi que ce soit… La re-visite du site me connectait en guest immédiatement.
  • Création automatique, lors de l’installation, un administrateur « root » avec le mot de passe « root« . Vu qu’aucune doc n’est disponible, il m’a fallu du temps pour le trouver. Si le site avait été en ligne, c’eut été une faille de sécurité immédiate.
  • L’accès aux options d’administration n’est pas évidente, j’ai même pensé qu’il n’y en avait pas. En fait, il faut cliquer sur phpXplorer au dessus de la liste des fichiers pour obtenir un menu d’administration. L’emplacement est loin d’être standard. Bon, une fois qu’on le sait, ça n’a que peu d’importance.
  • Aucune fonction de paramétrage du logiciel lui même. Pour désactiver le bouton de connexion en guest de la page de login, il va falloir mettre les mains dans le code.
  • Gestion des droits des utilisateurs assez poussée. Trop pour le commun des mortels qui veut simplement accéder à ses fichiers.
  • Création des comptes vraiment non intuitive: il faut modifier chaque champ d’un tableau et valider à chaque opération, y compris pour le mot de passe et sa confirmation.
  • Plusieurs langues sont gérées, dont le français. Assez bien, d’ailleurs.
  • Gestion des caractères accentués catastrophique (bon, tous ceux que j’ai testé jusqu’à présent sont dans le même cas…). Il accepte de créer des dossiers avec des accents, mais pas d’y entrer, puisqu’il ne les trouve pas… Alors qu’il est bien codé en UTF8 sur le système (tout UTF8), le logiciel cherche un fichier en iso-8859 .
  • Le simple clic sur un fichier (c’est un lien) ouvre ou propose de télécharger ledit fichier. Pour des images, c’est parfait et très réactif.
  • Les home des utilisateurs en mode 777 (root y compris) ne fait rien pour me rassurer.

J’ai aussi testé la version 3 preview proposée:

  • Démarrage en allemand… Aïe! Je parle plusieurs langues, j’en lis plusieurs autres, mais pas l’Allemand. Après tests en aveugle et l’aide de google pour la traduction, j’arrive à paramétrer le root en français. Ah, non. C’est en Anglais. Pas grave, ça me va mieux.
  • L’aspect graphique est plus abouti que l’ancienne version
  • La création/modification d’utilisateurs est limitée. User et mot de passe. Pas de gestion des rôles, ce qui existait dans la version précédente.
  • Un menu d’administration apparait désormais sur la gauche et les « boutons » sont désormais en haut de fenêtre, ce qui est plus habituel.
  • Visibilité d’office des fichiers cachés. Ça me plait moins pour des utilisateurs néophytes qui vont rapidement faire du ménage, je les connais.
  • Pas d’évolution depuis 2007

Ma conclusion

L’idée est bonne, l’évolution est visible entre les versions 0.9.37 et 3.preview, mais c’est inexploitable en production. Surtout si on veut donner l’accès à des gens qui découvrent l’informatique, alors que l’utilisation de ce type de logiciel en est le but recherché. Au final, la version 0.9.37 est plus exploitable, même si elle n’est pas parfaite.

Pas d’évolution, pas de communauté, très peu d’infos sur les moteurs de recherche, …. Si vous cherchez un projet GPL dans lequel vous investir ou pour reprendre, celui ci peut être un bon candidat.

Je continuerais donc ma quête du gestionnaire de fichier en ligne autonome et simple d’usage.

LiveBox en Open Source!

Orange vient d’envoyer ceci:

Information :
la Livebox et les logiciels libres et open source

Chère cliente, Cher client,

Comme vous le savez peut-être, la Livebox utilise un certain nombre de logiciels libres et open source*. Afin de respecter le principe de libre
accès à ces logiciels, nous vous informons qu’Orange les met à votre disposition.

Pour bénéficier de plus d’information, nous vous invitons à vous rendre sur le site de l’assistance en ligne en cliquant ici <http://r.mailforge.orange.fr/r/MFASSI1240826793/777.php?ref=MF31278_1&cenv=31278&ml=cGllcnJlLmJhY29Ad2FuYWRvby5mcg>.

.

Nous attirons votre attention sur le fait que *l’utilisation de ces logiciels n’est pas obligatoire et ne donne accès à aucun service et
support supplémentaire. *

Ils s’adressent principalement aux experts en développement de logiciels qui pourront en disposer via le site _www.livebox-floss.com <http://r.mailforge.orange.fr/r/MFLIVE1265897481/?ref=MF31278_2&cenv=31278&ml=cGllcnJlLmJhY29Ad2FuYWRvby5mcg>_.
_.

Merci de votre confiance.

Votre service clients internet

FT
France Télécom SA au capital de 10.594.365.432 € – RCS Paris 380 129 866

*logiciels dont la licence donne à chacun le droit d’utiliser, de modifier, de dupliquer et de diffuser, gratuitement ou non, lesdits
logiciels. Ces actes supposent l’accès aux codes sources du logiciel (l’ADN du logiciel). Une fois téléchargés, ces logiciels sont sous
l’entière responsabilité de son possesseur.

La visite des liens m’apporte les réflexions suivantes (en vrac):

  • La description des logiciels open source est assez succincte (ne noie pas dans les détails), mais juste. Quelqu’un qui ne connait pas les logiciels open source peut arriver à comprendre. Pas trop de termes barbares.
  • La mention « Vous êtes expert en développement de logiciels » est à mon avis superflue. Si on l’est, inutile de nous expliquer ce qu’est un logiciel open source, on devrait déjà le savoir. Enfin, mieux vaut plus d’information que pas assez.
  • C’est une formidable exposition pour les logiciels libres et l’open source. J’espère que chaque client orange va recevoir ce mail. Au moins, ils auront (s’ils lisent les pages fournies) entendu parler au moins une fois de linux et de logiciels open source.
  • Ils respectent enfin la licence GPL. C’est tard, mais saluons l’initiative. D’autant que ça n’a pas été fait discrètement, mais dans un mailing que j’espère phénoménal.
  • Indiquer que les logiciels utilisés s’adressent « principalement aux experts en développement de logiciels » est une façon détournée de dire « on ne fait pas d’assistance », mais laisserait penser que les logiciels libres sont trop compliqués pour être utilisés par le commun des mortels (je signale à mes visiteurs de passage que c’est faux).
  • « Une fois téléchargés, ces logiciels sont sous l’entière responsabilité de son possesseur » ou comment arriver dans l’excès pour dégager toute responsabilité, comme si c’était risqué, dangereux ou illégal d’avoir ces logiciels…(je signale encore à mes visiteurs de passage que c’est faux).

A chaud, je persiste à penser que c’est une bonne initiative et une bonne opportunité de reconnaissance, même si c’est , à mon avis, maladroit dans la communication. Il va me falloir rassurer mes clients encore chez orange et en profiter pour leur refaire l’apologie des logiciels libres.

Bon, M’sieur Orange, et si je veux faire tourner mon propre système sur une LiveBox, j’ai le droit?

Convertissez vos textes en bulgroz

Le Bulgroz est une langue encore active, ne vous y trompez pas!

Extrait du site web:

Ce projet hautement important pour la communauté des logiciels libres a vu le jour le mardi 7 janvier 2004 dans l’après-midi sur le channel #nasgaia du serveur irc.freenode.net. L’auteur, Richard, alias riri_le_mechant, a voulu faciliter le travail de traduction du français vers le bulgroz, cette magnifique langue inventée par le grand, le magnifique, le splendide Zorglub !

Programmé en C ANSI avec grand soin par Richard et placé sous GPL, ce logiciel vous permettra de traduire instantanément toute phrase en bulgroz sur une plateforme GNU/Linux ou MS Windows. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, le bulgroz consiste à écrire les mots à l’envers mais en gardant l’ordre des mots dans la phrase. Si vous avez compris, alors vous savez ce que signifie la phrase suivante : « no evuort ettec eugnal snad sed serutneva ed uorips te oisatnaf »

Il faut savoir également que ce programme est recommandé par le très sérieux Da Linux French Page dans le journal de malenki ! Le site Léa-Linux nous mentionne dans sa liste de logiciels recommandés.

Le paquet fournit sur le site n’est pas fonctionnel pour Ubuntu, puisqu’il fait appel à des dépendances trop anciennes. De plus, le site semble à l’abandon et l’adresse de l’auteur revoie des Unknown User

Qu’importe, comme c’est un outil indispensable, j’ai décidé de m’y attaquer et je me suis fait un plaisir de l’écrire en python. J’y ai ajouté deux options, l’une permettant de convertir tout un fichier, l’autre permettant d’envoyer la conversion dans un fichier.

Ce programme, qui possède même sa page de man, s’utilise comme suit une fois installé:

tulklut "ceci est une phrase qui sera traduite" -o /tmp/phrase.txt
tulklut -f ~/Documents/histoires.txt  -o /tmp/phrase.txt

ou, tout simplement, pour voir la sortie à lécran

tulklut "ceci est une phrase qui sera traduite"
icec tse enu esarhp iuq ares etiudart
 
tulklut -f ~/Documents/histoires.txt
...

Ce convertisseur ultra évolué à la pointe des dernières technologies permet la conversion vers le Bulgroz, mais aussi depuis le Bulgroz!

tulklut "icec tse enu esarhp iuq ares etiudart"
ceci est une phrase qui sera traduite

Inutile, donc hautement nécessaire, vous pouvez l’installer en utilisant les miroirs Absolacom ou en téléchargeant directement le paquet deb. Il n’est disponible que pour Jaunty, mais il s’installe sans problème sur Karmic et même sur Lucid. Je n’ai pas testé les autres mais je pense que cela devrait fonctionner vu que seul python est en dépendance.

Là où ça devient encore plus puissant, c’est que vous pouvez convertir d’autres types de fichiers que du texte! Dans un sens, puis dans l’autre. Par exemple: odt, doc, html, php, pdf … Seules les images n’ont pas pu être rétablies pendant mes tests.

Ça ne peut pas remplacer un véritable cryptage pour protéger des documents, mais ça peut être une méthode à La Rache pour cacher des choses aux yeux de ceux qui ne connaissent pas le Bulgroz, d’autant que si vous convertissez du texte, on peut rapidement trouver l’astuce, mais si vous convertissez un fichier interprété par un programme (html, odt, pdf …) en laissant l’extension d’origine, le programme va afficher n’importe quoi ou hurler qu’il y a des erreurs. Et même en ouvrant le fichier avec un éditeur, il est très difficile de voir le problème (sauf si on connait le truc).

Amusez vous bien!

Gestionnaire de fichier en mode web: eXtplorer

eXtplorer est un gestionnaire de fichier accessible par votre navigateur. Il est intégré nativement à Joomla, mais il peut fonctionner individuellement sur tout serveur Web + PHP. Aucune base de donnée n’est nécessaire à son fonctionnement.

Les fonctionnalités de ce gestionnaire de fichiers sont nombreuses : Vous pourrez parcourir l’arborescence des répertoires et des fichiers sur le serveur et éditer, copier, déplacer, renommer, supprimer, envoyer et télécharger des fichiers (en mode ftp ou fichier), gérer les utilisateurs et les droits d’accès sur répertoires et fichiers, créer et extraire des archives (ZIP, Tar, Tar/GZ, Tar/BZ).
Vous pourrez utiliser eXtplorer pour vous connecter à un serveur FTP et travailler comme si vous utilisiez un client FTP. L’interface est semblable à celle d’une interface de gestion de fichiers classique avec menu contextuel, drag&drop, grille et arborescence de fichiers.

L’installation est simplissime:

  • Téléchargez la dernière version sur sourceforge
  • Dézippez le dossier
  • Envoyez les fichiers sur votre serveur en FTP ou tout autre moyen adapté
  • Donnez les fichiers à l’utilisateur démon du serveur web. Avec Ubuntu et Apache: sudo chown -R www-data:www-data /var/www/eXtplorer-xxx
  • Connectez vous à l’interface avec votre navigateur: http://ip_du_serveur/eXtplorer-xxx ou http://nom_domaine/eXtplorer

Identifiez vous comme admin avec le mot de passe admin. Il vous est proposé de modifier immédiatement le mot de passe et je vous conseille de le faire¹. En effet, admin a tout pouvoir sur le répertoire /var/www, et par conséquent sur tous les sites qui y sont présents. Inutile de tenter le diable.
A partir de là vous pourrez créer des utilisateurs, leur donner des droits, uploader et télécharger des fichiers, …
Sauf qu’il y a quelques petits problèmes. Mais rassurez vous, je vous donne les solutions ci dessous.

Supprimer les langues inutiles

Cela ne pose pas de problèmes particuliers, mais si vous n’avez aucun utilisateur allemand ou suédois, à part faire le kéké avec 27 langues dans votre gestionnaire, ça ne sert à rien.

Donc, dans le dossier languages, supprimez tout sauf index.html, french.php, french_mimes.php, english.php et english_mimes.php.

Corriger le fichier de langue

Le programme n’étant pas écrit par des français, la traduction date un peu. Surtout, elle n’intègre pas certaines lignes qui sont pourtant nécessaire au fonctionnement du logiciel.

Vous allez rencontrer deux erreurs lors d’une tentative de téléchargement par un utilisateur ne possédant pas les droits d’amin ou de modification vous disant ceci: Notice: undefined index: _VERSION in /var/www/extplorer/include/header.php on line 45 et Notice: undefined index: message in /var/www/extplorer/include/result.class.php on line 123.

Cela peut être résolu simplement en ouvrant le fichier languages/french.php et en modifiant le début (ajoutez les 2 lignes repérées) tel que ceci:

// French Language Module for joomlaXplorer (translated by Olivier Pariseau and Alexandre PRIETO)
global $_VERSION; // ajoutez cette ligne
 
$GLOBALS["charset"] = "iso-8859-1";
$GLOBALS["text_dir"] = "ltr"; // ('ltr' for left to right, 'rtl' for right to left)
$GLOBALS["date_fmt"] = "d/m/Y H:i";
$GLOBALS["error_msg"] = array(
 // error
 "error"            =&gt; "Erreur(s)",
 "message"            =&gt; "Message(s)", // ajoutez cette ligne
 "back"            =&gt; "Page pr&amp;eacute;c&amp;eacute;dente", 
 
 // root
.....

Sauvez le fichier et fermez votre éditeur.

Gérer les droits correctement

EXtplorer est développé pour fonctionner avec Joomla et son gestionnaire d’utilisateur. Or, en mode autonome, vous pourrez constater que les utilisateurs, quels que soient leurs droits (sauf admin et modification), ne peuvent pas télécharger. Ils tombent toujours sur une erreur leur disant qu’ils ne peuvent pas utiliser cette fonction. Si vous voulez donner le droit à vos utilisateurs de modifier leur mot de passe, ils ne peuvent plus télécharger les fichiers. Ce serait dommage!

On trouve en effet ceci dans le fichier de configuration: // user permissions bitfield: (1=modify, 2=password, 4=admin, add the numbers). Sauf que le fichier de download ne prend en compte que le niveau 1 de permissions.

Ouvrez avec votre éditeur favori le fichier include/download.php et remplacez la ligne 58

if(($GLOBALS["permissions"]&amp;01)!=01) ext_Result::sendResult( 'download', false, $GLOBALS["error_msg"]["accessfunc"]);

par

if(($GLOBALS["permissions"]&amp;02)&lt;01) ext_Result::sendResult( 'download', false, $GLOBALS["error_msg"]["accessfunc"]);

Sauvegardez et fermez.

Astuces

  • C’est au moment de la création d’un utilisateur (ou lors de sa modification) que vous indiquez son home. Ne laissez pas ce qui vous est proposé par défaut, il s’agit de la racine du serveur web! Indiquez un dossier par son chemin absolu depuis la racine du système (par exemple /var/www/toto).
  • Le répertoire home des utilisateurs doit exister avant leur connexion. Je vous conseille de le créer avant de créer l’utilisateur.
  • Vous pouvez créer les dossiers des utilisateurs et ceux ci grâce à des scripts. Étudiez le contenu du dossier config, vous verrez que la structure est simple pour ajouter rapidement des dizaines d’utilisateurs.

Conclusion

J’ai découvert ce logiciel aujourd’hui³ (en pratique, parce que j’en avait entendu parler il y a quelques temps) et je n’ai pas constaté de difficulté particulière, ni à l’installation, ni à l’utilisation (une fois les fichiers modifiés comme indiqué ci dessus). Juste quelques limitations non bloquantes:

  • Tous les fichiers appartiennent à www-data². En cas de dossier partagé, impossible de savoir qui a modifié le fichier.
  • Chaque utilisateur peut avoir son propre espace de stockage, celui ci peut être partagé par plusieurs utilisateurs mais un utilisateur ne peut avoir accès à deux dossiers de deux utilisateurs autres. A moins d’utiliser des liens symboliques, mais question sécurité et confidentialité, c’est très difficile d’être sûr que les fichiers ne sont lisibles QUE par ceux qui le doivent.
  • eXtplorer a du mal entre l’UTF8 et l’iso8859-1. Certains noms sont parfois horribles, mais ça fonctionne.
  • Je n’ai pas testé la fonction permettant d’utiliser un serveur FTP depuis le logiciel, cette partie ne m’intéressant pas (mes utilisateurs se servant de filezilla qui fonctionne sur tous les OS)
  • Je suis assez réticent, pour des questions de sécurité, à utiliser ce type de gestionnaire de fichiers. Par rapport à un FTP simple, on ajoute des failles potentielles dans apache + PHP. Si un simple FTP vous suffit, contentez vous en, ce sera plus simple à sécuriser.
  • Pas de possibilité de skinner le logiciel. Il est assez beau tel quel, mais personnaliser un logiciel aux couleurs du client fait souvent toute la différence sur le contentement de celui ci. On peut bien sûr aller modifier les images une par une, mais elles sont dans des dossiers différents et je n’ai pas trouvé de règle d’utilisation de celles ci dans le code. Peut être dans la version suivante.

Il existe d’autres logiciels de gestion de fichiers en mode hébergé et je vais les regarder prochainement. EXtplorer nécessite en tout cas un peu de votre attention si vous cherchez ce type de logiciel.
1) si vous ne le faites pas, je parie qu’en moins de deux jours vous n’aurez plus du tout accès à votre serveur.
2) sur ubuntu. Sur d’autres distributions, l’utilisateur peut varier.
3) une demande d’installation d’une sorte d’ENT simple et rapide à mettre en place.

Problème d’accès au bureau à distance de XP

J’ai eu le cas d’un ordinateur sur lequel il était impossible d’accéder au bureau à distance. Pourtant, tous les réglages semblaient corrects et le firewall désactivé.

En allant regarder l’observateur d’évènement (section système), il y avait des messages indiquant Popup:\SystemRoot\System32\RDPDD.dll failed to load. Donc, le service RDP n’étant pas démarré, il n’était pas étonnant de ne pas pouvoir se connecter.

Par contre, aucun message d’erreur lorsqu’on tentait une connexion, simplement la disparition de la fenêtre de connexion à distance.

En faisant une recherche, il est apparu que le problème pouvait provenir de la carte graphique. Certains conseillent de désactiver l’accélération matérielle, mais cela n’a pas fonctionné pour moi, le panneau nvidia se plaignant en permanence de ne pouvoir afficher les options avancées.

Ce problème n’est pas spécifique à une carte graphique, quelle qu’en soit la marque, et peut même se produire aussi avec des pilotes d’imprimante. Il provient du fait que l’espace mémoire défini pour l’affichage de la session distante est trop limité pour y charger les pilotes. Cet espace mémoire est partagé pour les pilotes d’affichage et d’impression. La solution est donc d’indiquer explicitement une taille plus importante afin que le service RDP puisse se lancer correctement.

Sur les forums nvidia, on trouve la solution suivante:

  • Ouvrez regedit
  • Naviguez jusqu’à [HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Session Manager\Memory Management]
  • Créez une nouvelle clef DWORD
  • Nommez la “SessionImageSize
  • Donnez lui la valeur 20, 40, 60 ou 80, ce qui va attribuer une quantité de mémoire au serveur RDP.
    • 00000020 = 32MB
    • 00000040 = 64MB
    • 00000060 = 96MB
    • 00000080 = 128MB
  • Essayez les valeurs les unes après les autres. La valeur 80 a fonctionné pour moi, pas les autres.
  • Redémarrez l’ordinateur
  • Tentez de vous connecter (depuis un autre ordinateur.  En local, il va vous jeter)
  • Si ça ne fonctionne pas, modifiez la valeur et recommencez.

J’ai quand même perdu une heure avec cette histoire. Espérons que ça vous sera utile.

Migrer de Thunderbird2 vers Thunderbird3 sur Jaunty

Après l’installation, j’ai eu quelques problèmes: aucun de mes comptes de messageries n’étaient visibles (pas plus que les mails), et Thunderbird me proposait de créer un nouveau compte.

Toutes les manipulations se font à partir du home de l’utilisateur.

Installer Mozilla Thunderbird 3 sur Ubuntu

Téléchargez TB3 et décompactez l’archive. Déplacez ensuite celle ci sur /opt

sudo mv Bureau/thunderbird /opt/

Modifiez ensuite le lanceur afin qu’il lance thunderbird 3 au lieu de la version 2

sudo gedit /usr/share/applications/thunderbird.desktop

Modifiez la ligne Exec=thunderbird %u en Exec=/opt/thunderbird/thunderbird %u

Enregistrez et fermez le fichier.

Retrouver ses mails

Le problème des mails vient que TB3 utilise le dossier ~/.thunderbird alors que la version 2 sur Jaunty (et sans doute sur les autres versions)  utilise ~/.mozilla-thunderbird. Donc, TB3 ne retrouve pas les éléments auxquels on s’attend.

Il faut alors soit copier le contenu de .mozilla-thunderbird dans .thunderbird, soit créer un lien d’un dossier vers l’autre.

La première chose à faire est de sauvegarder le dossier pour permettre un retour en arrière en cas de problème. Effectuez une copie de .mozilla-thunderbird avant toute modification.

Je crée un lien nommé .thunderbird pointant sur .mozilla-thunderbird. Si vous avez déjà lancé TB3, supprimez le dossier .thunderbird automatiquement créé

ln -s .mozilla-thunderbird/ .thunderbird

Il ne reste plus qu’à lancer Thunderbird en cliquant sur l’icone habituelle.

Ne vous étonnez pas. Si vous avez beaucoup de messages ou de comptes de messageries, TB3 va tous les indexer, et ça peut prendre du temps…

Réparer le MBR de Vista ou Seven sans le DVD d’installation

Ayant eu à réparer l’ordinateur d’un client avec Vista ne voulant plus démarrer, et ne possédant pas le DVD d’installation, puisque seul un disque de restauration était disponible, il a fallu que je trouve une solution pour ne pas perdre tous les documents et les logiciels installés.

Heureusement, cet article m’a beaucoup aidé. En fait, j’ai pu réparer le MBR, réparer les secteurs défectueux et relancer Vista en un peu plus d’une heure.

En le plaçant ici, je suis sûr de retrouver la méthode si j’en ai un jour besoin de nouveau (ce dont je ne suis pas certain).

Quand je pense que certains trouvent qu’il est plus facile d’installer windows que linux…

Superviser vos serveurs avec FTPupinfo

Il est toujours pratique d’avoir un oeuil sur les ordinateurs dont on a la charge. Ne serait-ce que pour prévenir avant de guérir. Quand je dis serveurs, c’est tout type de machine linux.

Or, s’il faut se connecter à chacun pour avoir des infos, cela devient vite pénible.

Il existe une pléthore de logiciels dédiés à cet usage. Des simples, comme phpsysinfo, et des poids lourds comme Nagios, zabbix, …

Les logiciels simples peuvent correspondre à un besoin ponctuel, mais manquent souvent des éléments dont on aurait besoin spécifiquement. Les poids lourds du genre sont cauchemardesques à configurer, et c’est souvent sortir le bazooka pour tuer une mouche… Sans compter les failles de sécurités régulières.

J’ai développé un logiciel nommé FTPupinfo destiné, à la base, à mon usage personnel, pour superviser mes serveurs. Puis il a évolué avec le temps pour devenir une application à part entière, située entre les deux catégories dont on a parlé.

Voici un rapide aperçu:

Capture 1

Avantages:

  • Facile à installer (paquet dans les dépôts absolacom)
  • C’est le client qui uploade vers le serveur, pas le serveur qui interroge le client (pas d’ouverture de ports, pas de faille). Pas besoin de se connecter à la machine à surveiller (pas d’ouverture de ports, pas de faille).
  • Paramétrable avec un simple fichier de configuration texte
  • Upload sur le serveur en mode FTP ou rsync (si upload activé, non obligatoire)
  • Copie en local possible des rapports générés
  • Rapide et léger
  • Possibilité d’activer/désactiver chacune des fonctions
  • Personnalisable par skins (que vous pouvez créer/ajouter)
  • Ajout de modules possibles (par exemple pour prendre en charge SNMP)
  • Pensé pour être sécuritaire
  • Possibilité d’exécuter des programmes avant, pendant, après le fonctionnement du logiciel (alertes par mail, nettoyages, …)
  • Possibilité de garder le dernier rapport, un par jour, tous…
  • Le dernier rapport est accessible même si le serveur ne l’est pas
  • Fonctionne sur Debian (et dérivées), Mandriva, Suse (depuis les sources)

Inconvénients:

  • Ne fonctionne pas encore pour Windows (et ce n’est pas une priorité). Fonctionne au strict minimum avec Cygwin avec une version modifiée du programme (contactez moi si vous êtes intéressé).
  • Visualisation en mode décalé. Pas de consultation en direct (le programme est lancé avec une granularité d’une minute).
  • Sans doute Certainement améliorable au niveau du code
  • Disponible uniquement en deb ou en source (si vous voulez packager pour votre distrib, soit vous vous en chargez, soit vous me dites comment faire)
  • Les skins sont moches (si,si. Je sais. Je ne suis pas graphiste, je le reconnais), mais c’est du full CSS (sauf scories) facilement modifiable.¹
  • En anglais pour l’instant (même si c’est peu gênant, le vocabulaire informatique utilisé étant souvent anglais). L’adaptation pour permettre la localisation est en projet.
  • …heu…
Page de statistiques

Page de statistiques

Toutes les infos se trouvent sur le site du projet et vous pouvez voir des exemples sur le site de démo.

Dernière précision, c’est entièrement du GPL gratuit pour la partie cliente (le programme qui tourne sur les ordinateurs). Seule la partie serveur de supervision (optionnelle) est payante.

Il est actuellement utilisé professionnellement par ma société pour superviser les clients, quelques sociétés partenaires et les écoles du département des Pyrénées Orientales équipées de serveurs Eclair (dont j’ai été le développeur initial pour le pôle de compétences de Perpignan) ou Zeli.

Les suggestions, remarques, rapports de bugs sont les bienvenus.

1. message subliminal très subtil 😉 : si vous savez fairedes skins potables, envoyez les moi et je les intègrerais au programme avec vos crédits.

Linux goes on!

Quelques petits détails permettent de voir que l’avancée de linux continue. En particulier lorsque de grands groupes font l’effort de se rendre compatible avec les linuxiens (ou GNUciens si on veut être rigoureux).

Ce doit être salué et encouragé, si on veut que cela continue.

Ça ne date peut être pas d’aujourd’hui, mais je viens juste de le découvrir: toutes les radios du groupe NRJ (NRJ, nostalgie, chérie FM, rire et chansons,…) détectent que vous êtes sous linux et vous proposent de télécharger un fichier .m3u vous permettant d’écouter les radios dans votre lecteur préféré au lieu d’utiliser le player flash intégré à la page.

Et ça fonctionne! Alors que RTL ou France Info ne passent pas  (ou si peu) avec ce $*µ%§£* de player flash… Vivement que HTML5 soit utilisé.

Capture du site de la radio Nostalgie

Capture du site de la radio NRJ

Capture du site de la radio NRJ

Notez quand même la différence de ton employé sur NRJ. On voit tout de suite qu’on n’est pas sur la même tranche d’âge… 😉

Le fait de fournir un fichier m3u va beaucoup plus loin que simplement éviter flash: l’adresse du flux étant présent dans le fichier, il est possible simplement d’ajouter simplement la radio à des programmes existants ou personnels sans faire de rétro-ingenierie compliquée.

Volonté d’ouverture au libre ? A voir le site avec du flash partout, ce n’est pas certain. Volonté de faciliter l’écoute au plus de public possible pour augmenter les parts de marché ? Peut être. Malheureusement, je n’ai réussi à joindre personne chez eux qui soit à même de répondre à la question (voire même, pas au courant du tout ).

Peu importe. NRJ n’est pas une radio que j’écoute véritablement (problème de génération, sans doute), Nostalgie un peu plus. Mais j’ai eu des demandes parmi mes clients équipés avec linux d’écouter des webradios. Je sais désormais lesquelles conseiller.

En tous cas, ça prouve au moins plusieurs choses: chez NRJ, ils savent ce qu’est linux, ils ne considèrent pas leurs visiteurs linuxiens comme une minorité négligeable et ils ne considèrent pas que leur modèle web économique oblige a être sur le site pour écouter la radio afin d’être obligé de voir plusieurs publicités avant d’obtenir le moindre son.

Run, Tux, run!

Remettre à zéro le mot de passe admin d’un site Guppy

Principalement pour mémoire:

Quand on a perdu son mot de passe d’administration sur un site Guppy, la FAQ indique de transférer à nouveau le fichier admin/mdp.php sur le site pour revenir au mot de passe par défaut, à savoir pass.

Il est dommage de devoir re-télécharger guppy pour retrouver ce fichier. Sans compter le lancement du logiciel de FTP…

Il est plus facile d’aller modifier le fichier directement par ssh et de remettre le contenu suivant:

<?php
$mdp = « 1a1dc91c907325c69271ddf0c944bc72 »;
?>

Ne pas oublier ensuite de se presser de changer ce mot de passe si on veut éviter les problèmes sur son site!

Recevoir les logs par mail

Il peut être intéressant de recevoir les logs de vos ordinateurs par mail pour plusieurs raisons:

  • pour penser à les regarder,
  • pour recevoir les logs de vos serveurs,
  • pour garder un historique des logs et pouvoir remonter dans le temps,
  • générer des statistiques à partir des logs sans se connecter aux serveurs (ce qui est utilisé par exemple pour générer la liste des identifiants déconseillés)

Pour cela, je vous propose d’installer un utilitaire en python développé par mes soins.

ATTENTION: ce programme fonctionne pour Hardy et Jaunty. Il n’a pas été développé ou testé sur Karmic mais sera disponible pour toutes les version X.04 d’Ubuntu.

ATTENTION2: ce programme ne peut fonctionner simplement avec Orange. Pour ce FAI, il faut installer postfix et le paramétrer avec l’authentification sasl. Cela fera l’objet d’un prochain article. Pas de problème chez Free, Alice et SFR.

Zeli-sendlog

zeli-sendlog est un programme python qui va créer une archive des logs de l’ordinateur sur lequel il est installé et va automatiquement l’envoyer par mail aux adresses paramétrées.

Une fois installé, ce programme ne nécessite aucun réglage.

Installation

Il vous faut tout d’abord ajouter les miroirs Absolacom à votre fichier de sources tel qu’indiqué sur cette page. Rechargez la liste des paquets et installez le paquet zeli-sendlog et ses dépendances.

Paramétrage

Pour envoyer un mail, il vous faut trois choses:

  1. un serveur SMTP,
  2. une ou plusieurs adresses de destination,
  3. un nom pleinement qualifié afin que vos mails soient acceptés sans être considérés comme du spam.

Serveur SMTP

Il se règle dans le fichier /etc/smtp_server. Vous indiquez simplement le nom ou l’adresse de votre serveur SMTP. Par exemple, pour free, indiquez simplement smtp.free.fr.

Adresses de destination

Les adresses où seront envoyés les mails s’indiquent dans le fichier /etc/mail_secu.txt. Indiquez sur une ligne les adresses séparées par des virgules.

Si vous n’indiquez qu’une seule adresse, inutile d’ajouter une virgule.

Nom FQDN

Votre machine ne peut envoyer des mails que vers un serveur qui l’autorise. Pour cela, il faut qu’elle soit identifiée, et c’est son nom d’expéditeur qui est utilisé.

Si vous possédez un nom de domaine, éditez le fichier /etc/mailname et indiquez le nom de votre ordinateur ainsi: machine.mondomaine.org.

Identifiez correctement votre ordinateur, ce nom apparaît dans les courriers qui vous sont envoyés et vous permettront de vous y retrouver si vous recevez les logs de plusieurs serveurs.

Lancement en console

Vous pouvez lancer manuellement le programme pour envoyer les logs immédiatement ou pour vérifier son fonctionnement. En cas de problème, celui ci vous est affiché (en anglais) et vous permettra de rechercher une solution.

Dans un terminal, entrez: sudo sendlog

(le programme doit être lancé en root pour pouvoir accéder aux fichiers de log)

Programmation

A l’installation, le programme a paramétré le cron de root afin de lancer l’envoi de mail tous les jours à minuit. Pas avant, sinon il vous manquerait du contenu dans les logs du jour, pas après, sinon ce serait les logs du lendemain.

Faites quelques essais, mais n’envoyez pas beaucoup de mails en peu de temps, cela risquerait de vous faire mettre en quarantaine par votre FAI.

Une fois le logiciel paramétré, il n’y a plus à y toucher.

Servez vous, c’est GPL!

Installer un serveur LAMP avec Ubuntu

Un serveur LAMP signifie Linux Apache Mysql Php. Il est possible d’installer et configurer chacun des services manuellement, mais il existe une autre façon plus simple et moins connue de faire tout ceci en une seule fois.

Dans un terminal, entrez ceci:

sudo tasksel install lamp-server

Et c’est tout!

Ou alors:

sudo tasksel

tasksel

Et sélectionnez LAMP server, ou tout autre service que vous désirez installer.